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  • : Azzédine TAIBI
  • : Bienvenue sur mon blog. Il vous rendra compte de mon action et de mon engagement en tant qu'élu à la Mairie de Stains et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il vous informera de mes prises de position et des combats politiques que je mène au quotidien avec et pour les citoyens. Ce blog est aussi l'occasion de recueillir vos remarques et vos propositions pour construire une alternative politique. Alors sans plus tarder, bonne visite et à très bientôt !
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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 14:54

L’ANI  (Accord national interprofessionnel) est en discussion à l’Assemblée Nationale. Les parlementaires de gauche ne doivent pas voter cette loi que le Medef défend avec acharnement .

Ce texte est un recul historique des droits des salarié-e-s, la fin du CDI est en jeu, afin de faciliter les licenciements. Il s’agit de valoriser les accords individuels  au cas par cas pour se débarrasser de la négociation collective, éloigner le juge des conflits dans les entreprises…

Ce texte ne sécurise pas le travail au contraire.

 

Voici un extrait-vidéo diffusé sur la chaine parlementaire LCP ou notre députée Marie George Buffet s’engage à ce que les parlementaires s’opposent, dans l’hémicycle à ce nouveau mauvais coup porté contre le monde du travail.

 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 11:40

ani-bando

 

Communiqué de presse du Front de Gauche

 

 

Les députés ne doivent pas voter cette loi !

 

 

Le Front de Gauche rappelle son opposition à l’accord national interprofessionnel qui est débattu à l’Assemblée nationale. Cet accord marque en fait un recul de la négociation sociale au profit du MEDEF. Il signifie la casse du code du travail. Il constitue un accélérateur de licenciement et de précarisation notamment pour les femmes qui occupent 85% des emplois à temps partiel.

 

Dangereux en soi, ce projet de loi vient marquer, après l’adoption du traité européen Merkozy et du pacte de compétitivité, un nouveau stade dans le cours libéral des orientations prises par le gouvernement Ayrault. Lors de son intervention TV François Hollande a d’ailleurs annoncé pour la suite la réouverture du débat sur les retraites et l’allongement de la durée de cotisation.

 

François Hollande a même été jusqu’à reprendre à son compte l’exigence de Laurence Parisot vis-à-vis des parlementaires pour qu’ils retranscrivent tel quel l’accord Medef, niant par là même la légitimité du Parlement à faire la loi. Il voudrait dissuader les députés de faire des amendements !

 

Il faut arrêter cette dérive libérale aggravée encore par ce que révèle l’affaire Cahuzac. Cette politique rajoute de la crise à la crise ; elle est en train de faire le lit de la récession et du FN. Refuser l’ANI est l’occasion de dire Stop !

 

Le Front de Gauche appelle à une mobilisation massive pour faire échec à cet accord.

 

Il affirme son soutien au travail d’amendement des groupes Front de Gauche à l’Assemblée nationale puis au Sénat, il appelle solennellement les parlementaires PS, EELV et leurs alliés pour qu’ils s’associent à ce travail d’amendements, et refusent la retranscription de cet accord en loi : ce n’est pas en relayant la politique du MEDEF qu’ils répondront aux exigences de celles et ceux qui les ont élus !

 

 

Il appelle ses militants, sympathisants et plus largement la population à manifester derrière les organisations syndicales

 

Le 9 avril partout en France

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 09:18

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 Même si le compte n'y était pas, voici dans les grandes lignes ce que notre action auprès des élus socialistes a permis d'obtenir pour les habitants de la Seine-Saint-Denis.

 

 - L’inscription, malgré l’opposition jusqu'au dernier moment du PS par crainte de recettes insincères, de 40 M€ en recettes supplémentaires au titre de la futur péréquation francilienne des DMTO ;

 -  le passage de 10 à 7,5 puis 6,7 puis 5,9% de l’augmentation de la taxe sur le foncier bâti

 -  L’inscription de 200 000€ en recettes afin d’éviter une hausse de 42 à 44 € du coût de la carte améthyste. Cependant, son coût reste trois fois plus élevé qu’ailleurs !

 -  Le maintien à 10€ par jour et par berceau de l’aide aux crèches associatives non lucratives,

 - Le passage de 10€ à 8,60€, par jour et par berceau, de l’aide aux crèches municipales alors que sa suppression était programmée sur 3 ans,

 -  Le retour sur 1,7 M€ de coupes qui étaient déjà programmées dans les premières maquettes budgétaires 2013 dans plusieurs secteurs : sport, culture, handicap, culture de paix,  aménagement, TIC ...

 

Nous avons par ailleurs obtenu, en séance budgétaire le 21 mars dernier, une réflexion sur l’attribution et le financement du Fonds solidarité logement ainsi que sur les conditions d’attribution du FODDAC, ainsi que le financement des projets de ville RSA.

 

Si nous avons salué ces avancées obtenues d'arrache-pied, nous n'avons pas été entendus sur de nombreux points, pourtant lourds de conséquence :

 

-  Le refus de toute augmentation de la taxe foncière, qui aurait pu être compensée par une partie des 40 millions € de recettes dont nous avons ontenu l’inscription dans le budget, 

 -  Le refus de coupes budgétaires nouvelles dont nous évaluons le montant  entre 20 à 25 millions €, aucun retour sur les coupes du passé (plus de 150 millions € depuis 2009),

 - 300 000€ pour abonder les secteurs de la prévention spécialisée et l’accueil d’urgence,

 - 164 000€ pour maintenir l’aide à la vaccination pour tous,

 -  2 M€ à inscrire sous l’intitulé « Dépenses imprévues » permettant de couvrir une baisse possible des recettes issues de la restauration dans les collèges, la possibilité d’abonder le FSL en cours d’année et / ou une aide substantielle aux associations.

 

Au total, ce que nous avons obtenu pèse peu au regard des besoins des séquano-dyonisiens, et dans le contexte actuel :

 

 -  A peine 10 Millions € pour maintenir des politiques et des services publics alors que 40 M€ de recettes supplémentaires ont été inscrites ;

 -  Si nous saluons une recette de 30 Millions € obtenus par S. Troussel,  elle demeure plus qu'insuffisante au regard de la dette de l'Etat envers le Conseil général, qui est d’ores et déjà annoncée à 1,950 Milliards € à la fin 2013.

 

Avec mes collègues élus du Front de gauche, je suis déterminé à poursuivre l'action et notre engagement pour mieux répondre aux attentes et aux besoins des habitants de Stains et de la Seine-Saint-Denis.

 

Azzédine TAIBI



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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 10:48

visuel_budget_actu-copie-1.pngC'est réellement la décision prise jeudi soir dernier par le Conseil Municipal de Stains lors du vote du budget 2013 de la commune. Un budget qualifié de "résistance" à l'heure où les politiques d'austérité sont partout présentes, réduisant toujours plus le pouvoir d'achat des ménages et les moyens des collectivités locales, pourtant principales moteur des investissements publics et de cette croissance tant recherchée.

Malgré ces contraintes importantes qui pèsent sur les budgets des communes, la Ville de Stains ne fera pas de coupe dans les services à la population et n'augmentera pas les impôts 2013.

Bien au contraire, face à l'urgence sociale Stains entend bien poursuivre sa politique de solidarité et de développement des services publics locaux.

 

UNE NOUVELLE TARIFICATION SOCIALE

Unique dans les villes de Seine Saint Denis. Entamée à la rentrée 2012 sur les prestations de restauration scolaire et de garderie, la nouvelle tarification sociale qui a déjà permis à 60% des familles de voire leurs factures

baissé. En 2013, elle sera étendue à l'ensemble des prestations municipales, toujours en prenant mieux en compte les revenus des familles pour une plus grande équité sociale.
PLUS 50% de BIO DANS LES CANTINES
Déjà figurant parmi les villes d’Ile de France les plus volontaires pour intégrer l’alimentation biologique dans les menus des restaurants scolaires, en 2013 le Syndicat Intercommunal de Stains-Pierrefitte intégrera 15% de bio dans ses menus.
AUGMENTATION DES PLACES D’ACCEUIL DE LA PETITE ENFANCE
Une augmentation de 10 places d’accueils à la halte jeux du Centre social municipal
13 MILLIONS D'INVESTISSEMENTS
Stains poursuit sa transformation et le développement des équipements publics. C'est ainsi que 2013 verront
commencer les travaux de rénovation du groupe scolaire Victor Hugo/Emile Zola, un programme de haute qualité durable.
C'est également un nouveau Centre Social Municipal, la réhabilitation de l'Eglise, la
construction d’un nouveau centre de loisirs...
Pour plus d'infos rdv sur www.ville-stains.fr
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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 15:44

Déclaration de François ASENSI , Député de Seine-Saint-Denis, Vice-Président du groupe d’amitié France-Palestine


"Cet après-midi (26 mars 2013) à l’Assemblée nationale, j’ai demandé au ministre des Affaires étrangères la reconnaissance par la France de l’Etat palestinien.

En réponse, Laurent Fabius a annoncé que la France ne reconnaitra pas l’Etat de Palestine avant la conclusion d’un accord de paix sous l’égide des Etats-Unis. L’existence de cet Etat, prévue par le droit international depuis 66 ans, restera donc suspendue à l’accord hautement improbable du Gouvernement israélien, l’une des parties au conflit.

Je suis déçu de cette réponse. J’ai mal pour le peuple palestinien.

Après le soutien français à l’entrée de la Palestine à l’ONU, que Laurent Fabius avait dévoilé à l’Assemblée nationale en novembre 2012, en réponse à mon intervention, il s’agissait pourtant d’un prolongement logique et nécessaire pour relancer la perspective d’une paix juste entre Israël et la Palestine.

C’est un grave renoncement de la France. Notre pays se met en retrait au Proche-Orient et s’aligne sur la position des USA. En optant pour l’attente, qui signifiera la poursuite de la colonisation et des humiliations, notre diplomatie assume le risque d’une radicalisation du conflit.

Plus que jamais, le soutien aux forces progressistes palestiniennes et israéliennes doit s’accentuer pour faire avancer le droit des peuples et la paix. "

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 09:50

280313.png« Après notre première expérience « Sur un fil » qui représentait de manière réaliste le quotidien des assistantes sociales dans l’exercice de leur fonction, nous avons voulu poursuiver ce compagnonnage dans un genre plus théâtral.
Nous est donc venue l’idée de transposer les problématiques d’aujourd’hui (femmes victimes de violence, maltraitance des enfants, solitude et exclusion…) dans les contes d’hier : Cendrillon, le petit Chaperon Rouge, Barbe Bleue et Riquet à la Houpe.
Mise à distance que nous espérons drôle et grave, car d’hier à aujourd’hui il était plus d’une fois… »

 

Jeudi 28 mars à 18h
Vendredi 29 mars à 14h et 20h30
Gratuit - Réservation au 01.48.23.06.61

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:13

Jeudi 21 mars dernier, l'assemblée départementale s’est réunie pour voter le budget 2013 du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Ce budget intervient dans un contexte où les politiques d’austérité menées à l’échelle nationale et européenne, touchent de plein fouet les habitants de notre ville et de notre département.

 

La Seine-Saint-Denis et ses habitants font les frais des politiques libérales et de casse sociale menées par la Droite pendant 10 ans. Notre population est déjà fortement fragilisée par l’abandon constant de l’intervention publique de l’Etat, provoquant une situation sociale et économique catastrophique sans précédent. N’oublions pas que c’est le hold up de l’Etat envers la Seine-Saint-Denis s’élevant à plus de 1,6 milliard qui place aujourd’hui notre département dans cette situation sociale et financière.

 

Aussi, dans ce contexte social fortement dégradé et de difficultés croissantes pour de trop nombreux Stanois durement touchés par la baisse du pouvoir d’achat, le chômage et la précarité, il n’est pas possible d’acter de nouveaux reculs de nos politiques publiques, volontaires en direction des habitants qui en ont encore plus besoin.

 

Comment accepter au Conseil général les mesures et les politiques contre lesquelles je lutte au niveau national et européen ?

 

Car, ce budget est marquée par l’austérité que nous refusons : pour atteindre l’équilibre budgétaire, nous subissons 35 millions d’euros de coupes sur les différents secteurs d’un côté, et de l’autre, une augmentation de 5.9 points sur les impôts fonciers.

D’autant que depuis 4 ans, les impôts ont augmenté de plus de 20% et des coupes ont déjà touché durement le budget départemental avec la disparition de prestations comme le soutien à l’achat de la carte Imagin’R, le coupon ordinateur pour les élèves de 6ème, ou encore la hausse de la carte améthyste….

 

Le budget doit répondre aux exigences sociales et aux besoins des habitants de notre ville et du département, aux espoirs largement exprimés lors des dernières présidentielles et en particulier en Seine-Saint-Denis, pour un véritable changement politique.

 

Pour le choix d’un budget combatif, avec mes collègues élus du groupe « communiste, citoyen, Front de gauche pour une alternative sociale et écologique », nous avons fait des propositions crédibles et utiles pour les habitants et avons obtenu du président du Conseil général, que la carte Améthyste ne soit pas augmentée une fois de plus, que certaines nouvelles coupes envisagées dans le domaine de la culture, du sport ou du secteur social soient finalement atténuées ou annulées.

 

Par ailleurs, l’actuel gouvernement a reconnu la spécificité de notre département en nous cédant 30 millions d’euros, utiles mais bien insuffisants au regard des besoins.

Si nous avons gagné que soient inscrits dans le budget les 40 million d’euros attendus de l’Etat, nous regrettons qu’ils ne correspondent pas à des postes budgétaires et des actions réelles, comme par exemple, le rétablissement de la carte Imagin’R et l’annulation de la hausse de la fiscalité.

 

Nous reconnaissons ces avancées mais nous les jugeons pour la population, insuffisantes et en-deçà des ambitions qui devraient être celles d’une véritable politique de gauche. Et c’est pourquoi nous ne pouvions approuver un tel budget.

 

En tant que membre de la majorité et participant à l’Exécutif, cette décision de voter contre, a été prise en toute cohérence avec les revendications portées depuis plusieurs semaines par les élus de mon groupe auprès de nos collègues socialistes; et pour lesquelles, malgré quelques avancées, le compte n’y était pas.

Mais plus encore, le vote du budget pour l’élu local que je suis a un impact sur la vie quotidienne des habitants. A Stains, par exemple, il ne m’est pas possible d’accepter que le STS dont la qualité du travail n’est plus à prouver subisse une baisse de 10 % de sa subvention.

 

Comment expliquer aux Stanois, la hausse de la fiscalité sur les impôts fonciers, qui n’épargnera personne et aura un impact tant sur les propriétaires que sur les locataires ?

 

Ma position sur le budget, comme l’ensemble de mon action, s’inscrit dans le sens de l’intérêt général, de la dignité des habitants et de notre bataille pour la justice sociale. 

 

Mon choix a été guidé par la volonté de ne pas faire payer davantage la facture à la population qui subit déjà lourdement les restrictions des services publics. Il est cohérent au regard de mes convictions et de mon engagement d’élu de terrain, pour combattre toutes les inégalités et injustices sociales, pour maintenir et de développer les services publics et en faveur d’une politique de justice sociale qui place l’humain au cœur des priorités.

 

Fort de ces exigences politiques, mon vote ne s’inscrit nullement dans une « posture purement politicienne » ou sur « un coup de colère » mais bien au contraire, il exprime le cri d’alarme lancé par la population, et il représente un signal d’espoir et de résistance pour changer de cap.

 

Je continuerai à Stains comme à l’échelle départementale à refuser la résignation, à porter haut et fort, la voix de toutes celles et tous ceux qui souffrent de cette situation injuste et inhumaine, et qui aspirent à une société plus juste et plus solidaire.

 

Je continuerai aussi à me mobiliser pour que notre collectivité obtienne ce que l’Etat lui doit depuis 2004, soit plus de 1,6 milliards d’euros.

 

C’est le sens de mon engagement, à vos côtés, pour Stains et pour la Seine-Saint-Denis, et nous devons, sans plus tarder, amplifier notre combat collectif pour une alternative à l'austérité.

 

 

Azzédine TAIBI

 

Vice-président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis

Adjoint au Maire de Stains

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 11:46

divertimento.pngL’esprit indépendant et la personnalité indomptable de cet homme ont eu sur sa production musicale un impact saisissant. Découvrez le génie de ce compositeur, son langage et ses sources d’inspiration, à travers ses oeuvres phares interprétées par l’Orchestre symphonique Divertimento.

 

DISTRIBUTION :


Orchestre symphonique Divertimento
Zahia Ziouani, direction
Shani Diluka, piano

PROGRAMME :


Concerto n° 5 pour piano et orchestre en mib M, op 13
Symphonie n°7 en la Majeur, op 92

 

 

Mardi 26 mars à 20h
Auditorium Xénakis - Ecole Municipale de Musique et de Danse
6 et 3€ - Gratuit pour les moins de 12ans et élèves de l'EMMD
Réservations au 01.49.71.83.70

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 23:57

La préparation budgétaire du Département de la Seine-Saint-Denis en 2013 s’annonce à nouveau particulièrement difficile.

De très lourdes menaces pèsent sur les politiques publiques, notamment les politiques de la culture. De longue date, celles-ci ont dessiné en Seine Saint-Denis une vie artistique diverse, créative et partagée par le plus grand nombre, dans un territoire dont nous aimons la vitalité, l’inventivité et la jeunesse. Nous croyons en son avenir et sommes convaincus que c’est dans les politiques culturelles d’aujourd’hui que se fabrique la France de demain.

 

Réunis au sein du Collectif 93 pour une relance des politiques publiques de l’art et de la création, nous revendiquons qu’un moratoire sur l’ensemble du budget de la culture du Département intervienne en 2013. Il nous paraît en effet impossible dans le même temps de vouloir défendre la culture et de mettre en œuvre des décisions de gestion qui aboutiront de facto à sa fragilisation en Seine-Saint-Denis. Nous ne méconnaissons pas les difficultés budgétaires auxquelles ce département est confronté, du fait de la précarité et de la paupérisation qui touchent les couches populaires, majoritaires en Seine-Saint-Denis. Du fait aussi des transferts de charges sans leur compensation suffisante par l’Etat. 

 

Mais à l’heure du vote du budget 2013 nous ne pouvons nous résoudre à ce que la culture soit une variable d’ajustement comptable.

 

Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux, vous le savez, le budget de la culture ne représente qu'à peine 1% du budget global du Conseil général. Outre le peu d'effets sur ce budget, les économies réalisées sur la culture auraient un détestable effet symbolique, encore plus ici en Seine-Saint-Denis qu'ailleurs. Elles seraient préjudiciables pour la population et l’emploi.

Nous attendons de vous les moyens d'une ambition, d'un projet partagé, d'une politique que les habitants de ce département méritent. 


Bobigny, le 20 mars 2013

 

Collectif Quatre-Vingt-Treize pour une relance des politiques publiques de l’art et de la création :


FESTIVAL AFRICOLOR – ASSOCIATION DES BIBLIOTHÈQUES EN SEINE-SAINT-DENIS – BANLIEUES BLEUES – CAP ÉTOILE – CINÉMA L’ÉCRAN_SAINT-DENIS – CINÉMAS 93 – CITOYENNETÉ JEUNESSE – LA COMPAGNIE DU CENTRE DRAMATIQUE_LA COURNEUVE – FESTIVAL COTÉ COURT – ESPACE 1789_SAINT-OUEN – ESPACE KHIASMA – LE FORUM DE BLANC-MESNIL – LES INSTANTS CHAVIRÉS – MAINS D’ŒUVRES – MC93_BOBIGNY  LES MUSIQUES DE LA BOULANGÈRE – NOUVEAU THÉATRE DE MONTREUL-CDN – PÉRIPHÉRIE – LES RENCONTRES CHORÉGRAPHIQUES INTERNATIONALES DE SEINE-SAINT-DENIS – FESTIVAL DE SAINT-DENIS SALON DU LIVRE ET DE LA PRESSE JEUNESSE EN SEINE-SAINT-DENIS – STUDIO THÉATRE_STAINS –TGP-CDN DE SAINT-DENIS – THÉATRE L’ÉCHANGEUR_BAGNOLET – THÉATRE DE LA COMMUNE-CDN – THÉATRE LOUIS ARAGON_TREMBLAY-EN-FRANCE – FESTIVAL THÉÂTRES AU CINÉMA_BOBIGNY – ZEBROCK…

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 10:29

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Monsieur le Député-maire honoraire,

Monsieur le Maire,

Mesdames et Messieurs les Elu-e-s,

Messieurs les anciens combattants,

Cher (es) collégiennes et collégiens du collège Joliot-Curie,

Cher (es) professeurs,

Cher (es) ami-e-s,

Mesdames, Messieurs,

 

 

C’est avec beaucoup d’émotion que nous sommes rassemblés aujourd’hui, pour commémorer le 51ème anniversaire du cessez-le-feu officiel en Algérie, qui mit fin à 130 de colonisation et 8 années d’une guerre sanglante. De 1954 à 1962, la guerre d’Algérie a fait de nombreuses victimes, civiles et militaires, Algériennes et Françaises.

 

En ce 19 mars 2013, cette cérémonie a un goût particulier. Depuis longtemps déjà à Stains nous commémorons cette date, avec l’ensemble des Stanois et les anciens combattants. Mais aujourd’hui et pour la première fois, nous célébrons une date reconnue nationalement comme la journée officielle de Souvenir et de Recueillement, en mémoire des victimes, militaires et civiles, françaises et algériennes de cette terrible guerre.

 

Pendant trop longtemps l’Etat français a nié la réalité, refusant de parler de guerre d’Algérie, préférant évoquer des événements, des opérations de maintien de l’ordre, des opérations de maintien de la paix civile, tant de mots pour dissimuler aux yeux des Français ce qui n’était alors rien d’autre qu’une terrible guerre.

 

 Il faut attendre le 18 octobre 1999, pour que l’Assemblée Nationale Française reconnaisse officiellement, qu’il s’agissait bien d’une guerre  ne pouvant porter d’autre nom. Même si ce fut un soulagement et une victoire, cette simple reconnaissance était loin d’être suffisante pour ceux qui avaient été marqué dans leur histoire personnelle, dans leurs familles et dans leur chair par cette terrible tragédie.

 

L’année dernière, nous étions rassemblés, pour célébrer le 50ème anniversaire de la fin de  la Guerre, mais aussi pour exiger la fin d’une injustice historique. Aujourd’hui, un nouveau pas a été franchi pour la reconnaissance et l’acceptation de ce passé tumultueux.

 

Si  cela survient très tard,  c’est une victoire que nous pouvons célébrer. Le 6 décembre 2012, le président de la République promulguait la loi officialisant la date anniversaire du cessez le feu de la Guerre d’Algérie.

 

Enfin, la date du 19 Mars appartient à l’Histoire de tous les Français. Une journée pour se recueillir et se souvenir.

 

Se souvenir de ces 2 millions de Français de Métropole mobilisés en Algérie. Il convient de préciser que beaucoup d’entre eux ont répondu à un appel de la République, pensant remplir leur devoir de citoyen.

 

Ne pas oublier ces 25 000 Français de métropole tombés en Algérie. Parmi eux, 4 stanois, fauchés dans leur jeunesse.

Se souvenir de ces combattants Algériens, engagés dans l’Armé de Libération Nationale, qui aspiraient après un siècle de domination coloniale, au plus fondamental des droits humains : la liberté.

 

Garder en mémoire le million de civils algériens morts dans ce conflit.

 

Se souvenir des milliers de Harkis, volontaires ou forcés, confiants en cette République Française qui a fini par les oublier.

 

Ne pas occulter la souffrance des pieds-noirs, car même si leur installation sur les terres d’Algérie est le résultat d’une politique coloniale condamnable, nous ne pouvons nier la douleur et le sentiment de déchirement qui a pu habiter ceux qui ont été contraints d’abandonner leur foyer, leurs biens, leur rêves d’avenirs, leur morts enterrés sur une terre qu’ils considéraient comme la leur.

 

Aussi différents qu’ils soient, tous les acteurs de cette guerre sont les victimes de la politique coloniale de l’époque.

 

L’entreprise coloniale, dissimulée sous le doux nom d’entreprise civilisatrice, présentée comme génératrice de développement économique et social, a  consisté en une  spoliation systématique des biens et des terres, à la négation des droits fondamentaux  des peuples, engendrant un siècle et demi plus tard une guerre  qui marquera profondément plusieurs générations de Français et d’Algérien. 

 

L’Empire Colonial Français était célébré comme le symbole de la grandeur de la France, alors que la Nation France n’est jamais plus grande que lorsqu’elle exalte le droit de chaque être humain, de chaque peuple à être libre et maître de son destin.

C’est cette France, éprise de paix, de liberté, de fraternité que nous aimons, celle que nous voulons pour nos enfants. Mais la sagesse ne découle pas de l’oubli ou de l’occultation. C’est le résultat d’un processus qui nécessite que l’on retienne les leçons des erreurs passées. Il est impératif d’enseigner cela aux jeunes générations, d’en tirer toutes les conséquences pour que l’histoire ne se répète pas.

 

Pour que la France et l’Algérie puisse continuer  leur chemin, pour que nos peuple puissent sereinement se tourner vers l’avenir

La Mémoire et l’acceptation de notre passé commun est la condition qui permettra à nos deux peuples, Français et Algérien, de construire une relation de confiance, dans laquelle les mots d’ordre seront le respect, la tolérance et la fraternité.

      Je vous remercie.

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