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  • : Azzédine TAIBI
  • : Bienvenue sur mon blog. Il vous rendra compte de mon action et de mon engagement en tant qu'élu à la Mairie de Stains et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il vous informera de mes prises de position et des combats politiques que je mène au quotidien avec et pour les citoyens. Ce blog est aussi l'occasion de recueillir vos remarques et vos propositions pour construire une alternative politique. Alors sans plus tarder, bonne visite et à très bientôt !
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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:53

Azzedine Taibi

Vice-président chargé du sport

 

 

 

 

Monsieur David Douillet 

Ministre des sports

95 avenue de France

75650 PARIS Cedex 13

 

   

 

 

   

 

 

Bobigny le 28 septembre 2011

         

 

 

 


Monsieur le Ministre,

 

Tout d’abord, permettez-moi de vous féliciter pour votre nomination au poste de ministre des sports.

 

Je suis certain vous continuerez à mener à bien les projets ambitieux initiés par le ministre, Madame JOUANNO votre prédécesseur.

 

Parmi ceux qui concernent la Seine-Saint-Denis, vous devez certainement être informé du « plan de rattrapage » de 20 millions pour le financement d’équipements sportifs en Seine-Saint-Denis qui a été annoncé en janvier dernier et, depuis, travaillé et construit entre les services de la préfecture, ceux du Conseil général et les communes concernées durant plusieurs mois.

 

J’avais écrit en janvier à Madame le ministre pour lui exprimer ma satisfaction tout en soulignant l’importance de la concrétisation de ce plan qui est une bonne nouvelle pour les habitants de la Seine-Saint-Denis, compte tenu de la situation que connaît notre département en matière d’insuffisance et de vétusté des équipements sportifs.

                                                                                                                               

Je lui rappelais que le déficit constaté en nombre d’équipements sportifs en Seine-Saint-Denis, le déséquilibre territorial ainsi que leur vieillissement et leur inadaptation nécessitent un plan de rattrapage ambitieux, sur le long terme et travaillé avec l’ensemble des partenaires. Vous le savez sans doute, avec la place de 103ème sur 106 en matière de taux d’équipement sur le plan national, la Seine-Saint-Denis se trouve confrontée au paradoxe d’une terre sportive dynamique, dont l’atout majeur est la jeunesse de sa population face à un cruel manque d’espaces pour pratiquer et développer leurs activités sportives.

 

Déjà dernier département francilien en nombre de licences et d’associations sportives (185 000 licences pour 1 900 clubs) malgré une population importante et jeune, il fait également partie des derniers départements français en termes d’équipements sportifs.

Avec 18 équipements pour 10 000 habitants, la Seine-Saint-Denis présente un ratio très inférieur au ratio francilien de 26 équipements pour 10 000 habitants et deux fois inférieur à celui du Val d’Oise et de l’Essonne (36 équipements pour 10 000 habitants).

 


L’enjeu est de taille car, le sport, tant dans sa dimension éducative que dans les valeurs qu’il porte est un pilier déterminant dans notre société.  

 

Les finances locales sont mises à mal et notre collectivité doit cette année encore, faire face aux transferts de charges non compensés et à la réduction de recettes face à l’augmentation des besoins de nos habitants.

Pour autant, le Conseil général participera à hauteur de 12, 5 millions sur 5 ans au plan de relance de l’Etat pour la réhabilitation des équipements sportifs de la Seine-Saint-Denis qui ont été sélectionnés dans le cadre de ce plan.

 

Par ailleurs, en partenariat avec les acteurs du territoire, le Département est en train d’élaborer un schéma de cohérence territorial des équipements sportifs, afin de définir les orientations et combiner les synergies pour la mise en œuvre d’un plan de rattrapage et de rééquilibrage territorial.

 

En Seine-Saint-Denis, notre volonté politique forte partagée par de nombreux élus locaux quelque soit leur couleur politique, est bien de favoriser l’accès au sport pour toutes et tous, avec le souci de rester en phase avec les besoins exprimés par les acteurs du territoire. Aussi, suis-je aujourd’hui inquiet de l’absence d’évolution des dossiers qui ont été retenus pour être financés dans ce plan, et je souhaite que votre arrivée marque la relance de ce travail et la concrétisation des engagements pris par l’Etat auprès des collectivités, des habitants et des sportifs de notre département dont les attentes très fortes et légitimes ne peuvent être déçues.

 

Je reste bien évidemment à votre disposition pour échanger plus longuement sur ce sujet et vous présenter nos ambitions et nos projets pour les habitants la Seine-Saint-Denis.

 

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

 

 

 

 

 

 

Azzedine TAIBI

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 18:35

17-octobre-1961inviteHD21

Le 17 octobre 1961, à quelques mois de la fin de la guerre d'Algérie, se produisait à Paris et dans les communes de banlieues avoisinantes un fait exceptionnel dans l’histoire des mobilisations politiques en France. Environ 20 000 Algériens et Algériennes défilèrent dans les rues de la capitale à la nuit tombée pour protester contre le couvre-feu mis en place par le préfet de police Maurice Papon le 5 octobre 1961, à l’encontre des seuls « Français musulmans d’Algérie».

La répression policière fut d’une violence inédite et causa la mort de plusieurs dizaines d’Algériens. Si l’évènement suscita l’effroi des observateurs et une véritable campagne de protestation dans les jours suivants, il fut cependant rapidement occulté et resta longtemps un point aveugle de l’histoire de France.

 

 

 

La Municipalité vous convie à la commémoration du 17 octobre 1961 et du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie.


Mardi 18 octobre 2011 :
18h30 - Cérémonie de mémoire aux victimes du 17 octobre 1961.
Place Aimé Césaire, devant le monument de l’Histoire au présent
Le Massacre du 17 octobre 1961 désigne la répression ayant frappé à Paris une manifestation organisée par le Front de libération nationale algérien (FLN) en faveur de l'indépendance de l'Algérie. Des centaines d'Algériens, dont Fatima Bedar, une jeune stanoise de 15 ans, sont morts lors de la confrontation avec les forces de l'ordre alors dirigées par le préfet de police Maurice Papon. Certains d'entre eux ont été jetés dans la Seine. Les manifestants internés dans des centres de détention, dans lesquels ils sont restés enfermés pendant quatre jours, ont subis des sévices d'une violence extrême. A ce jour, l’Etat français n’a toujours pas reconnu ce crime.

images19h - Débat– « 17 octobre 61 – Indépendance de l’Algérie : Quels enseignements pour aujourd’hui ? »
Mairie de Stains, salle des mariages
En présence de Monsieur Djoudi Bedar, Monsieur Didier Daeninckx et Monsieur Mohamed GHAFFIR, coorganisateur de la manifestation du 17 octobre 1961

Le débat sera suivi d’une séance de dédicace de Didier Daeninckx, auteur de la bande dessinée « Octobre noir », inspirée de l’histoire de Fatima Bédar.
 


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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 15:56

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Voeu du Conseil Municipal de Stains :
« La ville de Stains reconnaît l’Etat de Palestine et demande à la France de s’engager à reconnaître la Palestine en vue de l’adhésion de cet Etat à l’ONU à l’automne »
Depuis 63 ans les palestiniens vivent sans Etat, leurs territoires sont occupés depuis 1967, leurs terres sont colonisées. Le peuple palestinien a vécu avec douleur plusieurs guerres et conflits de tous genres. Ce peuple aspire plus que jamais à une paix juste et durable.
La reconnaissance de l’Etat palestinien est un élément crucial sur le chemin de cette paix. Rien ne doit être négligé pour y contribuer. Aussi, notre commune, qui est engagée dans une coopération avec le camp de réfugiés d’Al Amari, dans un acte inédit, souhaite y prendre toute sa part.
La ville de Stains, forte de sa tradition de solidarité et de coopération avec cette région du monde, souhaite participer au mouvement mondial pour la reconnaissance de l’Etat palestinien.
En effet, à la prochaine Assemblée Générale de l’ONU, la Palestine va se déclarer comme Etat souverain, libre et indépendant et va demander à l’ONU de la reconnaître comme tel, et ainsi d’accepter sa demande d’adhésion à l’ONU.
Au Proche-Orient, le statu quo n’est plus possible. Les autorités françaises laissent entendre qu’une réflexion active est en cours sur la reconnaissance de l’État palestinien, même en l’absence d’accord entre les deux parties « La reconnaissance de l’État de Palestine est une option à laquelle nous réfléchissons actuellement avec nos partenaires européens, dans l’optique de créer un horizon politique à même de relancer le processus de paix », a ainsi déclaré Gérard Araud, ambassadeur de France à l’ONU.
Depuis sa prise de fonction, fin février, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a fait allusion à deux reprises à une reconnaissance de l’État palestinien. À la mi-mars, il estimait qu’il s’agissait d’« une hypothèse qu’il faut avoir en tête ». Il l’a redit récemment: « C’est une question à laquelle il faut réfléchir et à laquelle nous réfléchissons. Et elle se posera au mois de septembre ou octobre. » Selon le Quai d’Orsay, les Palestiniens sont « plus que jamais prêts à établir un État ». En janvier 2010, Nicolas Sarkozy n’avait pas endossé une déclaration de son ministre des Affaires étrangères de l’époque, Bernard Kouchner, envisageant déjà l’option d’une reconnaissance unilatérale.
En visite officielle à Paris courant mai, Mahmoud Abbas a estimé que les Européens étaient prêts à reconnaître l’État palestinien. « Tous les signes de ces organisations et États montrent qu’ils attendent le bon moment pour reconnaître la Palestine », a-t-il déclaré.
Le choix d’une reconnaissance unilatérale a déjà été fait par plusieurs pays. Plus de 120 pays ont déjà officiellement reconnu la Palestine comme État libre et indépendant. Les derniers furent le Brésil, l’Équateur, la Bolivie et l’Argentine.
2
La communauté internationale s’est fixée, elle, comme objectif la création de l’État palestinien à l’automne, au moment de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York.
Depuis plusieurs années, Salam FAYYAD, Premier Ministre de l’Autorité Palestinienne, s’attelle à la construction de fondations solides pour le futur État de Palestine à travers un plan de financement et d’actions que l’ONU, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) ont déjà, depuis des années, approuvé, saluant la volonté d’installer les structures et les institutions d’un « État moderne » en prévision du débat qui doit avoir lieu en septembre à l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Il faut ajouter à cela le rapport établi par l’émissaire spécial de l’ONU pour le Proche-Orient, Robert Serry, qui doit être présenté à Bruxelles, dans lequel, M. Serry prétend que toutes les infrastructures nécessaires pour le fonctionnement d’un État sont en place au sein de l’Autorité Palestinienne mais précise que « les progrès risquent d’être freinés en l’absence de coopération ».
Dans ce contexte, il apparait comme utile, au regard des efforts déployés par l’Autorité Palestinienne, que notre commune soutienne cette démarche.
En effet, une telle reconnaissance, par la France et l’Union Européenne aurait immanquablement pour conséquence de rendre intenable à plus long terme la position du Gouvernement israélien et d’isoler davantage ses dirigeants au regard de la communauté internationale.
Cette initiative, qui a vocation à être reprise par le maximum de collectivités françaises, a pour objectif de remettre en exergue les aspirations légitimes des Palestiniens sur la base des résolutions de l’ONU. Aussi, c’est bien le Droit international qui guide cette démarche pour aboutir enfin à l’autodétermination pour les Palestiniens.
Il est du devoir de chaque ville, chaque élu, chaque citoyen, de soutenir un tel projet. En effet, il est à rappeler que l’État de Palestine est un gage de paix, de stabilité, de sécurité pour cette région du monde et en premier lieu pour Israël. Un tel évènement aurait des répercussions partout dans le monde et irait indéniablement dans le sens du vivre ensemble, dans le monde, en Europe et en France.
Il est donc logique que les collectivités locales françaises qui soutiennent par leur action les aspirations du peuple palestinien, appuient cette revendication et exigent de l’État français une reconnaissance formelle de l’État de Palestine.
Dans ce contexte il est à rappeler que la ville de Stains a toujours relayé et défendu les aspirations du peuple palestinien à la liberté et à la paix. La ville de Stains, avec les citoyens et les associations a toujours condamné l’entreprise de colonisation israélienne et demandé un retrait immédiat des territoires occupés pour un règlement juste et durable de la question palestinienne basée sur :
- un Etat palestinien sur les frontières de 1967,
- Jérusalem Est pour capitale,
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- un règlement juste de la question des réfugiés.
C’est aussi la position que défend récemment le Président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama, qui s’accorde ainsi avec les positions des Etats européens sur ce dossier. M. Obama a déclaré qu’une « une paix durable passe par deux États pour deux peuples» et que « les frontières d'Israël et de la Palestine devraient être fondées sur les lignes de 1967 avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d'accord, afin d'établir des frontières sûres et reconnues pour les deux États. Le peuple palestinien doit avoir le droit de se gouverner lui-même et d'atteindre son plein potentiel dans un État souverain et contigu.»
La position de M. Obama constitue une avancée importante pour le camp de la paix car maintenant tous les Etats démocratiques du monde soutiennent la création d’un Etat Palestinien sur ces bases. Le gouvernement israélien se trouve donc particulièrement isolé, y compris avec son propre peuple puisque des initiatives en faveur de la paix s’y déroulent de plus en plus régulièrement à l’image de l’appel d’intellectuels israéliens dont 17 lauréat du Prix Israël.
La ville de Stains travaille depuis de nombreuses années avec le peuple palestinien à travers notre coopération avec le camp de réfugié d’Al Amari. La municipalité fait vivre avec les habitants de ce camp la solidarité internationale, la coopération entre les peuples. Des délégations de Stains se rendent régulièrement sur place et des habitants du camp d’Al Amari sont reçus à Stains très souvent. Nous avons encore eu le plaisir de recevoir des palestiniens de ce camp lors de la troisième semaine de coopération qui s’est déroulée fin mars 2011. Ainsi, nous savons que les palestiniens attendent avec impatience la reconnaissance de leur Etat par les autres Etats et par les institutions internationales.
Par ailleurs, la ville de Stains est depuis longtemps à l’offensive pour créer les conditions d’une paix juste et durable au Proche Orient. C’est en ce sens que nous avons fait de Marwan Barghouti le citoyen d’honneur de notre ville, qu’encore cette année le Conseil Municipal du 24 mars 2011 a formulé un voeu pour la libération de Salah Hamouri et aussi que le Bureau Municipal du 16 mai 2011 a condamné les exactions commises contre les manifestants pacifistes palestiniens dimanche 15 mai 2011 lors des manifestations pour la commémoration de la « Nakba ».
Aussi, nous réaffirmons ici reconnaitre l’État de Palestine conformément au Droit international et aux aspirations légitimes du peuple palestinien et demandons que la France montre, forte des positions qu’elle a prises depuis de nombreuses années, montre la voie de cette reconnaissance en Europe afin de permettre l’entrée de la Palestine à l’ONU en septembre prochain.
4Aujourd’hui, jeudi 15 septembre 2011, Michel Beaumale, Maire de Stains, et Azzedine Taïbi, Vice-président du Conseil Général de Seine Saint-Denis, se rendront accompagné d’une délégation de

palestiniens du camp de réfugié d’Al-Amari au Ministère des affaires étrangères.

 

Ils seront reçus à 17h30 pour évoquer ensemble la question de la demande de reconnaissance de l’Etat palestinien. Ils déposeront à ce moment le vœu du Conseil Municipal de Stains qui appelle à le reconnaitre.

 

Ils demanderont à ce que la France vote favorablement pour l’adhésion de la Palestine à l’ONU le 20 septembre prochain.

Une délégation d’élus et de citoyens les accompagneront.

 

Pour Michel Beaumale, Maire : «  Il s’agit de faire tous les gestes pour monter au gouvernement de M. Fillon que les français sont majoritairement pour la reconnaissance de l’Etat palestinien et qu’ils sont mobilisés pour cela. Malgré le veto probable des Etats-Unis d’Amérique, la reconnaissance par la France de l’Etat palestinien constituera une avancée majeure symbolique, politique et diplomatique pour les palestiniens qui subissent encore une occupation injuste et illégale au regard du droit internationale. Pour ma part je resterai mobilisé avec les stanois jusqu’à ce qu’une solution politique soit trouvée pour une paix juste et durable au Proche-Orient. »

 

Ci-après la délibération du Conseil Municipal.

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 22:24

Dimanche prochain aura lieu le premier tour des élections régionales et je sais que beaucoup d’entre vous n’ont pas encore fait leur choix, ou sont tentés par l’abstention ou encore, se posent des questions sur l’enjeu réel de cette élection.

 

Et pourtant face à la crise et à la politique de casse menée par Sarkozy et la Droite, cette élection est capitale et engage durablement notre avenir.

 

Que vous soyez parents, jeunes, salariés, retraités, privés d’emplois, enseignants, tous les jours lors de mes audiences, dans la rue, dans les quartiers, au marché, je mesure à quel point votre colère est forte.

 

Votre colère est tout à fait légitime car la politique de la Droite est terrible et violente dans tous les domaines : remise en cause de la retraite à 60 ans, casse des services publics (Education nationale, EDF-GDF, la Poste, la santé…), suppressions massives de postes dans la fonction publique, cadeaux faits aux patrons voyous et aux banques…   

 

Devant cette situation, il ne faut surtout pas se résigner car je suis convaincu qu’ensemble nous pouvons transformer cette colère en une force. Nous avons le pouvoir de changer la donne en sanctionnant la Droite et en créant une véritable alternative politique bien ancrée à Gauche.

 

Comment accepter que l’Ile de France soit la région la plus riche d’Europe alors que les inégalités sociales, économiques et territoriales sont criantes et injustes. L’écart de richesse entre Stains et Neuilly sur Seine est de un à dix, c’est inacceptable ! Et pourtant les richesses existent pour permettre à toutes et à tous de vivre dignement, c’est une question de choix politique

 

Avec la liste « Ensemble pour des régions à Gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » conduite en Seine-Saint-Denis par notre Députée Marie-George BUFFET, propose un projet ambitieux et solidaire avec des propositions concrètes :

 

-          Création du pass Navigo zone et tarif unique et gratuité des transports pour les jeunes, les chômeurs et les précaires,

-          Améliorer les transports publics avec le prolongement de la ligne 13 jusqu’à Stains,

-          Priorité à l’école publique de qualité et à la réussite de tous nos jeunes, en donnant des moyens importants au Lycée Utrillo,  

-          Pour en finir avec la pénurie du logement, une vraie politique en faveur du logement social avec la construction de 100 000 logements en Ile de France,

-          Création d’un fond régional pour soutenir l’emploi et la formation des jeunes,

-          S’engager durablement pour l’environnement et une meilleure qualité de vie grâce à des programmes ambitieux dans le domaine des transports publics, du logement…,

-          Préserver et développer tous les services publics de proximité,

 

Ces exemples ont un réel impact sur nos vies quotidiennes et motivent le choix de voter pour le Front de Gauche* dimanche prochain.

 

Alors le 14 mars prochain pour Stains, pour la Seine-Saint-Denis, pour l’Ile de France, mettons une bonne Gauche pour battre la Droite ! En votant Front de Gauche*

 

Bien cordialement,

 

Azzédine TAIBI

 

Vice-président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis,

Adjoint au Maire de Stains

 

*la liste Front de Gauche regroupe les forces politiques suivantes (Parti communiste Français, Parti de Gauche, Gauche unitaire, les Alternatifs, Alternatives citoyennes…)arton4591-11087.jpg

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 21:53

Bobigny, le 22 février 2010

 

"Groupe communiste et citoyen

pour une alternative à gauche".     

Conseil Général de la Seine Saint Denis

 

 

Monsieur Louis SCHWEITZER

Président de la HALDE

11 rue Saint Georges

75009 Paris

Objet: Demande d'audition.

 

 

 

Monsieur, le Président,

 

Nous souhaitons saisir votre institution, au titre de notre groupe politique, au sujet des discriminations dont sont victimes les habitants de Seine Saint Denis.

Après de nombreuses années d'alertes auprès de toutes les autorités de l'Etat, nous sommes extrêmement inquiets pour notre population. Les Séquanos dyonisien-e-s affichent d'immenses talents. Mais ces talents, ces espoirs, ces ambitions, sont refoulées car, en Seine Saint Denis, les difficultés prennent des dimensions exceptionnelles.  Chaque crise décuple, ici, ses effets dévastateurs sur l'emploi, la propagation de la précarité, la plongée dans les dispositifs de minimas sociaux dont notre collectivité doit gérer le fonctionnement, les financements… sans moyens!

Chaque "réforme" sonne, ici, comme un nouveau mauvais coup!

Le Conseil général ne pourra pas boucler son budget 2010! C'est impossible! l’Etat nous étrangle, sciemment! Comment? Ce sont tous ces transferts de charges non compensés alors que les besoins explosent et que les recettes baissent! Ce sont toutes ces décisions prises "en haut", sans un regard sur leurs conséquences pour la vie de celles et ceux qui souffrent!

Aujourd'hui, il manque plus de 100 Millions d’€ pour boucler le budget de la Seine-Saint-Denis… Et l'Etat nous doit… 640 Millions d'€ !

 

La taxe professionnelle, seule contribution des entreprises à l'effort collectif local, et qui est notre principale ressource, vient d'être arbitrairement supprimée. (Entre 10 et 20 Millions d'€ de recettes en moins). Pire, nous sommes obligés de rembourser 36 Millions d'€ de "ticket modérateur" à l'Etat au nom d'un impôt qui n'existe plus!

 

C'est clair! Le Gouvernement veut volontairement, réduire nos champs d’interventions. Nous deviendrions des exécutants de ses politiques de rigueur pour la population et de libertés totales pour le privé et les plus aisés. En nous coupant les vivres il cherche à nous obliger de supprimer toutes nos actions, utiles et reconnues,  dans les domaines de l’accueil de la petite enfance, de l'action sociale, de l'éducation, de l'environnement, du sport, de la culture…

 

Mais devons-nous supprimer la carte Améthyste qui permet aux retraités de se déplacer à "très bas coût"? Devons-nous supprimer les ordinateurs, pour chaque élève qui entre en 6ème (et qui permettent aussi de réduire la fracture numérique pour des milliers de familles)? Devons-nous supprimer la possibilité des collégiens de fréquenter la cantine? Devons nous supprimer le remboursement de la moitié de la carte Imagin’R pour les jeunes Séquanos-dionysiens… ? Devons-nous balayer, d'un revers de mains, toutes ces démarches, ces évènements, ces lieux culturels et sportifs… ? Monsieur le Président, en Seine Saint Denis, ces actions, possibles grâce à la clause de compétence générale, sont en fait des compétences obligatoires pour une population qui, sans ces actions, qui de longue date se sont adaptées à leurs besoins, ne disposerons plus d'aucun amortisseur social, culturel, éducatif… aux désengagements de l'Etat.

 

Mais nos actions "obligatoires", notamment en matière sociale sont, elles aussi, menacées, puisque d'années en années l'Etat ne compense pas ces transferts et accumule une dette" colossale de 640 Millions d'€ !

 

Monsieur Le Président, de part les responsabilités que vous assumez a la tête du Conseil d'administration d'un grand équipement culturel de notre département, nous  savons que vous êtes attentifs aux attentes de sa population. Nous souhaitons vous rencontrer ce mercredi 24 février à 11 heures, afin d'envisager avec vous la pertinence de notre démarche auprès de votre institution. Nous aurons ainsi l'occasion de vous décliner, point par point, les discriminations qui motivent notre demande.

 

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en notre haute considération.

 

 

 

Le Président du groupe

Gilles Garnier

 

Bally Bagayoko, Josiane Bernard, Hervé Bramy, Gilles Garnier, Stéphane Gatignon, Florence Haye, J. Jacques Karman, Pierre Laporte, J. Charles Negre, Nelly Roland-Iriberry, Jacqueline Rouillon, Abdel Madjid Sadi, Azzedine Taïbi, membres du groupe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche. Conseil Général de la Seine Saint Denis.

Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.

Courriel: groupe-communiste-cg93anadoo.fr Blog: http://communistescitoyenscg93.net

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 21:29

Bobigny, le 22 février 2010

 


"Groupe communiste et citoyen

pour une alternative à gauche".     


Conseil Général de la Seine Saint Denis

 

 

Monsieur Louis SCHWEITZER

Président de la HALDE

11 rue Saint Georges

75009 Paris

 

Monsieur, le Président,

 

En ma qualité de Président du "groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche du Conseil Général de la Seine Saint Denis" et dans l'intérêt des 1.5 millions d’habitants de ce département, j’ai l’honneur de saisir la "Haute Autorité de lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité".

 

Je souhaite porter à votre connaissance les discriminations territoriales que subissent, au quotidien, les Séquanos-dyonisien-e-s. Ces discriminations se sont terriblement accentuées depuis les lois de décentralisations de 2004 qui ont transféré de nouvelles compétences aux collectivités locales sans la totalité des moyens nécessaires à leurs financements. Aujourd'hui, la dette de l’Etat envers notre département s’élève à 640 millions d’euros.

 

Pour la seule année 2010 ce sont 177 millions, au titre du RSA (Revenu de Solidarité Active), de l’ADPA (l’Allocation Départementale Personnalisée d’Autonomie), de l'entretien des routes nationales…. que l'Etat soustrait de nos recettes!

 

Sur notre territoire, malgré une réelle dynamique économique, les discriminations et inégalités s’exacerbent dans le domaine de l’emploi, de l’éducation, des services publics… et la Seine Saint Denis cumule la quasi-totalité des indicateurs de pauvreté et de précarité en Ile de France, Région pourtant la plus riche d'Europe.

 

-                           Avec 28 710 €, la Seine Saint Denis est le département d’Ile de France avec le revenu moyen par habitant le plus bas.

-                           Le plus fort pourcentage de foyer non-imposable: Avec 47,7%, quand celui de la région s’établit à 35,8%.

-                           Le plus fort taux de pauvreté : Avec 21,6% des foyers fiscaux disposant d’un revenu correspondant à 60% du revenu médian, notre département détient le plus fort taux de pauvreté en France.

-                           Le plus fort taux de chômage : En juin 2009, 16,4% des demandeurs d’emploi d’Ile de France habitent en Seine Saint Denis.

-                           En Ile de France, le plus grand nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans sont en Seine Saint Denis, qui est également le département le plus jeune de France.

-                           Avec 68 217 bénéficiaires du RSA, notre département se positionne eu premier rang de la Région.

-                           C’est en Seine Saint Denis que l’on dénombre le plus de dossiers déposés devant la commission de surendettement.

 

Nous n’avons eu de cesse d’interpeller les Gouvernements successifs afin de rétablir l’égalité républicaine sur notre territoire. A tout cela s’ajoute, aujourd’hui, un contexte économique et social générateur de précarité durable, un poids de plus en plus écrasant pour le Conseil Général qui, étranglé financièrement, doit pourtant faire face à  l’urgence sociale.

 

Monsieur le Président, nous sommes déterminés à agir pour que la cohésion sociale et l’égalité territoriale prennent le chemin de notre département et que la réponse aux besoins fondamentaux soit le vecteur de notre mandat.

 

Nous saisissons donc la HALDE pour les discriminations

que subissent notre Département et sa population.

Nous dénonçons, par cet acte, la volonté de traiter les habitant-e-s de notre département comme des citoyen-e-s de seconde zone, maltraités par une République qui s'éloigne de ses  valeurs.


Confiants dans la prise en compte de notre requête par la "Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité" je vous prie de croire Monsieur le Président, en l'expression, de ma haute considération.

 

 

Le Président du groupe

Gilles Garnier

 

Bally Bagayoko, Josiane Bernard, Hervé Bramy, Gilles Garnier, Stéphane Gatignon, Florence Haye, J. Jacques Karman, Pierre Laporte, J. Charles Negre, Nelly Roland-Iriberry, Jacqueline Rouillon, Abdel Madjid Sadi, Azzedine Taïbi, membres du groupe.

 

 

Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche. Conseil Général de la Seine Saint Denis.

Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.

Courriel: groupe-communiste-cg93anadoo.fr Blog: http://communistescitoyenscg93.net

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 15:22

Ce matin je me suis rendu devant le collège Joliot-Curie pour apporter mon soutien  et ma solidarité aux parents d’élèves et aux enseignants.

Ils m’ont fait part de leurs inquiétudes face aux manques criants de moyens consacrés à l’école Publique.

Je partage totalement leur inquiétude car il s’agit de l’avenir de nos enfants et de nos jeunes dont il est question.

Cette situation est le résultat de la politique menée par ce gouvernement de Droite qui organise avec violence, la casse du service public, en particulier celui de l’Education.

 

A Stains, comme dans le reste de notre Département, nous avons raison d’exiger des moyens conséquents pour la réussite de nos enfants et nos jeunes.

Les revendications des parents d’élèves et des enseignants sont légitimes: ils demandent la fin des suppressions de postes d’enseignants, au contraire il y a un besoin réel de recruter et de former des enseignants et des adultes référents dans l’école pour accompagner et soutenir nos enfants, nos jeunes ainsi que leurs familles.

Le gouvernement veut recruter des personnes en CDD pour palier aux divers remplacements dans les écoles…c’est inacceptable et c’est une manière de casser et de précariser le statut des enseignants et la qualité de l’enseignement !

 

Ce soir une assemblée générale s’est réunie à la maison du Temps Libre ou près de 100 personnes étaient présentes (parents d’élèves et enseignants en majorité du premier degré).

La détermination d’amplifier et de poursuivre la bataille était forte au fur et à mesure des différentes interventions.

En tant qu’élu et au nom de mes collègues élu(es) de mon groupe politique (communistes partenaires et citoyens), j’ai tout naturellement apporté mon total soutien et mon engagement dans la mobilisation pour défendre l’école publique et la réussite de nos enfants et de nos jeunes Stanois.

 

Demain vendredi, je serai à leurs côtés pour manifester devant l’inspection de Stains.

 

Azzédine TAIBI.

 

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 15:36
Le débat d’orientation budgétaire (DOB) de ce soir est un moment difficile et douloureux car il s’inscrit dans un contexte économique, social et politique particulièrement dégradé et gravissime.

Contexte fortement dégradé surtout pour nos habitants dans leur vie quotidienne.

Je tiens d’ailleurs à rendre hommage et apporter tout mon soutien aux salariés de la fonction publique, de la Poste, d’EDF-GDF… et du privé, les jeunes en quête d’avenir, les familles, les retraités, tous les privés d’emplois, les sans papiers, les sans logements, les sans droits ; toutes celles et ceux qui se battent pour retrouver leur dignité et luttent avec force contre la politique de casse de la Droite.

Car si nous sommes amenés à débattre ici des orientations et des priorités politiques de l’action municipale pour cette année, c’est avant tout de l’avenir des habitants, de tous les habitants dont il est question.

Car les attaques sanglantes et violentes de la part du gouvernement et de la Droite, en matière de libertés individuelles et collectives sont sans précédent.

Je vais vous l’illustrer par quelques exemples concret et croyez moi je ne m’écarte pas du tout du sujet de ce soir, bien au contraire… la réforme des collectivités territoriales, la suppression de la TP, la casse pour liquider les services publics (la poste, l’éducation, la santé, la fonction publique…), les cadeaux fiscaux au capital et aux patrons, le dernier exemple avec l’affaire Proliglio.

S’ajoute à cela le simulacre de débat honteux et raciste sur l’identité nationale et sur la Burqa

 avec pour objectif de monter les citoyens les uns contre les autres… et je pourrai citer d’autres exemples qui montrent bien la casse du socle républicain.

Toutes ces attaques ont une cohérence idéologique : affaiblir les plus fragiles pour donner aux plus riches et servir le capital sur le plan national et mondial.

Ces attaques répondent aussi à une logique clairement affichée, celle d’une vraie bataille idéologique.

Pour revenir sur l’enjeu du DOB et sur les capacités de poursuivre et de développer nos ambitions et nos actions en direction de la population, force est de constater que les marges de manœuvre se réduisent peu à peu.

Je prends l’exemple d’un des secteurs dont j’ai la délégation : LA CULTURE.

Je sais que ici, comme dans les rangs des élus de Droite au CG 93 et à l’assemblée nationale, vous partagez l’idée que la culture, c’est du superflu, c’est de la gabegie, que les habitants n’ont pas besoin de culture, et encore moins les plus pauvres d’entre eux et que la Culture doit être l’affaire du bizness, commerciale et rentable.

Ici à Stains, notre conception de la culture et de son accès à toute la population est d’une autre ambition politique. Nous croyons à une culture de qualité, populaire, solidaire, rebelle, critique et qui luttent contre les inégalités et les injustices. La culture est un droit fondamental.

 

Car que ferions-nous si demain :

Les actions artistiques menées par l’École municipale de Musique et de Danse, l’Espace Paul Éluard, la Maison du Temps Libre, le Studio Théâtre de Stains, les associations locales, les artistes en résidence, les centaines de talents locaux, étaient purement éliminés du paysage local ; ce serait une catastrophe, un recul démocratique d’une gravité que l’on pourrait vite mesurer.

En résumé l’attaque, les attaques du gouvernement et de la Droite contre les collectivités, comme le Département, auront des conséquences graves car de nombreuses actions culturelles sont en grande partie aidées et soutenues par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis et la Région Ile de France. Rappelons que l’État s’est désengagé depuis longtemps dans ce domaine comme dans d’autres d’ailleurs.

Je m’en arrêterai là sur le plan local, mais permettez-moi de dire quelques mots sur la grave situation que traverse le Conseil général de la Seine-Saint-Denis puisque je suis aussi conseiller général et Vice-président en charge de la jeunesse, des sports, de l’éducation populaire et de la culture de la paix. Des secteurs qui sont hors compétences obligatoires, donc menacés de disparaitre si la Réforme était mis en œuvre.

Je ne vous apprends rien sur le fait que l’avenir et le sort des Départements sont incertains. L’avenir et le projet de ville pour les habitants sont étroitement liés à ceux du Département.

Un chiffre accablant, à ce jour l’Etat doit à la Seine-Saint-Denis 640 millions d’euros depuis 2004, dans le cadre des transferts de charges non compensés et 177 millions pour 2009 !

C’est un hold-up institué par l’Etat dont les habitants sont les premières victimes.

La Taxe Professionnelle supprimée, cela revient à retirer entre 10 et 20 millions d’euros sur le Budget départemental.

L’Etat nous réclame 36 millions pour le ticket modérateur et en même temps  elle supprime la TP !

Mais de qui se moque-t-on ?

De plus si demain, comme le prévoie la réforme, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis se limitait simplement à ces compétences obligatoires (à savoir l’entretien des collèges, de la voirie et de l’action sociale) – ce que je refuse avec mon groupe – cela signifie concrètement la fin :

-      Du remboursement de 50 % de la carte Imagin’R pour TOUS nos collégiens, lycéens et étudiants de Stains,

-      De l’aide à l’achat d’un ordinateur pour les élèves de 6e,

-      Des aides et du soutien apportés au sport, à la culture et à la vie associative,

-      Des éducateurs de prévention spécialisé,

-      Des crèches et des PMI pour nos petits,

-      Des aides pour les rénovations urbaines de nos quartiers (Cités Jardins, Moulin neuf et Clos Saint Lazare…)

Pour conclure, il est de mon devoir, de notre devoir, en tant qu’élu bien ancré à gauche, en tant qu’élu progressiste et humaniste, en tant qu’élu communiste d’alerter les habitants sur la situation dramatique et inédite et l’impact réel sur leurs vies quotidiennes.

Il est hors de question d’aller chercher les solutions et les économies dans les services publics et les politiques volontaristes dont les habitants ont plus que jamais besoin !

L’argent, il existe en abondance ! il faut aller le chercher là où il se trouve, dans les capitaux et les banques. Entre le bouclier fiscal et les aides aux banques, il y a de quoi faire …

Il est aussi de notre devoir, de notre responsabilité de continuer à se battre pour créer les conditions d’une véritable alternative politique, avec les citoyens et les forces vives.

Il est de notre devoir de pointer clairement les responsabilités, mais il n’est pas question pour moi, pour nous, de rester les bras croisés et de dire qu’on n’y peux rien car c’est la faute des autres… oui c’est la faute des autres – Sarkozy et son gouvernement – mais il n’est pas question de nous résigner, car nous avons de l’ambition pour améliorer et changer la vie des citoyens. C’est une question de démocratie , de justice sociale et d’égalité républicaine.

Je sais que la Riposte du Peuple sera forte pour mettre à genoux la politique ultra libérale du gouvernement.

C’est pourquoi, ensemble, nous devons multiplier les initiatives populaires pour mettre fin à cette situation injuste et inacceptable.

Vous pouvez compter sur mon engagement et ma détermination.

 

Azzédine TAIBI.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 13:59

 Communiqué du"Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche" du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

 

Le Gouvernement veut mettre les collectivités locales à genoux!


Nous ne sommes pas les "Bourgeois de Calais" qui, pendant la Guerre de Cent ans, ont décidé de s’offrir en sacrifice au Roi d’Angleterre, Edouard III, pour sauver leur ville assiégée et affamée.

Ce jeudi 28 janvier, nous rendons, à 11 heures, devant le musée Rodin, Rue de Varennes, (tout prés de Matignon où nous demandons d'être reçus par les services du 1er Ministre), où est exposée une sculpture de Rodin, inspirée de ce fait historique. Nous montrerons notre détermination à ne pas remettre les clefs d'un Département que l'Etat veut mettre au pas!

Nous ne voulons pas nous rendre. Nous résistons, comme le font certains Présidents de Conseils Généraux, à la mise à mort de notre, (nos) Département(s).

Le Président du Conseil Général de la Seine Saint Denis tente d'équilibrer son budget 2010. Pour nous c'est impossible! Comment faire alors que l’Etat étrangle les collectivités pour leur faire rendre gorge! Tous ces transferts de charges non compensés alors que les besoins explosent et que les recettes baissent! Toutes ces décisions prises "en haut", sans un regard sur leurs conséquences pour la vie de celles et ceux qui souffrent!

 

Aujourd'hui il "manquerait" plus de 100 Millions d’€ pour boucler le budget de la Seine-Saint-Denis… Et l'Etat nous doit… 640 Millions d'€ ! Il ne faut pas céder!

 

La taxe professionnelle, seule contribution des entreprises à l'effort collectif local, et qui est notre principale ressource, vient d'être arbitrairement supprimée. (Entre 10 et 20 Millions d'€ de recettes en moins). Pire, une aberration fiscale, nous oblige à rembourser 36 Millions d'€!

 

C'est clair! Le Gouvernement pousse les collectivités territoriales à réduire leurs champs d’interventions pour devenir des exécutants de ses politiques de rigueur pour la population et de libertés totales pour le privé et les plus aisés. En nous coupant les vivres il cherche à nous obliger de supprimer toutes nos actions, utiles et reconnues,  dans les domaines de l’accueil de la petite enfance, de l'environnement, du sport, de la culture, du développement économique…

 

Elle n'est pas justifiée la carte Améthyste qui permet aux retraités de se déplacer à "très bas coût"? Ils sont inutiles les ordinateurs pour chaque élève qui entre en 6ème (et qui permettent aussi de réduire la fracture numériques pour des milliers de familles)? Ce n'est pas opportun de permettre à plus de collégiens de fréquenter la cantine? C'est superflu de rembourser la moitié de la carte Imagin’R pour les jeunes Séquanos-dionysiens… ? Et toutes ces démarches, ces évènements, ces lieux culturels et sportifs… c'est trop beau pour nous, pour notre jeunesse…?

 

Nos actions "obligatoires", notamment en matière sociale sont, elles aussi, menacées!

 

C’est inacceptable! Couper plus dans nos dépenses utiles, comme le préconise le Président du Conseil général, ce serait renoncer à tenir tête au Gouvernement et cautionner le démantèlement des services publics.

 

 

Toutes ces mesures que nous avons prises, alors que nous présidions le Conseil général, nous n'accepterons pas d'en priver la population!

 

Pour nous, c’est tout simplement inenvisageable tant les conséquences sociales seraient profondes et irréparables.

 

Nous refusons de mettre nous-mêmes en œuvre la politique de Nicolas Sarkozy.

 

Rédaction qui suit revue: Assez de rigueur pour la population alors que la bourse et les dividendes des actionnaires atteignent des sommets! La solution est dans la résistance et dans l’action avec la population. Les 640 Millions d'€ que l'Etat doit a la Seine Saint Denis doivent servir à équilibrer notre budget départemental!

 

L'Etat doit assumer sa responsabilité juridique et républicaine. Nous demandons d'être reçus par le 1er Ministre pour lui faire savoir!

 

 

                                                            Le Président du groupe

                                                                  Gilles GARNIER

 


Bally Bagayoko, Josiane Bernard, Hervé Bramy, Gilles Garnier, Stéphane Gatignon, Florence Haye, J. Jacques Karman, Pierre Laporte, J. Charles Negre, Nelly Roland-Iriberry, Jacqueline Rouillon, Abdel Madjid Sadi, Azzedine Taïbi, membres du groupe.

 

 

 

Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche. Conseil Général de la Seine Saint Denis.

Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.

Courriel: groupe-communiste-cg93anadoo.fr Blog: http://communistescitoyenscg93.net

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 14:15
Le sport est un droit

Des acteurs, du sport éducatif, associatif, fédéré, de l’éducation physique, des activités

physiques pour tous, des personnels de l’Etat, des élus, des syndicalistes n’acceptent
pas l’abandon du service public du sport et vous invitent à agir.
Un espace d’actions et de propositions est lancé depuis le 29 septembre 2009.
L’accès de la population à un service public du sport est un droit
Les activités physiques et sportives sont essentielles à la formation et à la santé de l’être humain à
toutes les étapes de sa vie. Elles contribuent à son épanouissement social, physique, mental. Au nom
de cette nécessité sociale, le domaine de l’éducation physique et des pratiques d’activités physiques et
sportives est considéré en France, depuis les années 1960, comme relevant de l’intérêt général et d’un
service public.
Des évolutions interpellent
A partir des années 1980, des changements importants sont intervenus dans l’organisation du sport et
les formes de pratiques. Le « sport », devenu mode de vie, recouvre désormais un éventail très large
de pratiques. Ce succès s’est accompagné d’une forte professionnalisation et commercialisation d’un
domaine jusqu’alors essentiellement amateur et associatif. Des questions sont devenues plus vives
concernant la violence, le dopage, la corruption, la marchandisation. Une crise morale s’est installée.
Ces évolutions questionnent le mouvement associatif et tous les acteurs publics confrontés aux
demandes de la population. Des millions de jeunes, de femmes et d’hommes restent aujourd’hui privés
d’accès aux pratiques. Le besoin d’un service public rénové n’a jamais été aussi fort.
L’Etat se désengage
De nombreux faits témoignent de l’abandon par l’Etat du service public du sport.
- Le démantèlement du ministère, des DDJS, des CREPS est lancé
- Quelques sports professionnels reçoivent des soutiens sans commune mesure avec ceux
consacrés à l’effort d’encouragement à la pratique de la majorité de la population.
- Priorité est donnée à un sport de haut niveau coupé de la pratique de tous.
- L’éducation physique et sportive à l’école, le sport scolaire et universitaire sont affaiblis.
- La vie associative sportive, faute de moyens, est en danger.
- L’intervention des collectivités territoriales dans le sport est menacée.

Agissons ensemble
N’acceptons pas cette situation.
Ouvrons un espace d’actions et de propositions, visant à refonder la place des APS, leur importance
dans la société, dans une perspective d’intérêt général.
Mobilisons-nous pour la construction d’un véritable service public du sport.
Le sport est un droit pour toutes et tous
Contact : lesportestundroit@gmail.com Paris, le 29 septembre 2009
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