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  • : Azzédine TAIBI
  • : Bienvenue sur mon blog. Il vous rendra compte de mon action et de mon engagement en tant qu'élu à la Mairie de Stains et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il vous informera de mes prises de position et des combats politiques que je mène au quotidien avec et pour les citoyens. Ce blog est aussi l'occasion de recueillir vos remarques et vos propositions pour construire une alternative politique. Alors sans plus tarder, bonne visite et à très bientôt !
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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 18:06

 

                                                                                               Le 14 février 2012

 



Monsieur Frédéric  MITTERAND


Ministre de la culture et

de la communication

 

Palais Royal

3 rue de Valois

75001 PARIS



Monsieur le Ministre,

 

Permettez-nous de vous faire part de notre effarement en apprenant la décision de la DRAC Ile de France de ne pas renouveler le conventionnement avec la compagnie « Studio Théâtre de Stains ».

 

Cette décision nous paraît totalement incompréhensible sur le plan strictement culturel. Le STS conventionné depuis 1985 n’a jamais failli à ses engagements. Bien au contraire, son audience, la reconnaissance de son action et la qualité de celle-ci, n’ont cessé de grandir et ce, bien au delà des limites communales. 

Vous n’ignorez pas, Monsieur le Ministre, que le STS a fait le choix courageux de résider dans une des villes les plus pauvres de la Seine-Saint-Denis, une ville où le revenu mensuel moyen par habitant est de 967€ alors qu’en région Ile de France il atteint 1788€. Dans une ville qui consacre pourtant plus de 7 % de son budget à l’action culturelle !

 

Le STS est véritablement ancré sur ce territoire défavorisé avec un public, véritablement populaire, qui remplit la salle à chaque représentation. Et chaque fois que le STS se produit ailleurs, en province, au festival d’Avignon, voire à l’étranger, les stanois en sont fiers car le STS donne de leur Ville une image valorisante qui contrebalance les clichés stigmatisants.

 

La signature du premier accord cadre préalable à l’élaboration d’un contrat de développement territorial, le 16 janvier dernier avec Monsieur le Premier Ministre, nous a donné beaucoup d’espoir puisque ce futur CDT porte sur le projet de « territoire de la culture et de la création ». « Ce projet doit mobiliser tous les acteurs culturels du territoire » déclarait à cette occasion Monsieur le Premier Ministre et il ne fait aucun doute, pour nous, que parmi les nombreux acteurs culturels du territoire de Plaine Commune, le Studio Théâtre de Stains fait dans l’excellence.

 

Vous-même, Monsieur le Ministre, lors de l’inauguration des nouveaux locaux de la DRAC Ile de France, vous déclariez « le projet du Grand Paris représente un formidable enjeu  de développement urbain, architectural, culturel et social. La politique culturelle a toute sa place dans cette grande ambition pour l’aménagement du territoire francilien » et vous avez souligné fort justement l’intérêt « d’inscrire la culture dans les enjeux de cohésion sociale, notamment à l’attention des quartiers sensibles et des population éloignées de l’offre culturelle ».


Pourquoi dès lors « couper les vivres » au Studio Théâtre de Stains ?  Quelle est la logique territoriale qui peut conduire à une telle décision ? Devrions-nous comprendre que sur l’autel de l’austérité, au nom du désendettement de l’Etat, doivent être sacrifiées les compagnies qui œuvrent dans les banlieues populaires quitte à aggraver l’exclusion et la ghettoïsation sociale ?

Vous, Monsieur le Ministre, qui attendez « des organismes du spectacle vivant qu’ils s’investissent davantage dans la lutte contre l’exclusion », vous qui appelez les DRAC a « faire en sorte que l’offre culturelle puisse trouver un public plus large et plus diversifié… dans une société parfois fragmentée, dans une société où la tentation du repli, parfois même du ghetto culturel, affleure trop souvent …», vous ne pouvez pas accepter que le sort d’une compagnie théâtrale soit tranché par des considérations comptables. Nous ne pouvons et nous ne voulons le croire.

 

Pour notre part, nous ne pouvons nous résigner à ce que le Studio Théâtre de Stains perde le soutien de l’Etat et soit ainsi contraint à réduire son activité à un moment où nous nous engageons dans un formidable défi de développement territorial avec tous les acteurs culturels. Nous vous demandons, Monsieur le Ministre, de bien vouloir nous recevoir dans les meilleurs délais possibles pour défendre auprès de vous une cause qui nous paraît noble et juste, celle du droit à la culture pour nos concitoyens.

 

Nous  vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

 

Michel BEAUMALE

Maire de Stains

Vice-président de Plaine Commune

 

Azzédine TAIBI

Adjoint au Maire délégué à la Culture

Vice-président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis

 

Marie-George BUFFET

Députée

Ancienne Ministre

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 10:56

photo sts

Communiqué du Studio Théâtre de Stains

 

Nous nous devons non pas tant de nous indigner que de réagir face à la décision prise par l’Etat de mettre fin à la convention qui le liait au Studio Théâtre de Stains depuis 1986. Cette mesure nous a été annoncée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) le 31 janvier 2012 sans qu’aucune négociation n’ait été envisagée. Il n’y eu qu’une décision brutale, arbitraire et sans appel.

 

Au-delà de la violence symbolique que représente un tel rejet, elle stigmatise un lieu, une ville, un département, une population. Comme écrit Bourdieu : en banlieue, l’Etat manifeste sa présence par son absence. Invisible.

 

D’autres artistes, dans ce bureau de la DRAC, ont rué dans les photocopieuses, menaçant de les jeter à la tête du directeur ; nous avons choisi de dire nos vérités, en fait, la vérité : en se désengageant, l’Etat confirme qu’il n’est pas, selon lui, concevable qu’une action artistique ait droit de cité à Stains. Il devient le seul prescripteur de la politique culturelle en niant aux collectivités leur capacité d’expertise, leurs sens de l’initiative et leur implication financière.                                                                         

 Nous avons pourtant cru que la DRAC était chargée de : « conduire la politique culturelle de l’Etat dans les domaines de la connaissance, de l’éducation artistique et culturelle, de l’élargissement du public, du soutien à la création, à la transmission du savoir, au développement durable, de la cohésion sociale ».                                                                       

Tout ce qui vient d’être énuméré, a été mis en œuvre, durant presque trente ans, par le STS, implanté à Stains dans le 93, une ville de 32 000 habitants située à   7 km de la capitale du capital, qui subit très durement les mutations profondes de notre société et où le droit à la culture se dispute aussi âprement que le droit à l’égalité citoyenne.

 

Violence symbolique toujours, qui génère parfois une violence urbaine. Certains, à bout d’arguments, brûlent des voitures. Nous choisissons de brûler les planches envers et contre DRAC, avec l’aide de ceux qui nous soutiennent.

Si vous souhaitez en être, une pétition attend votre signature et nous organisons une soirée pour en débattre tous ensemble le Mardi 6 Mars 2012 à 19h au Studio Théâtre de Stains.                                      

 

 

Studio Théâtre de Stains

19, rue Carnot

93240 STAINS

Tél : 01 48 23 06 61

Fax : 01 48 22 56 57

www.studiotheatrestains.fr

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 17:30

 

sport scolaireEntretien croisé très intéressant à lire entre Michel FOUQUET, secrétaire national du SNEP-FSU et de la FSU et Stéphane BONNERY, enseignant chercheur en sciences de l’éducation, responsable national du PCF. 

 

5 ans après l’élection de Nicolas Sarkozy, quelle est la situation actuelle de l’Éducation Nationale ? Quel est l’état de l’EPS et du sport à l’école ?

 

Michel Fouquet : Bien évidemment, il faut d’abord évoquer la casse organisée du service public d’éducation à travers les suppressions massives de postes, le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, la multiplication des heures supplémentaires et le développement de l’emploi précaire. Le mouvement syndical est quasi unanime à condamner ces choix politiques désastreux pour l’avenir du pays.

Mais, au-delà, c’est l’ensemble des réformes mises en place depuis 2007, dans le prolongement de la loi Fillon de 2005, qui vont à rebours de la nouvelle et nécessaire étape de démocratisation du système éducatif : citons entre autres le socle commun et le livret personnel de compétences, les réformes de l’enseignement professionnel, des lycées généraux et technologiques, de la formation des enseignants, la loi LRU pour l’enseignement supérieur…

Concernant l’EPS, elle a payé un lourd écot à cette politique : avec 2 départs en retraite sur 3 non remplacés, ce sont 13,5% du total des enseignants d’EPS qui ont disparu depuis 2004. Dans le même temps, les ministres successifs « communiquent » sans vergogne sur le développement du sport à l’école, proposant des dispositifs qui ont comme point commun de ne concerner qu’une petite partie des élèves, et d’être – en partie - confiés à des intervenants non-enseignants.

 

Stéphane Bonnery : La droite essaie d’avancer dans le sens de la stratégie de Lisbonne, réforme après réforme : elle défait le système scolaire précédent, mais ce démantèlement n’est pas une fin en soi et ne se réduit pas à des économies budgétaires ; elle construit une autre école, pour former le salariat conforme aux desiderata des capitalistes. Il s’agit pour eux d’une école focalisée sur la formation de ce qui est demandé par les patrons. Une part des effectifs avec une scolarité allongée, mais vidée des contenus et des formes pédagogiques qui développent l’esprit critique ; les autres élèves limités à une scolarité minimale :  le socle commun.

C’est un projet d’école qui renonce à une réelle scolarité unique car, pour la droite, il est inutile, voire dangereux, de permettre à tous de découvrir la même palette de connaissances, qui aident à construire sa personnalité en « sortant » de soi au-delà de ce que l’éducation familiale a conduit à découvrir et apprécier.

L’EPS entre dans ce cadre : les politiques en cours la voient de moins en moins comme un moyen de développer chez tous les élèves les mêmes agilités, les mêmes rapports au corps, la même réflexivité sur son propre corps et ses propres gestes, sur la disposition des partenaires et adversaires dans l’espace. On sent une orientation à développer le sport plutôt que l’EPS dans les écoles des quartiers populaires, à canaliser l’énergie, à occuper, à encourager les pratiques déjà connues uniquement dans des logiques de performance personnelle.

  

Que pensez-vous de l’évolution des rythmes scolaires préconisée par Luc Chatel et notamment du dispositif « cours le matin, sport l’après-midi » ?

 

Michel Fouquet : Pour le SNEP-FSU, ce que nous appelons le SPAM (sport l’après-midi), c’est d’abord un outil commode de communication ministérielle, mais c’est aussi un moyen redoutable de faire passer l’idée qu’il y a des disciplines scolaires fondamentales (celles du matin), et d’autres accessoires ou récréatives (l’EPS et les arts notamment). Logique redoutable, qui justifie à son tour l’intervention du secteur sportif et associatif dans le SPAM : ce n’est plus de l’enseignement, mais de l’animation sportive. Et,  au final, comment ne pas établir la relation entre la suppression massive d’enseignants d’EPS et ce SPAM qui entretient la confusion entre les temps « scolaire » et « périscolaire », entre enseignants chargés d’une discipline scolaire et animateurs issus du secteur associatif ou des collectivités ?

Dans le même temps, le SNEP est très attentif au développement du « sport pour tous », à la démocratisation des pratiques physiques et sportives. D’abord à l’école, qui seule concerne tous les jeunes, avec l’EPS et le sport scolaire, mais aussi dans l’offre sportive associative et fédérale, qui doit rester conforme à ses missions de service public.

 

Stéphane Bonnery : C’est une pièce du puzzle essentielle sur le plan stratégique pour la droite. Une fois supprimée la carte scolaire, une fois cassé le programme national de la scolarité unique en distinguant le socle commun des autres contenus réduits à des options, une fois réduits les postes de fonctionnaires nationaux… il leur reste à faire des écoles de niveaux. Des écoles de bas niveau et sans moyens autres que ceux des collectivités locales, justifiées avec des larmes de crocodiles pour soi-disant « s’adapter » aux élèves « en difficulté » en limitant les contenus enseignés au socle commun assurées par les enseignants (tant qu’il reste des fonctionnaires d’État, puis avec des contractuels), et en confiant l’après-midi à des animateurs.

Puis, d’autres écoles, avec des exigences plus ou moins grandes selon la population accueillie, les enseignants recrutés, selon les financements accordés par les collectivités et les sponsors, voire les familles.

Le prétexte des rythmes est une vraie mystification. Au nom de ce que certains enfants se fatiguent plus vite face aux activités scolaires, on réduit le nombre d’heures scolaires qui permettent de développer des capacités de concentration… On renonce donc à les préparer à faire des études longues. Avec du fiel caritatif et compassionnel, « ne les fatiguons pas trop, les pauvres… », on entérine l’inégalité de parcours qui se cache derrière l’idée de socle commun. Aux uns sciences, histoire et langues vivantes, aux autres du temps pour taper dans la balle ou faire de la danse de la façon qu’ils connaissent déjà.

Rappelons quand même que les pays qui pratiquent l’école le matin et le sport l’après-midi, avec un volume réduit de cours, ne sont pas des pays dans lesquels l’école a historiquement été chargée d’un objectif d’égalité. Cela mérite qu’on y réfléchisse.

  

Quelles propositions un gouvernement de gauche devra-t-il mettre en place en 2012 ?

 

Michel Fouquet : En écho à mes réponses aux deux premières questions, je dirais qu’il y aura nécessairement un volet « budget, moyens, postes » qui, avec son corollaire formation -initiale et continue - des enseignants, devra redonner de l’oxygène à un système éducatif asphyxié par la droite décomplexée.

Mais il faut aussi d’ores et déjà penser à redonner du souffle à notre École, un véritable souffle démocratique qui ne peut se satisfaire d’une alternance qui verrait la poursuite « en mieux » des réformes actuelles. L’alternative éducative doit reposer avec force l’idée d’une École de la réussite de tous, qui ne peut être celle du socle commun, de la suppression de la carte scolaire et de l’arrêt de la scolarisation « dès 2 an s ». Il faudra abroger les contre-réformes qui jalonnent le parcours de nos ministres successifs et mettre en place de toutes autres réformes capables d’assurer une réelle démocratisation.

Sur le champ de l’EPS et du sport scolaire, recréer les postes qui permettent d’améliorer les conditions de travail des jeunes et des enseignants, mettre fin aux dispositifs non pertinents, tels l’accompagnement éducatif sportif, le SPAM, et pour que tous en profitent, augmenter les horaires d’EPS, vers les 5 h pour tous (des étapes sont possibles). Dans le même temps, reprendre à bras le corps la question du sport dans la société, pour en faire un véritable outil de culture et de citoyenneté : développer un véritable sport pour tous à toutes les étapes de la vie. Le SNEP-FSU est prêt à y contribuer. Son initiative de fin mars « Sport demain, enjeu citoyen », vise aussi à peser sur les campagnes électorales qui s’ouvrent.

 

Stéphane Bonnery : Priorité à l’égalité et au combat contre l’échec scolaire, afin de préparer tous les enfants à suivre des études longues et à construire leur personnalité grâce aux acquisitions scolaires qui ne doivent pas être limitées à ce que les patrons jugent utiles.

Dans ce cadre, l’EPS doit viser les mêmes apprentissages pour tous les élèves, garçons et filles, de toutes les classes sociales.

Dès maintenant, il y a des batailles à mener qui peuvent rassembler des professions qui ne l’ont pas toujours été jusqu’à présent. Ainsi, le dispositif « école le matin, sport l’après-midi » menace à la fois les élèves et leurs parents quant aux conséquences inégalitaires, mais aussi les enseignants puisque c’est le moyen de supprimer les fonctionnaires d’État en transférant ces missions aux collectivités publiques et au privé. Mais cela concerne aussi les animateurs, qui ne doivent pas être considérés comme des sous-enseignants, l’éducation par les loisirs dans les temps non scolaires ayant toute sa valeur. Scolariser le non-scolaire et déscolariser l’école, c’est un jeu où tout le monde est perdant.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 00:00

mouvement de la paix-copie-1Communiqué du Mouvement de la Paix


"Le Mouvement de la Paix s’inscrit en faux avec la satisfaction exprimée par le président de la République, le chef du gouvernement et de nombreux responsables politiques, à propos du contrat d’exclusivité signé avec l’Inde pour la vente de 126 Rafales. « Il y a là un moment qui doit être de satisfaction pour l’ensemble des Français » selon François Fillon, Premier ministre. « Pouvons-nous être satisfaits de vendre des engins de mort ? Pouvons-nous nous ravir de participer à un transfert de technologie militaire ? » questionne Claude Ruelland, responsable de l’action contre le commerce des armes au Bureau national du Mouvement de la Paix.

L’avion Rafale est un avion polyvalent du point de vue de ses missions. Chasseur, intercepteur, il intervient également dans les missions d’appui tactique et stratégique. En clair, le Rafale est en capacité de porter des missiles à ogives nucléaires. « Est-il vraiment sérieux de vendre un tel avion à un pays détenteur de l’arme nucléaire et non signataire du Traité de non-prolifération nucléaire ? » questionne le responsable pacifiste.

Il n’y a aucune fierté à considérer les armes comme de banales marchandises. L’argument économique pour se réjouir de cette vente probable est fallacieux. Le programme Rafale a déjà été largement payé par les contribuables français. Et la plupart des avions ne seront pas fabriqués en France. Cela n’apportera pas grand chose aux salariés des industries de défense qui ont également le souci de diversifier leur production pour mettre leur savoir faire au service des réalisations civiles.

Pour le Mouvement de la Paix, la France, plutôt que de participer à la course aux armements devrait agir pour un désarmement général et complet, effectif et multilatéral. Les relations entre pays et entre peuples ne peuvent se construire que sur la confiance et le respect mutuel. Ainsi pour Claude Ruelland, « faire du commerce des armes un des piliers de notre stratégie économique est une erreur à la fois politique et humaine. La paix se nourrit de droit et de justice, pas d’engins de mort ». Depuis 2009, un traité sur le commerce des armes est négocié à l’Onu. Soutenu par 153 pays, ce traité doit garantir que les armes ne soient pas utilisées pour aggraver les conflits, la pauvreté et les atteintes aux droits humains. Le Mouvement de la Paix attend du président de la République et des candidats à l’élection présidentielle qu’ils s’engagent à ce que la France soutienne ce traité comme instrument international juridiquement contraignant."

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 00:00

loog.pngLa qualité de vie et le développement de stains ne doivent pas être sacrifiés pour le trafic aérien du bourget.


Après avoir reconnu l’intensité des gênes sonores subies par les Stanois, le Préfet de Région veut adopter un PEB (Plan d’Exposition au Bruit) qui empêcherait toutes nouvelles constructions d’habitats sur plus de 40% du territoire de Stains.


Nous ne pouvons renoncer ainsi à nos ambitions pour Stains ni laisser des milliers de stanois otages du trafic aérien.

Nous refusons d’être sacrifiés au profit du transport aérien de quelques riches hommes d’affaires. C’est au transport aérien de s’adapter et non l’inverse !

NOUS EXIGEONS :


1/ L’arrêt total des vols de nuit,
2/ L’arrêt des vols des appareils les plus vieux et les plus bruyants,
3/ Le transfert du trafic militaire,
4/ Le Pôle économique du Bourget doit évoluer dans le respect de son environnement et des potentialités de développement de notre ville dans le cadre du Grand Paris.

Une carte-pétition sera adressée par la Municipalité au Préfet de Région, en charge de la mise en place du nouveau Plan d’Exposition au Bruit.


Pour signer la pétition : site ville de Stains www.ville-stains.fr  ou bien la signer à l'accueil de la Mairie.

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 13:58

avatar-blog-1266937839-tmpphpM4dRXW  Les élu (es) du Front de Gauche 

du Conseil général de la Seine-Saint-Denis   

 

vous invite à une  rencontre - débat

 

              " L'humain d'abord, une boussole

 

                 pour le budget 2012 du Conseil général "

 

                              Vendredi 10 février - 18h30 à La Courneuve

                               Salle Philippe Roux 58 rue de la Convention

 

                              en présence de Henry Sterdyniak 

                               Co-président du collectif des économistes atterrés  

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 12:10

images-copie-5Déclaration des élu (es) du Front de Gauche du Conseil général

 

NOUS SOUTENONS FRANCE TERRE D'ASILE

 

 

 

Nous partageons la colère des représentants de l’association France Terre d’Asile, contraint de fermer 60 places d’hébergement pour les bénéficiaires de la protection internationale en Seine Saint Denis, faute de ressources financières suffisantes, l’Etat ayant supprimé son soutien. .
 
Disposé en 15 logements relais, ce dispositif avait largement fait ses preuves dans l’accueil de demandeurs d’asile, seuls ou en familles. La perspective de les conduire dans des dispositifs d’hébergements classiques déjà saturés en Seine Saint Denis est révoltante. Où vont-ils aller ? Dans la rue ? Le métro ? Un retour au pays ? C’est un très mauvais coup pour des hommes, des femmes et des enfants déjà fragilisés par un exil. 

Pour toutes ces raisons, nous demandons à L’Etat de revenir sur sa décision afin d’abonder, en moyens nécessaires, le retour au dispositif initial. Sans attendre, nous nous adressons au préfet, en ce sens. 

Nous sommes aux côtés de France Terre d’asile et les accompagnerons dans toutes les formes d’actions que ses responsables et ses bénévoles jugeront nécessaires.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 12:05
avatar-blog-1266937839-tmpphpM4dRXWVoici la déclaration des élu (es) du Front de gauche au Conseil général :

A l’approche du vote du budget et compte tenu de la gravité de la situation financière du département, notre groupe avait demandé à Claude Bartolone de recevoir l’ensemble des maires afin de les informer des perspectives de 2012. Cette rencontre a eu lieu le 26 janvier.

Après nous avoir exposé les fortes contraintes budgétaires du Conseil général liées notamment au désengagement financier de l’Etat et à une fiscalité injuste, Claude Bartolone a annoncé, comme une conséquence inéluctable, la suppression de toutes les aides à l’investissement aux villes (culture, sport, voirie) pendant 3 ans.

Prévoyant que la réaction des maires ne serait pas enthousiaste, il leur a remis une plate forme revendicative à  amender dans les semaines à venir.

Nous notons que cette plate forme, inspirée par le programme du PS, ne va pas jusqu’à mobiliser réellement les élu-e-s et la population contre les politiques gouvernementales qui asphyxient les collectivités. On est donc en droit de se demander si ce document n’est pas simplement un flambeau de « bonnes intentions » que Bartolone ne manquera pas de brandir dans le cadre des présidentielles et des législatives, se présentant ainsi comme le grand et unique défenseur de l’intérêt général sans pour autant aller jusqu’au bout du combat.

Quant aux mesures avancées, si certaines sont justes et recueillent notre approbation, elles restent très floues quant aux moyens de leur application et de vraies questions demeurent sur le type de fiscalité et sur le financement envisagé pour les collectivités… Bref, en ne donnant aucune indication sur la façon de battre en brèche les politiques d’austérité du gouvernement, cette plate-forme ne nous semble pas constituer une contre-attaque à la hauteur de la crise dans lequel notre département se trouve plongé.

D’ailleurs on peut s’étonner qu’au moment où le candidat du PS apparaît comme le probable futur président de la République, Claude Bartolone ne soit pas en capacité d’envisager autre chose que la rigueur pour notre département avec cette annonce d’un moratoire de 3 ans pour les villes. Serait-ce à dire qu’aucun changement n’est espéré ?

Considérant qu’il est au contraire de notre devoir d’élus de gauche de s’attaquer aux racines du mal qui plonge les collectivités dans la faillite au détriment des besoins humains des habitants, nous appelons à la résistance et à une large mobilisation de nos maires dans les semaines qui viennent pour porter haut nos revendications et construire ensemble de vraies propositions alternatives.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 18:28

ramziDimanche dernier à Stains à l'Espace Paul Eluard, devant une salle comble (plus de 500 personnes), l'Ensemble National de Musiques Arabes de Palestine a offert un concert d'une très grande qualité artistique devant un public qui a vibré sous le charme de la très belle prestation musicale.

Ce fût un moment inoubliable et exceptionnel !

Bravo à l'ensemble de l'orchestre et en premier lieu à Ramzi Aburedwan. 

Et hier soir à la Maison du temps Libre, Ramzi a présenté son film retraçant l'action musicale de son association "Al kamandjati" en direction des enfants des camps de réfugiés palestiniens.  Ce fût également un moment fort en émotion et le public a souhaité que le film soit diffusé très largement auprès de la population. A suivre !

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 16:50

ramzi

Pour sa tournée évenement en France, la Ville de Stains à l'immense privilège d'accueillir l'Ensemble National de Musiques Arabes de Palestine le :

 

Dimanche 29 janvier à 16h
Espace Paul Eluard
Gratuit - réservation au 01.49.71.82.25.

 

Créé en 2010 par Ramzi Aburedwan, son directeur artistique, l’Ensemble National de Musiques Arabes de Palestine vise à redonner vie à l’héritage musical arabe.

 


L’Ensemble interprète de la musique arabe classique : samaiat, longat, muahsahat, des morceaux de Farid el Atrash, Mohamad Abdel Wahab, Riyad Sunbati, Mohamed el Kasabgy, Umm Kulthum, Ismahan, Layla Morad, Sabah Fakhri, ainsi que des compositions écrites spécialement pour l’ensemble.

 

L'ENMAP (25-30 membres) regroupe parmi les meilleurs talents de toute la Palestine – Ramallah, Hébron, Jénine, Haifa, Nazareth, Tulkarem, Naplouse, les camps de refugiés d’Al Fuwwar, Arrub, Al Amari, et du Golan. Les musiciens Palestiniens ont beaucoup contribué à la tradition culturelle et musicale arabes pendant les premières décennies du 20ème siècle, et l’Ensemble de la Radio de Jérusalem en était l’un des meilleurs exemples: les musiciens les plus renommés de l’époque faisaient partie de cet ensemble. Malheureusement, cette tradition s’est progressivement effacée avec la catastrophe de 1948, et le dynamisme des musiciens Palestiniens en a été fortement affecté.

L'ENMAP tente donc non seulement de raviver cet héritage un peu oublié, mais aussi de présenter un nouveau répertoire de musique arabe classique, créé par des musiciens Palestiniens et Arabes contemporains, et qui n’a pas encore été exposé au public.

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