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  • : Azzédine TAIBI
  • : Bienvenue sur mon blog. Il vous rendra compte de mon action et de mon engagement en tant qu'élu à la Mairie de Stains et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il vous informera de mes prises de position et des combats politiques que je mène au quotidien avec et pour les citoyens. Ce blog est aussi l'occasion de recueillir vos remarques et vos propositions pour construire une alternative politique. Alors sans plus tarder, bonne visite et à très bientôt !
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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 14:16

Mardi 15 novembre, à l'appel du Front de gauche (PCF, PG, FASE, Alternatifs...), soyons nombreux à manifester devant le siège de BNP-PARIBAS à Pantin !

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 19:28

CIMG8206.JPG Monsieur le Député-maire honoraire,

Chers collègues élus,

Mesdames et Messieurs les responsables des associations,

Mesdames et Messieurs les responsables des associations d’anciens combattants,

Les élèves et enseignants du collège Joliot-Curie,

Mesdames et Messieurs,

 

(Sur la photo les élèves du collège Joliot-Curie)

 

Tout d’abord au nom de la municipalité, je tiens à féliciter l’excellent travail de mémoire mené par l’ANACR avec son Président Michel Leman, le CCJ, le collège Joliot-Curie avec ses élèves et ses professeurs, en particulier Martine et Didier.

Ils se sont rendus il y a quelques jours à la commémoration de Châteaubriant.

 

Je tiens aussi à féliciter Monsieur Garnier qui vient de recevoir le diplôme d’honneur pour ses actions pendant la seconde guerre.

 

Le 11 novembre de chaque année, dans chaque commune de France, devant chaque monument, devant tous ces noms qui s'alignent sous nos yeux, la même émotion s'installe. La même gravité. C’est le moment du recueillement.

 

Sur ces longues listes qui ornent les monuments aux morts, il n’est pas rare d’y relever des fratries entières, parfois le père et le fils, bien rares sont les familles qui n’ont pas perdu un enfant, un mari.

 

9 millions de morts pour l’ensemble des nations engagées dans le conflit, 8 millions d’invalides et mutilés.

Pour la France avec 1.400 000 soldats tués au combat, c’est 10 % de la population masculine, un combattant sur 3. Il faut y ajouter bien sur les nombreuses victimes civiles, femmes, enfants et vieillards.

Ce sont aussi 1,6 million d’Allemands, 1,8 million de Russes, 1,4 million d’austro-hongrois, une moyenne quotidienne de 6000 morts.

 

Une guerre particulièrement meurtrière. Une guerre moderne, hélas, avec l’emploi d’une artillerie très puissante et destructrice, l’utilisation pour la première fois dans l’histoire de l’humanité des redoutables armes chimiques, les premières opérations d’extermination et de déportations planifiées dont furent victimes notamment environ un million d’arméniens.

 

Mesdemoiselles, mesdames, messieurs,

 

Il y a 93 ans, le 11 novembre 1918, dans la clairière de Rethondes, au cœur de la forêt de Compiègne, une des plus grandes tragédies du XX siècle prenait fin.

Le fracas des canons et le sifflement des obus se taisaient enfin sur le front occidental, dans les campagnes, les villages et les villes dévastés par plus de quatre années de guerre.

 

Le camp des Empires centraux sortait de la guerre défait, tandis que celui de l'Entente remportait la victoire, pour autant qu'on puisse utiliser ce mot pour un aussi sinistre résultat.

 

Car l’armistice ne sonne pas la fin des souffrances ; parmi les survivants, nombreux doivent réapprendre à vivre avec d’horribles mutilations, ceux notamment qu’on appellera les « gueules cassées », d’autres ne survivent pas à leurs blessures, des orphelins ne connaîtront jamais leurs pères.

 

Le Pays doit se reconstruire, le retard économique est considérable même si les industriels de l’armement ont réalisés d’immenses fortunes.

Des centaines de milliers d’hectares des zones de combats ne sont plus cultivables et aujourd’hui encore, on retrouve enfoui dans le sol des obus, des mines, des engins pouvant encore donner la mort.

 

Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la «der des der».

 

Car ils pensent qu'après cette expérience, jamais une humanité raisonnable ne pourrait envisager de retomber à un tel degré d'abomination et de « feu ». Il n'allait hélas pas en être ainsi.

 

Dans l'Italie victorieuse mais épuisée par la guerre, le mouvement fasciste de Mussolini prend le pouvoir dès 1922. Dans l'Allemagne vaincue, la défaite ouvre la voie aux nazismes.

Et en effet, après le krach boursier de 1929, la crise économique généralisée ouvre de nouveau la marche à la guerre.

 

Alors, aujourd’hui, en ce 11 novembre, mesurons combien il est important de nous souvenir. Combien il est vital de rappeler à chacun, aux plus jeunes en particulier, toute l’horreur de la guerre.

Les jeunes esprits, vierges de l’expérience atroce des conflits armés, doivent comprendre que cette guerre, ce n’est pas seulement des images d’archives, un chapitre des manuels d’histoire.

 

Des hommes l’ont vécu dans leur chair et si les derniers poilus ont malheureusement disparu, vous avez peut être entendu leurs dernières paroles qui n’étaient que dégoût de la guerre, de la violence. 

Mais aussi des femmes et des jeunes filles qui ont dû assumer le quotidien familial et pour certaines d’entre-elles ont étés réquisitionné pour la fabrication de l’armement.

 

Dans une guerre, au fond, les peuples vainqueurs ou vaincus, sont toujours perdants.

 

93 ans plus tard, les enseignements de la guerre sont encore à tirer. Ici ou là dans le monde, les grandes puissances continuent à régler les problèmes par l’usage de la force, par des opérations militaires, en dressant des murs, en provoquant des fossés de haine, en fabriquant des armes de plus en plus meurtrières.

 

La mémoire de la Première Guerre mondiale doit être une mémoire agissante. Elle doit nous guider, dans les choix politiques qui sont les nôtres. Elle doit prévenir les tentations qui hantent notre époque - l'extrémisme national, les propagandes morbides de la défiance et de la haine. C'est la condition même de notre liberté.

 

C'est dans la pleine reconnaissance des lumières et des ombres du passé que notre nation s'instruit et se grandit. Les peuples courageux, les peuples lucides, les peuples libres connaissent leur histoire !

Ils savent l'étudier et l'approfondir; ils savent l'honorer et la partager ; ils savent la juger et la condamner parfois ; l'occulter, jamais !

 

Aujourd'hui, en cette période de nouvelle crise financière, le système capitaliste montre qu'au fond il n'est pas moins fou en 2011 qu'il ne l'était en 1914, en 1929 ou en 1939.

 

La spéculation boursière, les sub-primes, l’obsolescence du système monétaire international, les pays ruinés, la crise alimentaire, la crise énergétique et environnementale, constituent les formes actuelles d’un affrontement mondial qui fait subir aux peuples du monde entier des conséquences terribles : guerres, famines, faillites d’entreprises, chômage qui ne cesse de durer et s’envole, ségrégations urbaines et sociales qui nourrissent toutes les discriminations.

 

Ce système aberrant, injuste, basé sur la recherche effrénée du profit, de l’argent pour l’argent, comporte toujours pour l'humanité la même menace de plongée dans la barbarie.

C'est aussi de cela qu'il faut se souvenir aujourd'hui, lorsqu’il faut tirer les leçons de cette première guerre mondiale.

 

Faisons en sorte que le souvenir de cette guerre de 14–18 nous aide à construire un monde de paix et de solidarité entre les peuples et les nations.

 

Vive la fraternité !

Vive l’égalité et la solidarité !

Vive la Paix !

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 15:03

Voeu voté au Conseil municipal du mercredi 9 novembre 2011 :

 

images-copie-2Depuis 63 ans les palestiniens vivent sans Etat, leurs territoires sont occupés depuis 1967, leurs terres sont colonisées. Le peuple palestinien a vécu avec douleur plusieurs guerres et conflits de tous genres. Ce peuple aspire plus que jamais à une paix juste et durable.

 

La reconnaissance de l’Etat palestinien est un élément crucial sur le chemin de cette paix. Rien ne doit être négligé pour y contribuer. La ville de Stains, forte de sa tradition de solidarité et de coopération avec cette région du monde, participe à sa manière au mouvement mondial pour la reconnaissance de l’Etat palestinien. Le Conseil Municipal en séance du 26 mai 2011 a voté un vœu pour exiger la reconnaissance de l’Etat Palestinien.

 

Depuis que les palestiniens ont demandé la reconnaissance de leur Etat, cette démarche a fait grand bruit et a conquis l’approbation des peuples du monde entier.

Alors, que la demande de la Palestine d’intégrer l’ONU comme membre à part entière est en discussion au Conseil de Sécurité, l’Autorité Palestinienne a gagné une grande victoire le 31 octobre dernier en intégrant en tant qu’ « Etat membre » l’UNESCO.

 

En effet, une très large majorité des pays du monde ont décidé de soutenir et de reconnaitre l’Etat palestinien, répondant positivement à la demande d’adhésion de la Palestine à l’UNESCO. Il est à noter que la France s’est jointe aux pays ayant voté pour la reconnaissance de l’Etat palestinien à l’UNESCO. Le Conseil Municipal salue cette décision et espère qu’il en sera de même au Conseil de Sécurité de l’ONU.

 

Au-delà de la victoire symbolique qui montre la condamnation quasi unanime des pays du monde (excepté les alliés des Etats Unis d’Amérique) cette adhésion va pouvoir permettre de sauver et de restaurer des éléments cruciaux de la culture palestinienne et mondiale.

 

En rejoignant l’UNESCO, la Palestine pourra proposer que certains sites soient classés comme patrimoine mondial de l’Humanité en Palestine. C’est le cas pour l’église de la nativité à Bethleem comme du tombeau des Patriarche à Hébron. Si ces sites deviennent classés, il sera de plus en plus compliqué pour les colons israéliens de s’implanter à proximité de ceux-ci.

 

Les répercussions de la part des Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique et d’Israël sont à la hauteur de la victoire remportée. Suppression de la subvention américaine à l’UNESCO (soit 25% du budget de l’UNESCO) ainsi que la subvention israélienne, gel (provisoire) du transfert des recettes des taxes destinées à l’Autorité Palestinienne et construction de 2.000 nouveaux logements dans les colonies (notamment près de Bethleem).

 

Cette attitude est irresponsable et intolérable de la part de pays démocratiques. Au nom de l’intérêt privé de ces Etats, l’UNESCO et à travers elle l’accès aux sciences, à l’éducation et à la culture se trouvent en danger. C’est dire l’aveuglement qui prédomine les dirigeants de ces pays alors que plus que jamais les peuples du monde exigent la paix. En plus d’être injuste ces décisions sont disproportionnées. Quelles sanctions prendront ces Etats quand les États-Unis se verront obliger de mettre leur Veto à l’adhésion de la Palestine à L’ONU ? Comment feront-ils payer au peuple palestinien quand ce dernier acquerra le statut d’ « Etat non membre » de l’ONU ?

 

Cette décision est donc aussi une victoire car elle ne permet plus aux Etats-Unis de se placer comme un arbitre « impartial » du conflit en faisant tomber le masque du soutien indéfectible du Gouvernement américain aux politiques belliqueuses et colonisatrices du gouvernement israélien le plus à droite de l’Histoire.

 

Le Conseil Municipal appelle à continuer ce long combat engagé vers la liberté d’un peuple et vers son droit à s’autodéterminer. C’est pourquoi le Conseil Municipal renouvelle sa volonté de voir la France approuver la demande de la Palestine d’intégrer l’ONU à part entière au Conseil de Sécurité et à l’Assemblée Générale de l’ONU. palestineunesco

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 23:00

precarite_scalewidth_630.jpgDans son rapport, le Secours catholique relève une augmentation de la pauvreté, due à la crise.

 

De plus en plus de pauvres, souvent jeunes, étranglés par des fins de mois difficiles. C’est le nouveau visage de la précarité qui se dessine en France, selon le rapport annuel du Secours catholique rendu public mardi. Une année 2009 marquée par la crise économique qui est venue encore un peu plus fragiliser certaines catégories de la population.

 

 

Les chiffres. En 2009 et pour la seconde année consécutive, le nombre de personnes accueillies par le Secours catholique est repartie à la hausse pour atteindre les 1,48 million de personnes, soit 80.000 de plus qu'en 2008. Dans 94% des cas, les personnes aidées vivent sous le seuil de pauvreté, établi à 950 euros par mois. La pauvreté en France touche aussi de plus en plus de jeunes : 11% ont moins de 25 ans, la moitié à moins de 40 ans.

 

Les actifs touchés. Les familles monoparentales ne sont plus les seules touchées par la crise. Dans son rapport, le Secours catholique relève que la part des couples avec enfants augmente (21,8% des situations rencontrées par l’association contre 20,5% en 2008). Phénomène alarmant : les actifs représentent 62% des personnes accueillies par l’association dont 41,9% qui cherchent un emploi.

 

Les ressources. Point commun à toutes ces personnes : l'extrême faiblesse de leurs ressources, insuffisantes pour faire face aux dépenses courantes, encore plus aux dépenses imprévues. En décortiquant les budgets de 1.163 ménages vivant non pas dans la grande exclusion mais dans une "pauvreté ordinaire", le Secours catholique évalue le revenu mensuel médian à 759 euros hors aides au logement.

La répartition des dépenses. Les frais incompressibles, tels que le logement, l'énergie, le transport, ceux liés aux enfants, représentent pour les ménages en difficulté une part très élevée de leur budget, en moyenne 515 euros, soit 68% du budget. A cela, s'ajoutent les dépenses dites "souples" comme l'alimentation et l'habillement puis les dépenses dites "exceptionnelles" qui concernent la santé, l'entretien du logement et encore le véhicule. A la fin du mois, en moyenne, le compte courant est à moins 141 euros. Une pauvreté qui s’explique par "la faiblesse des revenus" explique Pierre Levené, secrétaire général du Secours Catholique.

Les propositions. Fort de ce constat, le Secours catholique dresse une liste de propositions bien connues depuis des années : relever les minima sociaux et revaloriser les aides publiques au logement, favoriser les contrats à temps plein et la formation. Et pour les ruraux, "créer un environnement plus porteur" avec davantage de places en crèche et des moyens de transports plus accessibles (transports publics ou financement via des microcrédits de véhicules).

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 22:32

precarite-etudiant-aide-alimentaire-MAXPPP-930620 scalewidt"Une génération précaire". Le Secours    Catholique publie mardi son rapport annuel sur la pauvreté en France. Et son constat est alarmant : la situation des personnes en difficulté continue de se dégrader et les plus touchés sont les jeunes. Les 18-25 ans sont confrontés à un risque de pauvreté plus élevé que leurs aînés.

La précarité, un cercle vicieux familial

Le président du Secours Catholique, François Soulage, dénonce d'ailleurs un cercle vicieux dans lequel sont enfermés de nombreux jeunes. Selon lui, "les jeunes en difficulté viennent fortement de familles en difficulté". Or, un jeune en difficulté ne peut pas prendre son indépendance, et reste donc dans sa famille.

Une prise en charge qui devient un poids supplémentaire au sein de ces foyers modestes puisqu'ils ne perçoivent plus d'allocations familiales pour ces jeunes. "La pauvreté des jeunes est aussi celle de leur famille", analyse François Soulage.

"J’ai d’abord voulu travaillé pour pouvoir obtenir de l’argent"

Amélie, 23 ans, est l'une des tristes icônes de cette jeunesse précaire. Après avoir quitté le collège en quatrième, elle a rompu les liens avec sa famille. Elle vit aujourd'hui avec son fils Arthur dans un centre d’hébergement pour mère célibataire du Secours catholique, après avoir enchainé les séjours chez des amis ou dans des hôtels.

Aujourd'hui sans emploi, Amélie n'a pourtant pas chômé. "J’ai travaillé dans la restauration, c’est un métier assez compliqué", témoigne-t-elle, avant de raconter la succession de stages et de bilans de compétence pour retrouver un travail. "Je suis restée deux ans puis j’ai dû arrêter pour des problèmes de santé", explique-t-elle, avant de revenir sur son parcours : "ça ne s’est pas bien passé parce que je n’ai pas pris le temps. J’ai d’abord voulu travaillé pour pouvoir obtenir de l’argent".

Plus diplômés mais plus précaires

Le rapport du Secours Catholique pointe également un paradoxe : les jeunes sont plus diplômés que les précédentes générations mais sont pourtant plus précaires. Selon les chiffres de l'Insee, cités par l'association, "le taux de pauvreté des jeunes de 18 à 24 ans est de 22,5 %", alors que celui de la population globale atteint 13,5 %.

Cette précarité touche aussi bien le logement ou l'emploi - qui les empêche d'avoir un revenu stable. Si les 18-25 ans sont moins endettés que leurs aînés, ils ont plus de mal à boucler leurs fins de mois et plus de 25% d'entre eux connaissent des découverts bancaires.

Maintenir les allocations plus longtemps

Pour enrayer cette spirale, le Secours Catholique propose de maintenir les allocations familiales "jusqu'aux 20 ans du dernier enfant rattaché au foyer". L'association suggère également de créer "une allocation de soutien à l’autonomie des jeunes" et d'étendre le RSA activité "à tous les jeunes en situation de travail dès 18 ans".

Seule note positive, la situation des jeunes s'améliore à partir de 25 ans. "Sans doute est-ce dû au fait que, passés 25 ans, ces jeunes peuvent être en couple et donc disposer à deux de ressources plus importantes que lorsqu’ils vivent seuls", analyse François Soulage.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 22:26

Aujourd'hui, lundi 7 novembre, Jean-Luc Mélenchon était l'invité du journal de 13h sur France 2. Après les déclarations scandaleuses de Fillon, détaillant les nouvelles mesures du plan de rigueur, le candidat du Front de Gauche réagit et avance ses propositions de relance de l'activité et de planification sociale et écologique.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 22:05

L’annonce par Fillon d’un plan de rigueur 2 est un scandale et une provocation pour le Peuple !

Cette annonce n’est évidemment pas une surprise mais démontre une fois de plus l’acharnement de la Droite à vouloir s’attaquer et à faire payer les classes populaires de notre pays.

Ce  plan est un cadeau de plh-20-2575226-1314251496.JPGus pour les riches et conforte le soutien inconditionnel de la Droite au grand capital et à la finance. Et on nous ressort toujours le même refrain : Par souci de solidarité nationale, chaque Français doit contribuer à ce plan de rigueur.

Une nouvelle fois la solidarité est attaquée sur tous les fronts : l’accélération de la réforme de la retraite, gel des prestations sociales qui ne sera plus indexée sur l’inflation, réductions des dépenses de santé, diminution du pouvoir d’achat…

En résumé, on fera payer encore la facture de la crise aux classes populaires, et ce ne sont pas les plus riches qui vont la supporter.

Ce sont les services publics, la santé, l'éducation, l'environnement, la sécurité et le logement social qui vont en faire les frais.

J’imagine déjà les conséquences désastreuses pour les familles stanoises qui devront subir ce plan de rigueur inique et indigne.

L'heure est à la mobilisation populaire ! car d’autres choix politiques sont possibles.

Azzédine TAIBI

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 22:16

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 21:46

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Comment ne pas se réjouir de cette très belle victoire : Les Palestiniens sont devenus lundi membres à part entière de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), réalisant ainsi une percée diplomatique significative. Les Palestiniens y voient la possibilité d'un premier succès dans leur démarche d'adhésion à l'ONU en tant qu'Etat membre à part entière.

 

"La Conférence générale, qui réunit l'ensemble des Etats-membres, décide de l'admission de la Palestine comme membre de l'Unesco", indique la résolution adoptée par 107 voix pour, 52 abtentions et 14 voix contre, parmi les pays présents. "Ce vote permettra d'effacer une infime partie de l'injustice faite au peuple palestinien", a déclaré le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Ryiad al-Malki. Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Canada ont voté contre, tandis que l'Italie et le Royaume Uni se sont abstenus. La quasi-totalité des pays arabes, africains et latino-américains se sont prononcés pour l'adhésion. La France, qui avait émis de sérieuses réserves sur la démarche palestinienne à l'Unesco, a finalement voté pour l'adhésion.

Cette approbation est avant tout symbolique. Un changement de statut à l'Unesco permettrait principalement à la Palestine de déposer des demandes de reconnaissance au Patrimoine mondial de l'Humanité pour des sites dans les territoires palestiniens occupés par Israël. Les sites proposés sont Bethléem, lieu de naissance du Christ, Hébron, pour le Caveau des Patriarches - la mosquée d'Ibrahim (nom musulman d'Abraham) et Jéricho. Les Palestiniens n'avaient jusqu'à présent qu'un statut d'observateur à l'Unesco.

Les Etats-Unis avaient menacé, en cas de vote positif, de suspendre leur contribution financière à l'Unesco, qui représente aujourd'hui 22% du budget de l'agence. Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière, en l'absence d'accord de paix avec Israël.

Le vote à l'Unesco s'est déroulé de plus dans un contexte de regain de violence entre Israël et les Palestiniens de la bande de Gaza. Douze Palestiniens ont été tués durant le week-end lors de raids israéliens.

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 20:23

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  Je vous invite à lire cet article publié le lendemain de la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis, du journaliste indépendant américain DAVE LINDORFF - auteur de Killing Time (2003), ouvrage juridique de référence sur l’affaire Mumia Abu-Jamal. Il nous livre les enjeux de la nouvelle situation judiciaire et nous donne son analyse. Vous trouverez ci-après la traduction de cet article.

La Cour Suprême valide la décision de la Cour Fédérale du 3ème Circuit (Philadelphie) annulant la condamnation à mort de Mumia Abu-Jamal.

Voici ma prédiction : Seth Williams, le procureur de Philadelphie, va très vraisemblablement décider de ne pas requérir une nouvelle condamnation à mort contre Mumia Abu-Jamal, le journaliste mondialement connu, ancienne Panthère Noire qui a déjà passé presque trente ans de sa vie dans un couloir de la mort surpeuplé.

Le choix appartient toutefois à Williams - après la seconde décision de la Cour Suprême - de contester ou non la décision des trois juges de la Cour d'Appel Fédérale du 3ème Circuit, qui elle-même, sur injonction de la Cour Suprême des Etats-Unis, a réexaminé et confirmé sa décision antérieure d'annuler la condamnation à mort de Mumia Abu-Jamal.

Depuis des années, notamment depuis la décision cruciale (2001) du Juge Fédéral William Yohn annulant la peine de mort de Mumia Abu-Jamal suite aux instructions erronées données aux jurés (on leur a remis un formulaire inexact), Abu-Jamal est pourtant resté soumis au régime brutal de l'enfermement et de l'isolement de la prison de SCI Greene. C'est une « super-max » de Pennsylvanie - c'est-à-dire une prison à quartiers de haute-sécurité - où les prisonniers, Abu-Jamal et tous les autres condamnés à mort, n'ont droit à aucun contact physique avec leur famille et leurs amis proches. Les visites ont lieu dans des cabines où prisonniers et visiteurs sont séparés par une vitre blindée, le prisonnier menotté (1), par pure barbarie puisqu'il n'y a aucun risque qu'il s'échappe. Depuis dix ans il n'est maintenu dans ces conditions inhumaines par l'acharnement d'un procureur déclarant que tant que durerait la procédure d'appel il resterait dans les mêmes conditions d’incarcération que s'il devait être très prochainement exécuté.

Maintenant il n'y a plus aucune raison ni aucune excuse pour maintenir Mumia Abu-Jamal dans l’enfer du couloir de la mort.

Actuellement, pour qu'il soit à nouveau condamné à mort, le procureur doit ordonner un nouveau procès sur la partie condamnation, avec la mise en place d'un nouveau jury qui entendra les arguments avancés à la fois par la défense et l'accusation pour qu'il soit, à nouveau, condamné à mort, et confirmer ainsi le verdict de 1982: peine de mort pour le meurtre d'un policier blanc de Philadelphie, Daniel Faulkner. A ce stade de la procédure il n'existe plus aucune autre alternative juridique, toutes les autres procédures d'appel ont été épuisées et successivement rejetées par les Cours fédérales.

De fait, les chances sont minces pour le Procureur d'obtenir un nouveau procès sur le choix de la condamnation (qui ne peut être que peine de mort ou prison à vie).

Trente ans de couloir de la mort et jamais de procès équitable !

Maureen Faulkner, la veuve de Daniel Faulkner - qui a fait campagne sans relâche pour que Mumia soit exécuté - a déclaré après la décision de la Cour Suprême « qu'elle se demandait s'il n'était pas temps de mettre un terme à ce drame qui dure depuis des années ». On dit même qu'elle s'inquiète du coût exorbitant d'un nouveau procès pour la ville de Philadelphie et souligne que « la plupart des témoins importants sont décédés ». D'autre part, elle ne souhaite pas donner à Abu-Jamal l'occasion de faire encore la une des journaux.

Ce qu'elle ne dit pas, mais que le procureur Williams sait surement, c'est que si un nouveau procès en condamnation a lieu, dans cette affaire déplorable, il est probable qu'aujourd'hui, à Philadelphie, un nouveau jury ne pourrait pas, à nouveau, condamner Mumia Abu-Jamal à mort. D'abord, il serait quasiment impossible pour un procureur lui-même afro-américain - c'est le premier procureur afro-américain de Philadelphie - de choisir un maximum de jurés blancs, comme l'a fait le procureur en 1982 (2), ce qui était pratique courante pour les délits graves et les meurtres jusqu'en 1986, date à laquelle la Cour Suprême a jugé inconstitutionnelle cette pratique abominable qui s'apparentait au lynchage. D'autre part, depuis trente ans, Abu-Jamal est un prisonnier modèle : il a passé une licence puis obtenu un doctorat bien qu'enfermé dans le couloir de la mort; il a écrit plusieurs ouvrages très remarqués comme En Direct du Couloir de la Mort où il décrit l'horreur de la vie dans l'attente de l'exécution et tout le poids économique du lobby des prisons (plus connu sous le nom de prison industrial complex). Et de plus, il a purgé une peine de trente ans de prison et restera sans doute condamné à la prison à vie, même s'il ne risque plus d'être exécuté. Cette peine serait vraisemblablement considérée comme suffisante par le nouveau jury qui aurait à se prononcer à l'unanimité (condition requise pour ce verdict) pour une re-condamnation à mort de Mumia

Mais je pense qu'il existe aussi une autre raison qui fera réfléchir Williams avant d'organiser un nouveau procès : la peur qu'une nouvelle audience ne conduise à un nouveau procès sur le fonds du dossier qui mettrait en cause la culpabilité établie en 1982 à partir d’arguments fallacieux …

Car s'il y a un procès sur le choix de la peine, les avocats de Mumia Abu-Jamal réfuteront la thèse de l'accusation selon laquelle Abu-Jamal a non seulement tué le policier Faulkner, mais qu'il l'a fait de façon délibérée, préméditée et barbare. La défense d'Abu-Jamal ferait alors comparaître des témoins (certains présents au procès de 1982 et d'autres retrouvés par la suite) qui mettront à mal la sincérité des témoignages produits par l'accusation lors du premier procès..

Penons par exemple la présentation des faits par l'accusation qui décrit l'homicide comme 'l'exécution' de Faulkner par Abu-Jamal, debout au-dessus de sa victime allongée sur le trottoir, pendant qu'il lui tire quatre balles dans la tête à bout portant, l'atteignant entre les deux yeux … Avec le concours de mon collègue Linn Washington, nous avons réalisé un tir identique l'an dernier. Notre démonstration et notre conclusion sont sans appel : cette histoire était une pure invention car trois des balles n'ont pas atteint Faulkner et il n'y a aucun impact de balles sur le trottoir en béton près des tâches de sang laissées par le corps de Faulkner gisant sur le sol, ce qui rend impossible la version du témoin de l'accusation. Le témoin en question, un jeune blanc, chauffeur de taxi, nommé Robert Chobert, a affirmé, à la barre, qu'il avait garé son taxi juste derrière la voiture de police de Faulkner. On a dit que la fusillade avait eu lieu sur le trottoir, à la hauteur des deux voitures situées devant celle de Chobert, impliquant qu'il avait tout vu assis au volant de sa voiture, garé derrière la voiture de police garée devant lui, elle-même garée devant la Coccinelle Volkswagen appartenant à Billie Cook, le jeune frère d'Abu-Jamal. Et tout ceci de nuit, avec le gyrophare et les feux arrière de la voiture de Faulkner clignotant devant lui ! De surcroît, il n'existe aucune photo de la scène du crime montrant le taxi de Chobert garé derrière la voiture de Faulkner, et il est donc très vraisemblable qu'il n'ait rien vu du tout !

A l’évidence, la défense pourrait contester alors les déclarations de l’accusation selon lesquelles, « cet homme (Chobert) n'a aucune raison de mentir ». En fait, il en a beaucoup ! En 1982, suite à une décision délibérée du Juge Sabo en charge du procès, les jurés n'ont jamais su que Chobert - au moment des faits chauffeur de taxi - n'avait ni permis de conduire ni licence. C'étaient des faux car il avait été condamné pour ivresse au volant et encore en liberté conditionnelle pour avoir lancé une bombe incendiaire dans une école primaire ! Enfin, ce n'est qu'en 1995 (treize ans après le procès) que la défense apprend que Chobert a demandé au procureur « s'il peut régler son problème de permis », requête dont la défense aurait dû légalement être informée ainsi que la Cour, sauf à considérer qu’il s’agit d’un service rendu en échange du témoignage produit en 1982.

Bien sûr ceci n'est qu'un exemple, entre autres, des risques que prendrait l'accusation en accordant un procès public, même s'il ne porte que sur le choix de la condamnation. Et il y en a beaucoup d'autres (3).

C'est bien sûr un soulagement de savoir que cette affaire horrible ne va conduire pas à l'exécution d'Abu-Jamal, suite à la décision de la Cour Suprême, mais c'est aussi une décision ambigüe. Une fois sa peine transformée en prison à vie, sans possibilité de libération, il rejoindra la population carcérale générale, il pourra enfin voir ses proches, avoir plus de visiteurs et connaître tous les autres prisonniers de cette énorme prison mais le mouvement national et international qui s'est mobilisé pour le libérer risque de faiblir car il ne sera plus le symbole de la lutte contre la peine de mort, ce qui est son statut depuis de longues années.

Il pourra bien sûr continuer à se battre grâce à son talent de journaliste, qu'il exercera plus facilement une fois sorti du couloir de la mort; il pourra parfois avoir accès à un ordinateur et à la bibliothèque. Mais soyons réaliste : il ne sera plus le symbole de cette folie humaine que constitue la peine de mort. Ceci signifie donc pour tous ceux qui pensent, comme nous, que le premier procès d'Abu-Jamal est une honte, que sa culpabilité n'a jamais été prouvée (trop d'erreurs délibérées de l'accusation, de témoins qui ont menti à la barre, du parti-pris du juge, de l'amateurisme de son avocat commis d'office, d'une sélection injuste des jurés, du manque d'argent de la défense pour faire des expertises et d'une multitude d'autres erreurs) qu’il faudra travailler encore plus dur pour que cette victime qui souffre depuis si longtemps aux mains de l'injustice américaine obtienne un nouveau procès, non pas seulement sur le choix de la sentence mais sur le fonds du dossier.

 

(1)    Depuis la visite de Desmund Tutu en 2007 (et son intervention auprès aux autorités pénitentiaires) Mumia Abu-Jamal n'a plus les mains menottées lors des visites.

(2)    En 1982, le procureur est Ed Rendell, il sera par la suite le Maire démocrate de Philadelphie puis le Gouverneur de Pennsylvanie jusqu'en 2010.

(3)    Maureen Faulkner est décrite comme « fondant en larmes » quand on présente au tribunal la chemise « ensanglantée » de son mari … Après vérification par la suite on apprendra qu'elle n'était pas au tribunal ce jour-là !

 

Cet article a été traduit par Claude Guillaumaud-Pujol pour le Collectif unitaire national de soutien à Mumia Abu-Jamal.

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