L’unité des organisations syndicales et la présence massive des salariés de PSA, a permis d’arracher une « petite victoire ». Un cabinet d’expertise indépendant a été nommé pour vérifier la réalité des difficultés évoquées par l’entreprise Peugeot et proposer des solutions alternatives au licenciement de 8000 salariés et à la fermeture de l’usine d’Aulnay.


Le déclenchement du plan de licenciements est bloqué jusqu’à la remise de ce rapport d’expertise. Philippe Varin, PDG de PSA, a beau verser des larmes de crocodile sur de prétendues pertes de PSA au premier semestre 2012, il ne fera pas oublier les 450 millions d‘euros de richesse qu’il a dilapidé en 2011 en rachat d’actions et en versement de dividendes aux actionnaires.


Pour sa part, le gouvernement Ayrault a annoncé ses premières pistes de soutien à la filière automobile. L’achat massif par l’Etat de véhicules électriques et hybrides, et l’augmentation du bonus écologique permettront d’ouvrir la voie vers une nouvelle ère industrielle pour les constructeurs automobiles.

 

Mais les propositions d’Arnaud Montebourg passent à côté des attentes légitimes des salariés de l’automobile. Un plan qui omet le maintien des emplois et la pérennisation du site d’Aulnay est un faux plan !


Les communistes demandent un moratoire immédiat contre tous les licenciements et l’interdiction des licenciements boursiers.

Hervé Bramy, secrétaire départemental du PCF

Pantin le 26 juillet 2012