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  • : Azzédine TAIBI
  • : Bienvenue sur mon blog. Il vous rendra compte de mon action et de mon engagement en tant qu'élu à la Mairie de Stains et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il vous informera de mes prises de position et des combats politiques que je mène au quotidien avec et pour les citoyens. Ce blog est aussi l'occasion de recueillir vos remarques et vos propositions pour construire une alternative politique. Alors sans plus tarder, bonne visite et à très bientôt !
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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 15:00

london 20124 femmes (2 en judo, 2 en athlétisme) et 5 hommes (2 en cyclisme, 2 en lutte, 1 en boxe anglaise) portent haut les couleurs du département aux J.O. : suivez leurs épreuves !

Et le Département de la Seine-Saint-Denis se tient à leurs côtés pour les soutenir et les célébrer avec une expo photo au Stade de France, un site dédié et Facebook pour les sportifs séquano-dionysiens pré et sélectionnés pour les JO de Londres…

 

Laetitia Payet, du club de Villemomble Sports Judo, 3ème aux championnat d’Europe 2011 : épreuve le 28 juillet.

 

Nordine Oubaali, du club de boxe anglaise du Bagnolet Top Rank, 9ème en catégorie mi mouche (48 kg) aux JO de Pékin en 2008 : épreuve en 16ème de finale, 31 juillet,
8ème de finale, 1er août
Quart de finale, 8 août
Demi finale, 10 août,
Finale, 11 août.

 

Audrey Tcheuméo, du club de Villemomble Sports Judo, Vice Championne du monde Junior 2008, Championne d’Europe juniors 2008 et 2009, Championne du monde 2011 en - de 78 Kg, Vice-championne d’Europe 2012 : épreuve le 2 août.


Antoinette Nana Djimou Ida, en heptathlon pour le CA Montreuil, Championne d’Europe 2011 en salle, 19ème aux JO de 2008, 7è Heptathlon au Championnat du monde de 2009, médaillée de bronze de pentathlon aux championnats d’Europe 2009, Championne d’Europe en heptathlon 2012 : épreuve pour
100m haies, 3 août à 10h05
Saut en hauteur, 3 août à 11h15
Lancer de poids, 3 août à 19h
200m, 3 août à 20h45
Saut en longueur, 4 août à 10h05
Lancer de javelot, 4 août à 11h40
800m, 4 août à 20h35.

 

Mélonin Noumonvi, lutte gréco-romaine du club des Diables Rouges de Bagnolet, 5ème place aux JO de Pékin en 2008, Vice-Champion du Monde 2009. Epreuve le 6 août.

 

Tarik Belmadani, lutte gréco-romaine du club des Diables Rouges de Bagnolet, Médaillé de bronze au championnat d’Europe, Vice-champion du monde 2008 par équipe, champion de France 2008. Epreuve le 6 août.

 

Olivier Donval et John Saccomandi, tandem handisport déficient visuel (Jeux paralympiques entre le 29 août et le 9 septembre) du Bigmat-Auber 93, Champions du monde 2011 : passage non encore communiqué.

 

Eloyse Lesueur, saut en longueur, du club de Saint-Denis émotion, championne de France et d’Europe 2012. Epreuve de qualification : 7 août.

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 14:46

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La Seine-Saint-Denis sera bien représentée par ses athlètes dans la belle aventure humaine et sportive des JO de Londres 2012 !

Et nous pouvons en être fiers !

Fiers de voir des athlètes de haut niveau qui ont grandi dans nos quartiers et qui ont pu évoluer dans les clubs de notre département.

Fiers aussi de voir que grâce au soutien du Conseil général au travers du conventionnement avec les clubs partenaires, des athlètes ont pu accéder au sport de haut niveau.

Le conseil général s’est toujours fixé un double objectif : celui de promouvoir le sport populaire accessible à toutes et à tous, au plus près des réalités du terrain et de soutenir le sport de haut niveau.

Cette ambition forte, nous la portons dans un département ou la jeunesse constitue une formidable richesse et un atout considérable.

Nous la partageons avec l’ensemble de nos partenaires sportifs, des bénévoles et des militants sportifs, des élus qui ont à cœur de faire vivre au quotidien les valeurs de solidarité et de fraternité, les valeurs du sport tout simplement.

Alors souhaitons à nos athlètes, à nos ambassadeurs de la Seine-Saint-Denis, une très belle réussite aux JO de Londres 2012 !

 

Azzédine TAIBI

Vice-Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis en charge des Sports.

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 13:06

garnierGilles Garnier, conseiller général du canton de Noisy le Sec, en charge de la prévention des conduites à risque et de l'observatoire des violences faites aux femmes

 

Une grande enquête nationale a révélé la gravité et l’ampleur de ce qu’il faut bien considérer comme un phénomène de masse. 663 000 femmes auraient été victimes de violences conjugales au cours des années 2008 et 2009.

Je me réjouis qu'enfin, notre pays décide de ses donner les moyens d'appliquer la loi, en créant un observatoire national des violences envers les femmes. en Seine Saint Denis, notre observatoire a apporté la preuve de son intérêt.

L’ordonnance de protection, qui est encore mal connue car les avocats hésitent à utiliser la nouvelle procédure et les tribunaux de grande instance l’appliquent de façon très inégale. La création d'un observatoire national corrigera cela.

Le recours aux dispositifs de surveillance électronique va ainsi certainement s'accélérer. Il en va de même concernant le placement sous bracelet électronique mobile des auteurs de violences, qui est très peu répandu et du dispositif anti-rapprochement, qui permet à la victime d’être alertée lorsque l’auteur des violences se rapproche d’elle et qui a pris du retard.

Enfin, je souhaite que le dispositif  "Femmes en très grand danger » expérimenté avec succès par le tribunal de Bobigny, qui repose sur la remise aux victimes de téléphones portables préprogrammés soit lui aussi étendu sur tout le pays. Nous avons besoin d'un plan national d’hébergement d’urgence.

Le nombre de places disponibles est et les structures généralistes sont souvent mal adaptées. C’est ainsi qu'on incitera plus de femmes à porter plainte et à chercher à s’arracher aux violences conjugales qu’elles subissent.

Tous ces dispositifs ne peuvent nous dispenser d'un grande politique de prévention des violences.

1) En direction des hommes violents, pour éviter la récidive.

2) En direction des enfants qui ont été les témoins, voire les victimes de ces violences pour les aider à surmonter leurs traumatismes et éviter qu’ils ne reproduisent, arrivés à l’âge adulte, les situations de violences conjugales auxquelles ils ont été exposés.

3) Nous devons exiger des médias de véhiculer une autre image de la femme et des rapports entre les hommes et les femmes en utilisant les nouveaux leviers donnés par la loi aux associations et au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel pour lutter contre des représentations sexistes ou des "incitations" aux violences envers les femmes".

Les violences conjugales constituent l’un des symptômes d’une société qui place les femmes en situation d’infériorité. Par-delà la sanction des auteurs des violences et l’aide que l’on doit apporter aux victimes, c’est aussi en promouvant une culture de l’égalité entre les femmes et les hommes que nous devons répondre à ce problème.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 09:46

joie avec coupe

 

Pour la troisième fois consécutive, les finales de la Coupe de Seine-Saint-Denis pour les Catégories U11 à U19 se déroulaient au Stade de France.

Toute la Seine-Saint-Denis était donc réunie pour cette journée ensoleillé et ont pu apprécier le spectacle offert sur la pelouse mythique du Stade de France.

Les joueurs qui ont pu atteindre ces finales ont ainsi pu se mettre dans la peau des finalistes de Coupe de France ou joueurs Internationaux et ils sont rares qui ont pu fouler le stade de France.

Dès 9h30, ce sont les U19 de Saint-Denis US qui étaient opposés à leurs homologues de Tremblay et se sont imposés sur le score de 1 but à 0.

Les U17 d’Epinay et Académie se sont livrés un match plein de suspens qui s’est terminé aux pénaltys sur un score de 6 buts à 5 en faveur d’Epinay Académie.

Le grand gagnant du jour est le FC Montfermeil qui repart avec deux coupes : Tout d’abord celle des U15 acquise au dépens de la JA Drancy sur le score de 3 buts à 1 et prend donc sa revanche par rapport à la saison passée. Puis en U11, toujours face à la JA Drancy sur le score de 3 buts à 2.
La dernière finale qui s’est terminée il y a quelques instants opposait les U13 du FC Solitaires au Red Star et c’est le FC Solitaires qui s’impose 4 buts à 2.


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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 18:02

arton1579Le 16 mai 2012 au Parc Interdépartemental des sports de Marville à La Courneuve aura lieu le 1er Meeting international d'Athlétisme Handisport. Cet événement est organisé et porté par le club Athlé le Bourget Drancy Dugny Olympique (ABDO), en co-organisation avec le comité FSGT 93 et soutenu par le Département de la Seine-Saint-Denis.

 

Cette compétition internationale est labélisée par l’IPC, le comité international paralympique et sera qualificative pour les Jeux Paralympiques de Londres 2012 et verra la participation de l’équipe de France d’athlétisme Handisport, des meilleurs athlètes de sport adapté et de nombreuses délégations internationales (Burkina Faso, Madagascar, Cameroun, Emirats Arabes Unis, pays du Maghreb, Brésil…).


En parallèle de la compétition est organisé un village sports, handicaps et pratiques partagées, qui aura lieu sur le même site et qui offrira au projet une dimension pédagogique et de découverte de handicap. En effet, le village regroupera plusieurs pôles :

  • Un pôle citoyenneté, où seront exposés les différents types de handicaps et leurs origines.
  • Un pôle vie quotidienne, avec les stands de structures d’accueil de personnes en situation de handicap ainsi que des parcours du combattant via des mises en situation de déficience visuelle ou en fauteuil
  • Un pôle activités sportives, où une vingtaine de sport différents seront proposés aux participants, en initiation et pour la plupart en pratique partagée entre handicapés et valides, permettant la rencontre et le partage.
  • Un pôle agora, dédicaces et échanges, au sein duquel aura lieu des débats, mais surtout des rencontres entre les jeunes et les sportifs de haut niveau du département, valides et handicapés qui seront présents.

L’accès au meeting et au village est gratuit.

Suivez l’événement sur Facebook : https://www.facebook.com/MeetingInternationalAthleHandiParis93

 

Article paru sur le site du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 15:11

vivicitta.jpgPrésentes dans le cadre de la Vivicitta, course internationale pour la paix qui s’est déroulée à Saint-Ouen le 1er avril, trois délégations ont été chaleureusement reçues par Azzedine Taïbi, Vice Président chargé des sports.


Les délégations japonaise, palestinienne et irlandaise, ainsi que des représentants du comité FSGT 93 ont été reçues dans la salle des conseils du Département de Seine-Saint-Denis, lundi 2 avril par Azzedine Taïbi, Vice Président chargé des sports du Conseil Général.

 

Monsieur Taïbi a souligné l’importance du partenariat entre le département et la FSGT tant sur le plan sportif que de la jeunesse, l’activité sportive étant une priorité pour le Conseil Général 93.

Le Vice Président a lié et associé le mouvement sportif militant et bénévole avec les échanges internationaux en tant qu’échanges culturels et de préservation de la paix. "Je suis fier que le Comité FSGT 93 ait fait le choix de s’engager dans des échanges internationaux avec des pays, des peuples et des organisations résistants pour des causes fortes" a t-il affirmé.

 

En effet, les délégations présentes cette année dans le cadre de la Vivicitta sont un exemple du combat quotidien qu’il faut mener pour la paix : le Japon, avec les organisateurs du relais Hiroshima-Nagasaki qui tous les ans entre le 6 et le 9 août (dates anniversaire des bombardements de 1945), relie les deux villes distantes de 500 km. Tout un symbole, un an après la catastrophe de Fukushima, alors que 100 000 personnes sont toujours hébergées en refuges et que la vie reprend difficilement son cours.

La Palestine, avec des animatrices en multisports formées dans le cadre du projet mis en place par la FSGT 93 et soutenu par la coopération décentralisée du Conseil Général.

Leur présence a été soulignée par M. Taïbi et ce fut un symbole fort que de les recevoir, lorsque l’on connaît la situation actuelle et les injustices dont sont victimes les palestiniens.

Et enfin l’Irlande, avec des coureurs et le président de la NACAI (Association Nationale Culturelle Athlétique d’Irlande), dans un contexte particulier en Irlande du Nord, marqué par plus de quatre cents ans de conflit et où un processus de paix semble enfin aboutir.

 

Elu à Stains, Azzedine Taïbi a fait remarquer que sa ville a également des liens avec la Palestine (jumelage avec le camp de réfugiés d’Al Amari à Ramallah), l’Irlande (projet de coopération avec la ville irlandaise d’Armagh, accueil d’une délégation d’Irlande du Nord lors des championnats d’athlétisme FSGT) et le Japon (centre de loisirs Sadako Sasaki).


Président du Comité FSGT de Seine-Saint-Denis, Alain Jeunehomme s’est dit heureux d’être reçu dans cette salle des conseils et en particulier par Azzedine Taïbi. "Si nous avons autant de relations au niveau international, c’est grâce au soutien du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, notamment à travers la coopération décentralisée et le projet avec les villes du Nord de Cisjordanie" a t-il souligné.


L’échange s’est conclu par un pot de l’amitié dans les salons de l’Hôtel du Département.


Clément REMOND, FSGT93

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 11:11

CIMG6644.JPGRéunis comme dans une étrange et nouvelle majorité, le PS et la droite ont signé publiquement jeudi dernier les contrats de partenariat public/privé avec les 2 grandes entreprises du bâtiment Eiffage et Fayat pour la construction et/ou la rénovation de 12 collèges. Claude Bartolone, qui n’a jamais fait jusqu’à maintenant d’un événement public et solennel les signatures d’appels d’offres de marchés publics, choisit pourtant de présenter ici une bien drôle d’affiche : Un président socialiste, soi-disant défenseur du service public et hostile au « libéralisme dégénéré », se pose, décontracté et souriant aux côtés de la droite,  en allié des grands groupes.

 

Comment ne pas être choqué ? Car si le recours au Partenariat Public/Privé ne constitue pas en lui-même une privatisation de l’éducation nationale, nous savons qu’il y contribue bel et bien. Se jeter ainsi le sourire aux lèvres vers une telle option est donc non seulement un aveu de résignation mais peut apparaître comme un aveu d’adhésion. 

 

Nous ne pouvons nous y résigner. C’est pourquoi nous avons voté contre les PPP le 15 mars dernier.

 

Nous n’acceptons pas le raccourci qui consiste à dire ici et là qu’en refusant les PPP,  notre groupe s’opposait à la construction et à la rénovation de collèges. Le département a certes besoin d’améliorer la capacité et la qualité d’accueil de ses collégiens mais il ne s’agit pas seulement de prévoir les murs de leurs établissements. Il faut aussi engager une vraie bataille pour que l’Education Nationale octroie le nombre d’enseignants et de personnels d’encadrement suffisant pour que nos élèves puissent évoluer dans les meilleures conditions.

Pour rappel, nous avions dit dès octobre 2010 que nous refusions les PPP et que nous voulions travailler à d’autres solutions pour l’avenir de nos collèges.

 

Nous considérons que la concertation de notre groupe, membre de la majorité départementale était indispensable dès le départ de la réflexion et non quand le projet était ficelé. Nous déplorons que la concertation des différents syndicats et des associations de parents d’élèves ait été insuffisante. Nous ne comprenons pas le mépris avec lequel Claude Bartolone a traité les inquiétudes et les demandes du Comité Technique Paritaire de notre collectivité et du Conseil Départemental de l’Education Nationale, opposés tous deux au recours aux partenariats privés.

 

Nous continuons d’affirmer que les solutions proposées aujourd’hui coûteront plus cher à notre collectivité que celles qui auraient pu être trouvées par le biais du service public si de véritables moyens avaient été mobilisés pour privilégier cette option.

 

Enfin, nous alertons sur une autre réalité qui ne manquera pas de nous rattraper d’ici peu : Ces contrats PPP ne résolvent que très partiellement le problème de l’accueil de nos élèves puisque, si les arguments avancés à propos de la pression démographique sont exacts, il faudra de toutes façons des milliers d’autres places d’ici 2019. Comment pourrons-nous financer alors d’autres établissements? Claude Bartolone est-il prêt à mettre dès aujourd’hui à l’ordre du jour leur construction en maîtrise d’ouvrage public ? Ou attend-il encore le dernier moment pour nous vendre un recours au PPP sous prétexte de l’urgence ?

 

Le service public est pourtant la seule garantie d’une égalité dans les droits et dans la facilitation de la vie quotidienne pour nos concitoyens.  Notre groupe, avec le Front de gauche, poursuivra son combat pour le préserver, dans la majorité départementale mais aussi avec la population dans un esprit de résistance et de détermination pour construire ensemble une véritable alternative à cette société.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:28

Pierre-LAPORTE Le conseil Général vient de publier un document de 24 fiches qui présente une photographie, un tableau de bord des problématiques de santé dans notre département, ainsi que  tous les éléments statistiques disponibles.

 

Ce document est une mise à jour de l'observatoire de santé de Seine Saint Denis réalisé avec l'appui de l'Observatoire régional de santé.

Il a été créé en 2004 à mon initiative sur le modèle de celui de Paris.

Pourquoi avions- nous voulu un observatoire de santé pour notre département?

 

En premier lieu parce qu'un observatoire régional donne des informations qui portent pour l'essentiel sur des moyennes régionales et qui n'ont pas forcément un sens au niveau départemental. Nous pouvons constater une démographie médicale tout à fait satisfaisante au niveau régional et catastrophique sur des territoires importants de notre département.

 

Mais surtout Il ne s'agissait pas de faire un bilan et de  déplorer la situation du département mais d'appuyer notre lutte auprès des autorités sanitaires, de l'Etat,  face à la situation de l'obstétrique sur le département.

 

Professionnels du public et du privé, élus, associations, nous étions mobilisés sur la démographie médicale et paramédicale et contre les fermetures de maternités, à l'époque nous avions participé au maintien et au développement de la clinique Vauban.

Ensemble nous avions lancé un forum santé de la Seine Saint Denis. Pas un forum pour se lamenter sur la situation mais un forum pour proposer des solutions et se mobiliser pour les mettre en œuvre.

 

Mais lors de nos rencontres avec les autorités sanitaires nous nous étions retrouvés face à des discussions sans fin sur les chiffres.  Avec toujours le même argument consistant à nous dire que les chiffres sur lesquels nous appuyons nos démonstrations n'étaient pas les bons.

Face aux risques d'enlisement nous avions décidé d'un outil qui permettrait de recueillir les informations et ainsi d'avoir des bases de débat et d'action indiscutables ou pour le moins permettant de cadrer une discussion.

 

Je suis donc satisfait de la publication et de la présentation de ce document mis à jour.

Cependant un participant lors de sa présentation a posé la question de son utilité.

Si ce document n'est pas le support à une réflexion, à l'élaboration et à la mobilisation des acteurs de santé sur le département il n'a qu'un intérêt restreint.

 

L'observatoire de santé doit être un outil pour la réflexion, l'élaboration de propositions et la mobilisation sur des objectifs clairs de tous ceux qui sont intéressés aux problèmes de santé sur notre département.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 19:12

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Monsieur le Président,

cher-e-s collègues,

 

 

A cet instant du débat d’orientation budgétaire, je souhaite que nous jetions ensemble un coup d’œil dans le rétroviseur.

2010 : c’est le budget en déséquilibre, le budget de révolte.

2010 : c’est aussi la suppression de l’aide à l’achat d’ordinateurs pour les entrants en 6ème, la réduction drastique du nombre de bénéficiaires du remboursement à 50% du coût de la carte Imagine-R, les coupes sombres dans les subventions aux associations.

 

D’ailleurs « Livre au trésor », association œuvrant à la découverte de la lecture en Seine Saint Denis, reconnu par les professionnels de l’éducation et les parents, a cessé ses activités.

 

2010 : c’est encore la mise en place des appels à projets pour les associations qui a vu nombre d’entre elles amputé des fonds nécessaires à leur fonctionnement, ce fut le cas pour l’association Chroma avec Zebrock ; c’est la menace constante de la fin au soutien du salon du livre de Jeunesse de Montreuil, la suppression de 116 emplois de remplaçants hors poste, le recul des dépenses en matière d’écologie, le recul constant de 5% des dépenses de fonctionnement et encore cette année ...

 

Ces coupes, je n’arrive toujours pas à les passer en perte dans la rubrique « pertes et profits ».

 

Car, en Seine-Saint Denis, département où l’urgence sociale reste toujours aussi prégnante, personne ne peut se satisfaire des reculs des services publics.

 

L’année dernière, ces coupes ont été entérinées. D’autres s’y sont ajoutés. Un premier frein apparaissait déjà sur le soutien à l’investissement dans les communes.

 

Avec les collègues de mon groupe, je me rappelle avoir bataillé ferme, le 19 mai 2011, en ce même lieu, pour réclamer l’inscription de 14 projets d’équipements issus de ma délégation et qui étaient alors abandonnés. Où alors ces nouveaux critères de soutien à l’investissement dans les villes, étalé sur 10 ans et borné à 100 000 d'€ par an et par projet.

 

Aujourd’hui, sans bruits, sans révolte, sans budget militant, les orientations proposées et les quatre axes projets présentés dans le rapport entrainent de nouvelles coupes et de nouveaux freins, de nouvelles donnes s’ils veulent être menés à bien : l’abandon ou le ralentissement des travaux sur les voiries et les précédentes routes nationales, le gel de postes dans la prévention spécialisée, l’abandon de recrutement dans le secteur social, le recul des dispositifs d’insertion, la suppression de la calculatrice et des cahiers de TD pour les collégiens, une nouvelle réduction de 5% des dépenses de fonctionnement, le recours aux partenariats public privé, cheval de Troie de la marchandisation de l’éducation des collégiens, par exemple et le déjà tristement célèbre moratoire sur les nouveaux projets d’investissements dans les communes annoncé le 26 janvier dernier. Et qui ne sera pas sans conséquences pour les raisons suivantes.

 

Depuis le 1er janvier, le financement des collectivités est en panne sèche. Dexia, sous perfusion de l’Etat, n’est plus autoriser à distribuer un euro de prêt.

 

Les banques soumises aux nouvelles règles de fonds propres ont fermé le robinet du crédit.

Seuls Le Crédit agricole et les Banques Populaires / Caisse d’épargne prêtent encore mais à des conditions durcies avec ordre de leur président de prêter uniquement l’équivalent de qui leur est remboursé.

 

A eux d’eux, ils ne pourront fournir que 6 milliards et demi d’€ de prêts. Pas davantage. De son côté, la Caisse des dépôts et consignations, soutien de l’Etat pour les politiques publiques, a consommé toute l’enveloppe de 5 milliards d’€ de prêts d’urgence, débloquée à l’automne 2011, pour pallier au retrait brutal de Dexia.

 

Cet assèchement  provoque une situation inédite : il manquera, pour 2012, 10 milliards d’€ sur un besoin de financement global de 22 milliards.

 

Pour calmer les esprits, l’Etat a annoncé la création d’une nouvelle banque du secteur local, pilotée par la CDCet la Banquepostale.

 

Mais au regard des besoins, pourra-t-elle faire face ? Dans quelles conditions et à quels taux prêtera ce nouvel organisme ? D’autant que les dernières déclarations du Président de la République ne prête pas à l’optimisme lorsqu’il déclare dans le Figaro magazine de samedi dernier : « je souhaite que les collectivités fassent cet effort volontaire – soit la réduction des dépenses. Sinon il faudra trouver les moyens pour que les dotations de l’Etat soient modulés en fonction de leur politique de maîtrise des dépenses ».

 

Les prêts seront-ils alors soumis à ce nouveau jeu de la carotte et du bâton. Je le crains, j’en suis sûr !

 

C’est dans ce contexte brutal et gravissime que nous sommes prêts à faire subir aux communes un grand délestage tel que nous en avons été victime lors de l’acte II de la décentralisation, lorsque l’Etat s’est débarrassé de la majeure partie de ses politiques et de ses dépenses sociales : RSA, APA, PCH, avec une facture de plus de 900 millions d’€ à la clef.

 

Car, c’est ainsi que nous ressentons durement le moratoire que vous proposez Monsieur le Président. 

 

Et je crains Monsieur le Président comme vous l’avez précisé dans votre intervention que les villes pauvres seront encore plus pauvres. Je pense en particulier aux villes comme Clichy, Montfermeil, Pierrefitte, Sevran et Stains.

 

De fait, les communes n’ont que deux choix possibles : soit elles inscrivent coute que coute leurs investissements au budget sans garantie de prêts, donc de réalisation ou à des taux défavorables, voir « toxiques ».

 

Soit elles suspendent l’investissement et mettent en sommeil des projets attendus par les populations.

 

Dans 3 ans, puisque c’est la durée proposée du gel de notre soutien, la situation aura-t-elle changée ? La réforme de la fiscalité locale et la suppression de la taxe professionnelle grèvent durablement le niveau de nos recettes et notre autonomie financière.

 

Car arrêtons-nous sur quelques chiffres : la suppression de la TP a entrainé une perte de 9 milliards et demi d’euros pour les collectivités en 2009.

 

Aujourd’hui, le manque à gagner est estimé par l’Etat lui-même à presque 7 milliards d’€ chaque année au lieu des 4,7 milliards d’€ annoncé précédemment par les mêmes.

La seule maitrise du foncier bâti ne rapporte que 3,18 millions d’€ par point si nous nous décidions à le lever.

 

Mais je m’y refuse comme les collègues de mon groupe. Le répit accordé par la montée des droits de mutations sera de courte durée.

 

Et est-ce bien raisonnable d’asseoir des dépenses pérennes sur des recettes aléatoires ? 

 

L’Etat, que la majorité change ou non, mettra-t-il enfin en place une péréquation verticale, voire enfin s’acquitter de la facture de la décentralisation ?

 

Pour toutes ses raisons, je partage comme mes collègues qui se sont exprimés précédemment, que le recours au moratoire soit une très mauvaise nouvelle pour les villes et ses habitants.

 

Car pour assurer notre équilibre budgétaire, le soutien à l’investissement dans les communes ne doit pas devenir une marge de manœuvre ou pire une variable d’ajustement.

 

D’autres solutions existent. Elles ne résident pas dans le creuset de la réduction des dépenses mais dans celui de l’augmentation des recettes.

Elles ne résident pas dans le seul périmètre du Conseil général mais bien au-delà.

J’en veux pour preuve la proposition de mes collègues du groupe Front de gauche au Sénat lors du débat sur la réforme des collectivités : la création d’un fond de péréquation en faveur exclusive des collectivités territoriales, assis sur une taxation des actifs financiers des entreprises. Si un taux de 0,3% leur était appliqué, 18 milliards d’€ seraient immédiatement levés.

 

Et ceci chaque année. Il est là Monsieur le Président « Le Grisbi ». Si nous avons entendu votre proposition de rapprochement entre Paris avec la Seine-Saint-Denis, le Val de marne et les Hauts de seine, nous ne pouvons assurer notre survie financière en allant taper les recettes des départements voisins.

 

Mais un sursaut salutaire, citoyen, rassembleur et populaire reste toujours nécessaire pour que le Premier Ministre ou le Président de la République, surtout si il y a un changement de titulaire le 6 mai à 20h et une seconde, s’empare enfin du dossier des finances locales avec bienveillance.

 

Au sein de notre groupe, nous militons en ce sens. Et nous ne sommes pas les seuls comme en attestent les propos que je vous livre ici : « Il y a des investissements importants difficilement différables, de long terme ou adossés à des subventions. L’Etat, obnubilé par la dette, doit soutenir la dépense publique lorsqu’elle finance l’investissement » et ses propos ont été tenus par Philippe LAURENT, maire de Sceaux, Président de la Commission des finances de l’Association des maires France, à l’étiquette Divers Droite.

 

Merci de votre attention.

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 10:48

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Voici le communiqué des élus du Front de gauche du Conseil général de Seine-Saint-Denis concernant le budget 2012 :

C’est la double peine pour les habitants de la Seine Saint Denis : trop souvent victimes de la précarité et des bas salaires, ils sont touchés en plus par la politique de casse des collectivités territoriales entreprise par le gouvernement Sarkozy. Son allégeance aux grands groupes financiers et bancaires se traduit par la privatisation des services publics rentables, la diminution des postes d’enseignants, la fermeture de services hospitaliers… brefs, par la réduction de tous les services publics.

 

Nous avions proposé, puis poussé Claude Bartolone à mener combat pour le département et il avait clamé haut et fort sa détermination avec son budget de révolte en 2010 et son budget militant en 2011. Un appel à une plus grande mobilisation de la population et des associations aurait certes été préférable à la campagne d’un homme seul, fut-il une personnalité nationale, mais cette campagne avait eu au moins le mérite de dénoncer cette situation et de montrer ce qu’il faudrait changer en 2012.

Mais pour 2012, alors que la situation du conseil général s’est considérablement aggravée, Claude Bartolone ne prévoit ni budget de révolte ni mobilisation citoyenne.

Dans chaque service, nous assistons à des diminutions de moyens et le personnel n’arrive plus à faire face. Le président du conseil général s’apprête à annoncer aux maires du département le gel des aides à l’investissement pour les équipements sportifs et culturels, investissement pourtant si utile pour les citoyens et générateurs d’emplois. Faute de moyens, il a choisi pour construire des collèges et les rénover de passer sous les fourches caudines des géants du BTP avec une facture salée à la clef. C’est aussi l’entretien à minima des routes ex nationales et départementales et des voiries, le gel du nombre d’éducateurs spécialisés, le tour de vis sur les budgets de fonctionnement des collèges et le manque de personnels d’entretien. C'est la confirmation de la fin du remboursement à 50% de la carte Imagine R et l’annonce d’aucune réduction du tarif de la carte Améthyste…

Nous ne nous trompons pas d’adversaire. Depuis 2004, le gouvernement s’est débarrassé d’une part importante des dépenses sociales : RSA, Allocation Personnalisée d’Autonomie et Prestation de Compensation du Handicap. Si nous sommes pour la décentralisation, l’APA et le RSA sont des prestations nationales qui nécessitent une solidarité nationale. Le manque de compensation de ces transferts coûte aujourd’hui près de 900 millions € au département!

Mais il n’y pas de fatalité. La Seine Saint Denis est riche de sa jeunesse, de son dynamisme. Nous ne pouvons accepter une attitude consistant à voter un budget en attendant des jours meilleurs après les élections de 2012. Quelque soit le gouvernement issu des élections, il faudra lui faire entendre nos exigences. Les déclarations du candidat socialiste mettant en avant la réduction rapide du déficit et la faiblesse de ses marges de manœuvre nous inquiète.

Pour toutes ces raisons, nous appelons à une mobilisation citoyenne avec les élu-e-s, les syndicats et les associations. Nous allons leur proposer dans les semaines qui viennent des débats autour de différentes thématiques et nous les invitons à une réunion départementale le 10 février à La Courneuve pour renforcer un front de gauche capable de mobiliser pour résister et construire ensemble l’alternative. L’Humain d’abord !

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