Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Azzédine TAIBI
  • : Bienvenue sur mon blog. Il vous rendra compte de mon action et de mon engagement en tant qu'élu à la Mairie de Stains et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il vous informera de mes prises de position et des combats politiques que je mène au quotidien avec et pour les citoyens. Ce blog est aussi l'occasion de recueillir vos remarques et vos propositions pour construire une alternative politique. Alors sans plus tarder, bonne visite et à très bientôt !
  • Contact

Archives

Liste D'articles

Pages

16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 10:02

StainsColJoliotCurieDaFe

 

Hier soir a eu lieu le conseil d'administration du collège Joliot-Curie et, à cette occasion, j'ai tenu à remercier l'ensemble de la communauté éducative, pour l'action que nous avons mené afin d'obtenir du Conseil général, la rénovation complète des installations de chauffage du collège.

 

A ce propos, une visite de chantier a eu lieu jeudi 8 novembre dernier avec la présence du Président du Conseil général, du Vice-président en charge de l'éducation et du Maire de Stains.


Je me félicite de cette avancée car dès 2006, je suis intervenu à plusieurs reprises auprès des services du Conseil général pour l'alerter sur les dysfonctionnements importants du système de chauffage dont les factures d'énergies devenaient exhorbitantes et plombaient le budget du collège.


Le Conseil général a donc décidé de changer des pompes à chaleur et d’installer une gestion technique centralisée. Ces travaux d’un coût total de 600 000 euros permettront de réduire significativement les factures énergétiques de l’établissement, d’améliorer la pérennité des installations et le confort thermiques des élèves et des personnels.


Ses travaux importants spécifiquement engagés en faveur du développement durable et des économies d'énergie, permettront surtout d'améliorer les conditions d’études des 553 élèves du collège construit en 2004 et labélisé en HQE (haute qualité environnementale).


Cette action a été utile et a montré que la mobilisation de tous a porté ses fruits, pour la réussite de nos enfants !


Azzédine TAIBI

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 21:46

Monsieur le Préfet délégué pour l’égalité des chances de la Seine-Saint-Denis,

Madame la Députée,

Monsieur le Vice-président du Conseil régional,

Monsieur le Maire,

Monsieur le Maire-adjoint,

Monsieur le Vice-président du District Football de la Seine-Saint-Denis,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs, chers amis,

 

Tout d'abord je voudrais excuser le Président du Conseil général, Stéphane Troussel, qui n'a pas pu être présent parmi nous ce soir.

A mon tour de vous dire que je suis, aujourd’hui, particulièrement heureux de nous retrouver pour inaugurer le nouveau terrain synthétique « Roland Watel », après avoir eu aussi le plaisir d’inaugurer le terrain synthétique « Abbé Bertin » le 4 novembre 2009, il y a tout juste 2 ans.

Les sportifs que vous êtes, pour certains, et les amateurs de sport que nous sommes, pour beaucoup d’autres, le savent tous : dans de nombreuses disciplines sportives, on a coutume d’enseigner aux enfants à « tirer avantage de la force de l’adversaire ». Ici à Stains et en Seine-Saint-Denis, nous n’avons pas d’adversaires, nous n’avons que des partenaires.

Et c’est pourquoi nous avons toujours fait le choix de tirer parti de nos forces conjuguées, pour conduire ensemble des projets utiles aux habitants du département.

 

Malgré les clichés qui ont la vie dure, nous ne manquons pas de forces dans cette ville et dans ce département.

Cette force, c’est d’abord celle des convictions qui guident notre action, et au premier rang d’entre elles, la certitude que le sport n’est pas un simple loisir ou un passe-temps, mais un bien inestimable, indispensable, dont chacun doit pouvoir profiter, parce qu’il constitue une source inépuisable d’épanouissement individuel et d’enrichissement collectif.

 

Vous qui êtes rassemblés ici ce soir, vous n’êtes pas seulement de simples utilisateurs de ses équipements sportifs, mais bien plus, des acteurs sportifs. Vous structurez la vie sociale de notre ville. Vous apprenez aux enfants et aux jeunes à écouter et respecter leur corps, à respecter l’autre. Vous leur apprenez les règles de la vie en collectivité.

Vous les aidez à développer leurs potentialités, en leur permettant d’accomplir les exploits dont ils seront fiers, sur un stade ou dans un gymnase, mais aussi dans leur vie. Au fond, vous êtes des passeurs d’égalité républicaine.

 

C’est bien la force de cette certitude qui inspire, guide et oriente la politique sportive que je mène au Conseil général. Vous le savez, le Conseil général a toujours répondu présent et a toujours fortement soutenu le développement du sport ici à Stains, et j’y tiens tout particulièrement en ma qualité de Vice-président en charge du Sport mais aussi en tant qu’adjoint au Maire de notre ville : avec un seul mot d’ordre – ou plutôt deux : le « sport pour tous » et le « sport partout ».

 

Fort de cette ambition et de son engagement, le Conseil général a élaboré un « schéma de cohérence territoriale des équipements sportifs en Seine-Saint-Denis », qui nous a permis de mieux appréhender les besoins de nos sportifs, de tous âges et tous niveaux, pour mieux les accompagner dans la diversité de leurs pratiques sportives.

 

Equipements inadaptés aux nouvelles disciplines, bâtiments vieillissants, fonctionnalités d’accueil dépassées, déséquilibres géographiques… Le constat est sévère : la Seine-Saint-Denis figure parmi les départements les moins bien dotés en équipements sportifs, tant par le faible nombre, leur inégale répartition et leur vétusté. Ce constat est malheureusement le fruit d’une politique de casse envers les collectivités et les services publics menée il fut un temps par la Droite.

 

Mais notre engagement en faveur du sport partout et pour tous est à la mesure du défi que nous avons à relever, aux côtés des communes, pour mettre à disposition de leurs habitants des lieux de vie qui conjuguent convivialité, performance et proximité.

 

C’est la raison pour laquelle nous avons fait le choix de participer au financement d’équipements sportifs. Le terrain synthétique que nous inaugurons aujourd’hui est une magnifique illustration de cet effort collectif en faveur du sport.

 

Il faut l’affirmer sans ambiguïté : les collectivités jouent un rôle indispensable au maintien d’une pratique sportive de qualité et de haut niveau, au sein de lieux adapté à la diversité des attentes des sportifs, amateurs ou professionnels.

Oui, nous avons la nécessité absolue de nous battre, de toutes nos forces, pour soutenir l’ensemble des acteurs du monde sportif sur nos territoires.

 

C’est évidemment ce qui justifie que le Département contribue au financement des travaux de rénovation et de modernisation de ce stade, avec l’installation de ce revêtement synthétique flambant neuf.

Bien sûr, comme pour tous les projets que le Conseil général soutient, c’est un investissement lourd.

 

Un investissement d’autant plus coûteux que cette dépense s’inscrit dans un contexte budgétaire terriblement contraint, dans une période de difficultés financières inédites pour les collectivités territoriales et de ce point de vue, je suis, comme vous en attente d’un véritable changement politique, maintenant ?

Mais un investissement essentiel, d’autant plus nécessaire que  nous savons que c’est là, pour les jeunes auxquels notre effort est principalement dédié, que se joue aussi l’avenir de notre département.

 

Oui, le sport est un formidable outil éducatif.

 

C’est donc bien dans l’esprit de partenariat que nous devons puiser ces forces que j’évoquais il y a un instant. Ces forces conjuguées, additionnées, qui nous permettent de faire avancer les projets qui ont du sens.

Plus que jamais, la coopération et la mobilisation de tous, villes, départements, régions, Etat, sont impératives pour faire vivre un mouvement sportif digne de ce nom dans notre pays, et singulièrement à Stains et en Seine-Saint-Denis.

 

L’enjeu auquel nous devons répondre n’est pas seulement sportif, à mes yeux, il est authentiquement républicain et sociétal : quel choix de société faisons-nous et voulons-nous en ce début de 21e siècle ? Un service public au rabais, sans culture, sans sports, sans vie associative ?

Ou bien une société ouverte, humaniste et solidaire qui donne toute sa place aux énergies locales et fasse émerger les talents qui irriguent nos territoires ?

Pour moi, vous le savez, ce choix est clair. C’est pourquoi, au moment de conclure, je veux remercier tout particulièrement ceux qui contribuent à cette ambition commune, à nos côtés : les éducateurs sportifs, les présidents et dirigeants de clubs, les bénévoles associatifs,  les élus, les enfants et les jeunes…, bref toutes celles et tous ceux qui partagent notre conviction que le sport est cette magnifique école de courage, école de la vie, où l’on découvre le plaisir de progresser et de se dépasser.

Où l’on apprend la volonté et l’envie de vaincre, mais aussi la solidarité et le respect de l’autre.

 

J’espère que tous ceux qui utiliseront le terrain synthétique que nous inaugurons aujourd’hui y trouveront le lieu idéal pour agir en ce sens.

Je ne doute pas qu’on y vivra d’intenses et belles rencontres sportives, de beaux matches de football comme j’ai pu le voir, avec Julien, ce matin durant le tournoi, et peut-être mêmes quelques exploits, qui justifieront chaque jour notre engagement au service d’un sport pour tous, qui permette à chacune et chacun d’entre nous de s’épanouir et de réussir en Seine-Saint-Denis, mais aussi ici à Stains, dans notre chère ville.

 

Je vous remercie.

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 11:49

Le premier ministre vient d’annoncer la mise en place « dès 2013 d’un fonds spécifique de 170 millions d’euros pour mieux soutenir le financement des missions de solidarité » destiné aux départements confrontés aux difficultés financières les plus lourdes, en raison des aides sociales qu’ils versent (Revenu de Solidarité Active / RSA, Allocation Départementale pour l’Autonomie / ADPA, et Prestation de Compensation du Handicap / PCH).

 

Or, le besoin de solidarité est d’autant plus grand que le chômage augmente, que la population vieillit, que la prise en charge du handicap doit être améliorée. L’Etat a transféré les politiques de solidarité sans donner les moyens.

 

Au Conseil général de Seine Saint Denis, nous en faisons la triste expérience : en 8 ans, cet abandon de l’Etat s’élève à plus d’un milliard €. Les déclarations du Premier Ministre ne reconnaissent pas la fuite en avant de ses prédécesseurs. Pourquoi ?

 

170 millions € pour 30 départements, c’est : soit 5 millions et demi € pour chacun, soit, comme l’indique Stéphane Troussel, Président du Conseil général, cette aide est calculée sur le potentiel fiscal du département et la Seine Saint Denis n’y est pas éligible. Le critère du potentiel fiscal est injuste car il ne tient pas compte des difficultés sociales (80 000 allocataires du RSA, 12,6% de chômage.


Nous ne demandons pas l’aumône mais des financements pérennes. Car à titre d’information, 170 millions €, c’est exactement la somme que le Conseil général de Seine Saint Denis a du ajouter, pour la seule année 2012, à la dotation de l’Etat en matière de dépenses sociales afin d’assurer leur versement et offrir un filet social et sanitaire à des centaines de milliers de Séquano-dyonisiens-ne-s !

 

5 millions et demi d’euros, c’est à peine plus de la moitié de la somme que le Conseil général vient d’emprunter pour garantir ces allocations jusqu’à la fin de l’année grâce à une décision modificative au budget 2012 !

 

Et si dès 2014, le Premier Ministre promet des financements pérennes, comment fera-t-on en 2013 ? Quelle confiance lui accorder alors qu’il a annoncé précédemment un nouveau plan d’austérité et que l’Etat rogne les crédits aux collectivités territoriales de 2,25 milliards d’euros jusqu’en 2015 ?!

 

Le versement et l’administration du RSA, de l’ADPA et de la PCH sont des dépenses issues de la solidarité nationale. Elles nécessitent un engagement fort de l’Etat assurant leur financement sur la base d’une équitable répartition.

 

Une nouvelle fois, la Seine Saint Denis demande justice !

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 15:36

Vendredi dernier, le président du Conseil Général des Hauts de Seine à jugé « immoral » que son département puisse compenser par la péréquation les difficultés fiscales de la Seine Saint Denis.


« Il faudrait que nous, qui avons été à peu près raisonnables…nous réduisions les prestations accordées à nos population pour financer les emprunts toxiques que la Seine Saint Denis a inconsidérément souscrits. » déclare Patrick Devedjian. Et il poursuit en précisant que s’il y a plus de pauvres en Seine Saint Denis, ce serait la conséquence « d’une volonté délibérée des élus pour avoir une population assez sûre sur le plan électoral ». On reconnaît bien là la finesse politique du président du Conseil Général des Hauts de Seine qui reprend sans plus de réflexion des arguments entendus dans les discours de certains.


Mais ce qui est plus étonnant, c’est la réponse que lui apporte notre président Stéphane Troussel…

Stéphane Troussel a raison lorsqu’il souligne les inégalités territoriales et l’inégalité de traitement pour les collégiens. Il a encore raison lorsqu’il rappelle que les impôts locaux sont plus élevés dans les villes pauvres du 93 que dans les villes riches du 92 et enfin, nous sommes d’accords avec lui quand il pointe l’éradication du logement social dans certaines villes des Hauts de Seine…


Mais il néglige à tort de répondre à une énorme contre vérité de Monsieur Devedjian : la situation budgétaire de la Seine Saint Denis n’est pas due aux emprunts toxiques ! Il est temps de clarifier les choses une bonne fois pour toutes : Si ces emprunts (imaginés par les banques dans une folie spéculative) ont coûté au département 20 millions € jusqu’à présent, il faut rappeler que les transferts de charges non compensées par l’Etat nous ont coûtés, eux, 1 milliard 200 millions € ! Pourquoi ne pas dire où se trouve la cause réelle de nos difficultés ?


Car cette cause est double : d’une part les dépenses sociales transférées par l’Etat devaient être compensées et ne le sont pas, d’autre part nos possibles recettes ont été asséchées avec le gel de la dotation d’Etat et un dispositif tel que le ticket modérateur qui nous prive de 36 millions € par an. Enfin, pour compléter le tableau, la Seine Saint Denis doit reverser de l’argent aux autres départements parce qu’elle est considérée comme  un département « riche »…


Il est utile de rappeler une fois de plus que si l’Etat nous remboursait ce qu’il nous doit, il n’y aurait plus de problèmes budgétaires, à condition bien sûr que les allocations sociales relèvent désormais complètement de la solidarité nationale.


De plus, pour résoudre notre problème de recettes insuffisantes, il est impératif qu’une réforme fiscale accompagne l’acte III de la décentralisation. C’est une mesure indispensable pour nous permettre d’assumer nos obligations, d’autant que le chef de l’Etat envisage de nous confier aussi la charge de l’Allocation d’Adulte Handicapé.


Bien sûr, la péréquation de l’argent lié aux droits de mutation est une solution de transition que nous avions d’ailleurs proposée il y a plus de 10 ans déjà. Mais comment asseoir des dépenses pérennes sur des recettes qui ne le sont pas ? Pire, ces droits ne sont jamais aussi hauts que lorsque la spéculation immobilière atteint des sommets, c'est-à-dire quand l’accès à la propriété devient impossible pour le plus grand nombre et que le coût du foncier rend difficiles toutes les opérations de logements sociaux.


En ne répondant pas sur le fond à Monsieur Devedjian, Stéphane Troussel ne propose pas de solutions structurelles.


Alors chiche, ces réformes, on les met en œuvre!

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 23:30

Gilles-GARNIER.jpg

 

Déclaration de Gilles Garnier (conseiller général de Noisy le Sec, en charge de la prévention des conduites à risque et de l'observatoire des violences faites aux femmes)

 

 

Notre département vient de connaître un nouveau « pic » de sollicitation du « 115 » qui, malgré le dévouement et l’engagement de ses agents d’écoute et de prise en charge, est dans l’incapacité de traiter la moitié des demandes quotidiennes.

282 enfants ont dormi dehors du 1er au 7 octobre en Seine Saint Denis.

Ce sont des directives, proches de l’arbitraire et de la maltraitance institutionnelle, prises par le précédent gouvernement, qui ont conduit à ce que la situation déjà extrêmement tendue explose.

950 nuitées/jour ont été fermées en Seine Saint Denis en fin d’année dernière et le blocage d’entrée dans les dispositifs d’hébergement a été exigé des centres de SAMU Social.

 

Une répartition territoriale équitable des possibilités d’hébergement  sur tout le territoire métropolitain doit d’urgence être mise en œuvre. Un moratoire sur la fermeture des centres d’hébergement doit immédiatement entrer en vigueur. Les propositions contenues dans le « manifeste pour une autre politique de l’hébergement et du logement des sans abri dans la métropole », signé par 3 présidents de conseils généraux de la petite couronne (75,93,94) et par le président de la région, l’an dernier, restent d’actualité.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 10:37

Bally-BAGAYOKOUne déclaration de Bally Bagayoko,

Maire-adjoint de Saint-Denis et Vice-président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

 

 

 

 

Le récépissé du contrôle d’identité qui était un engagement du candidat Hollande, aujourd’hui Président de la République ne verra pas le jour. Ainsi en a décidé, de façon unilatérale, le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

 

Cette proposition, si elle ne réglait pas sur le fond le problème des contrôles de police « au faciès », aurait donné un signal fort de la volonté d’impulser un changement radical dans les comportements. On en reste à cette situation détestable et si mal vécue dans les quartiers, d’un harcèlement gratuit et inefficace pour la sécurité et qui pourrit la relation entre  Citoyens et Service public de tranquillité.

 

Ce récépissé, symbolique d’une nouvelle politique, aurait pu mettre fin à beaucoup de tensions inutiles, d’incompréhensions en répondant aux attentes de ceux qui attendent de la gauche une autre approche de la jeunesse des quartiers.

 

Je désapprouve totalement cette décision personnelle  du Ministre de l’Intérieur et qui en dit long sur la réalité du changement attendu par la population, notamment dans les couches populaires qui attendent sur cette question, comme sur d’autres, des avancées visibles et non la reproduction, copie conforme, d’un discours, de postures singeant, sans retenue, un Nicolas Sarkozy qu’il serait dangereux de réhabiliter.

 

En abandonnant cette proposition, le Gouvernement socialiste fait le choix de laisser perdurer des méthodes indignes d’une République évoluée et laisse une fois de plus ces quartiers et les populations qui les composent à la merci de l’arbitraire. Ce n’est pas acceptable et le silence complice de l’ensemble de la majorité présidentielle reste insupportable et pas à la hauteur de l’enjeu. Et ce ne sont pas de timides tentatives individuelles de camouflages qui masqueront l’abandon. En effet, pourquoi expérimenter ici ou là sinon pour habiller le recul. Sauf à penser que François Hollande avait avancé cette mesure à la légère….ou pire !

 

Et puis, soyons clairs : nos quartiers, notre département ont trop souvent été des zones d’expérimentations diverses, ….. sans que nos situations s’améliorent. Pour tout dire nous ne sommes pas des cobayes que les ministres de tout bord viendraient visiter pour enrichir leur press-book et mettre à l’essai leurs « bonnes idées »…

 

Nous sommes nombreux, français de toutes origines, à avoir contribué à la chute de Sarkozy et de son idéologie d’oppositions et de divisions d’une société désormais métissée où chacun entend être respecté. Notre contribution ne mérite pas un tel renoncement, brutal et cynique.

 

Comme beaucoup, j’attends que le gouvernement de gauche soit au rendez vous de la lutte contre le traitement des citoyens « au faciès ».

Et en plus, ça ne coûte pas d’argent !!

 

Ce refus de la mise en place du récépissé traduit la volonté du Ministre :

 

-         De ne  pas donner la possibilité à ceux qui sont victimes de contrôles abusifs de le prouver et de rendre difficile les possibilités de recours pour les victimes

-         D’éviter de rentrer dans une logique citoyenne et pédagogique des officiers qui auraient à expliquer le motif de leur acte

-         De rendre officiel le droit de délie de faciès

-         De prendre acte que la question de l’égalité face au contrôle n’est pas un sujet de préoccupation

-         De ne pas donner la possibilité d’évaluer et de suivre l’usage du pouvoir de contrôle

-         De rendre impossible le dialogue entre police et citoyens.

-         De conforter une relégation sociale assumée au plus haut niveau de l’Etat, à côté d’autres processus de relégation économique (chômage, etc.).

 

C’est un constat amer pour les populations concernées, y compris pour ceux des policiers qui ont une autre conception de leur rôle et de leur métier pour rendre la dignité au service public de police.

 

Comme avant, le gouvernement tout entier a cédé aux pressions de certains syndicats de la police et en flattant les tenants d’une politique sécuritaire, croit s’attacher les faveurs d’une majorité de nos concitoyens sur ce point, en compensation de sa chute dans les sondages pour absence de réponse aux attentes sociales.

 

Je qualifie ce renoncement du Ministre de l’Intérieur qui, en tous points, met ses pas dans ceux de ses glorieux prédécesseurs Sarkozy, Hortefeux et Guéant, comme une humiliation de plus à l’égard de nos populations.

 

Elu et militant de gauche, je ne peux l’accepter alors que dans d’autres pays, Royaume Uni, Espagne, certains Etats des USA, la délivrance d’un récépissé à chaque contrôle a été un outil intéressant pour changer et améliorer les rapports entre les jeunes, principale cible, et les agents du service public de police.

 

Le changement là aussi, ce n’est pas pour maintenant. Mais nous le savions : il ne dépend que de nous. Ensemble, attaquons le chantier du changement, Imposons le !!

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 10:10

StainsColJoliotCurieDaFe.jpg

 

 

Afin d'améliorer l'accueil de nos 1600 collégiens et accompagner leur réussite scolaire, j'ai obtenu des moyens importants pour rénover nos collèges.

Dès cet été, des travaux d'entretien et de rénovation importants ont eu lieu dans les 3 collèges de notre ville (Pablo Néruda, Maurice Thorez et Joliot-Curie). Le montant de l'ensemble de ses travaux s'élève à plus de 500 000 Euros.

 

En ma qualité de Conseiller général du canton de Stains, l'objectif que je défends est de réaffirmer la priorité à l’éducation en offrant aux élèves un environnement favorable et de qualité à leur réussite. 

 

Cette année, les opérations engagées ont concernées : la Restauration scolaire, le Plan numérique, le Respect de l’environnement, les actions pour le Confort, la Sécurité et la Sérénité dans les établissements.

 

 Voici la liste des travaux réalisés sur les 3 collèges de Stains :

 

Collège Pablo Néruda : Refection complète du 1 er étage, cablage complet de l'établissement, refection de canalisation, de terrassement et de peinture, pour un coût total de :  409 000 Euros.

 

Collège Joliot-Curie : Plantations entrée élèves, études pour améliorer le chauffage, pour un coût total de : 32 100 Euros.

 

Collège Maurice Thorez (En attendant la livraison du nouveua collège prévue sur la zone des Tartres pour la rentrée scolaire 2014) : Fin de la pose de 70  radiateurs dans les classes, réfection complète de la salle de bain pour les agents de la cuisine, pour un coût total de : 64 000 Euros.

 

Vous pouvez comptez sur mon engagement et ma détermionation pour que, ensemble, nous oeuvrons à la réussite scolaire  de nos enfants.

 

Azzédine TAIBI

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 12:01

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Cher-e-s collègues,

 

Mon cher Claude Bartolone, puisque tu as évoqué la franchise de nos échanges, je vais vous en faire la démonstration.

Que cette intervention fut difficile à écrire tant la situation est complexe et que l’espoir laisse un peu trop de place au doute.

Il fallait battre Sarkozy, ensemble nous l’avons fait. Vous aviez déclaré qu’il serait incompréhensible qu’aucun ministre ne soit issu de la Seine Saint Denis, vous voilà le quatrième personnage de l’Etat. Enfin vous aviez déclaré que le président de la République dès son élection devrait se pencher sur la situation de notre département, nous le souhaitons parce que nous réclamons justice.

 

Dans une interview au « Petit Parisien », pour faire un clin d’œil à Gilbert Roger, vous affirmez votre fierté d’avoir changé l’image de la Seine Saint Denis, certes vous y avez contribué  mais vous n’êtes ni le premier ni le seul, oui la Seine Saint Denis a des capacités formidables par sa jeunesse, sa culture. Mais  ces derniers jours encore sur des radios, pour parler des banlieues ou du métier à risque des enseignants on citait la Seine Saint Denis. On ne changera pas l’image sans changer la situation sociale des habitants de ce département.

 

Durant ces quatre ans nous avons dénoncé ensemble les transferts non compensés de l’Etat, 1,100 milliard d’Euros aujourd’hui. Les 36 millions d’Euros du ticket modérateur, le gel de la DGF, la contribution du 93 sur les DMTO, les refus de compensation pour la maison du handicap où vous avez été jusqu’au procès contre l’Etat et où nous avons gagné, même si le compte n’y est pas tout à fait. Et puis l’injustice de la charge sur le seul département des mineurs isolés.

Vous avez demandé lors du vote du dernier budget le remboursement de la dette. Les dégâts de la politique des précédents gouvernements seraient trop longs à citer.

 

Pour équilibrer le budget il a fallu augmenter  les impôts de 16% en 4 ans. C'est-à-dire que le Conseil général a été amené  à faire  payer essentiellement aux familles et aux plus modestes les cadeaux qui étaient faits par le gouvernement de droite aux plus riches et à la spéculation financière car telle est l’injustice du recours à l’impôt local à la place de la solidarité nationale. La dette du département a atteint des sommets et pour construire des collèges vous avez décidé d’avoir recours aux PPP, que nous condamnons et nous assumons cette attitude.

 

Mais cela n’a pas suffi, des coupes sombres ont été faites dans les services aux habitants, notamment dans l'aide à la mobilité, suppression de l’aide aux jeunes sur la carte imagin’R et augmentation de la carte améthyste pour les anciens, suppression de l'aide à l’acquisition d’un ordinateur pour les collégiens entrant en 6ème et surtout en 2012 un gel des dotations aux collectivités en matière d’équipements, gel des effectifs dans des secteurs par exemple : la prévention spécialisée etc.

 

Pour 2013 comment allons nous construire le budget ? Comment le gouvernement va-t-il répondre aux exigences que vous formuliez en tant que président du Conseil général ? Bien sûr, il faut du temps, il faut voter des lois, il faut mettre en œuvre.

 

Bien entendu la situation de l’école va se stabiliser mais le compte d’enseignants n’y sera pas et l’attraction pour le métier est négative du fait de la faiblesse des salaires. Les emplois d’avenir vont aider de nombreux jeunes mais pourquoi faut-il considérer qu’être jeune est un handicap pour travailler et que cet emploi doit être financé ? Mais surtout quel avenir pour ce jeune à l'issu des contrats, alors que le chômage explose ?

 

Nous avons bien compris que parmi les solutions que vous proposez, vous souhaitez des péréquations entre collectivités pour financer les allocations de solidarité. Mais si elles sont pour une part nécessaires et justes, elles ne suffiront pas dans une période où le traité budgétaire Européen va appliquer la rigueur aux collectivités locales. Mais surtout parce que la solidarité nationale, c’est le moyen de faire contribuer les plus riches et la finance.

 

Notre inquiétude va surtout au traité Merkel Sarkozy que vous allez demander au parlement de voter, pour lequel il n’y a pas eu le changement d’une virgule, d’ailleurs la droite ne s’y trompe pas elle votera ce traité. Pourquoi avoir peur d’une consultation des Français ?

Sous la férule de la règle d’or, nous ne croyions pas que notre département aura autrement qu’à la marge des réponses à ses besoins. Les décisions budgétaires de la Nation seront sous contrôle de la commission de Bruxelles composée de personnalités non élues.

Grèce, Portugal, Espagne, Italie…. L’Europe qui était un espoir se transforme en cauchemar pour les peuples, il est urgent de refonder cette Europe. Les services publics sont désignés comme responsables, partout on privatise, on licencie des enseignants, des policiers, on détruit les systèmes sociaux.

Mais la crise des sub-primes, les salaires délirants des traders, les spéculations effrénées, ce ne sont pas les services publics qui en sont responsables mais la folie spéculative qui va jusqu’aux denrées alimentaires.

 

Citroën Aulnay  est un exemple parmi beaucoup trop d’autres de ce monde fou où l’homme n’est plus placé au centre de toutes les décisions politiques et économiques car ce sont des pans entiers de l’industrie française qui disparaissent même quand ils sont rentables. C’est  la logique  absurde qui guide l’Europe et la détruit de plus en plus rapidement. Parce que la fermeture annoncée de PSA Aulnay aura des conséquences sur les salaires et les conditions de travail des autres sites. Parce que c’est en plein cœur des villes qui ont connu les révoltes urbaines que des milliers de familles risquent de connaître le chômage. Notre groupe luttera avec les salariés pour la continuité de la production de la C3 et la venue d’un nouveau véhicule propre. C’est bien la question des droits des salariés, de la bataille contre l’appel à la baisse du coût du travail rendu responsable de la crise et contre la flexibilité que nous devons mener. A ce propos, on ne peut qu’être inquiets de la déclaration de Michel Sapin à l’université du MEDEF « les entreprises aussi ont besoin de sécurité ! Aujourd’hui le droit de licenciement et ses conditions d’application ne sont pas sécurisants pour les entreprises, on ne sait pas combien de temps va durer la procédure, combien elle va coûter… » Je vous laisse apprécier !

 

C’est bien parce que vous êtes Président de l’Assemblée Nationale issu de notre département et que la situation est grave que notre groupe s’exprime ainsi, répondant à votre invitation à un débat franc. Si l’on veut répondre aux besoins des habitants de notre département il faut se parler franchement car nous en avons besoin mais dans la cordialité, comme vous l’avez toujours fait.

Aujourd’hui la candidature de Stéphane Troussel à la présidence du Conseil général nous est proposée par le groupe socialiste.

Nous avons rencontré Stéphane Troussel, qui est conscient des difficultés qui l’attendent du fait du contexte économique et social. Il nous a fait part de sa volonté d’un travail plus collectif.

Nous ne connaissons pas sa position sur le traité, peut être nous en dira t-il plus aujourd’hui ?

 

On nous a posé la question : « allez-vous présenter un candidat ? ». Nous ne confondons pas, le changement de président dans ces circonstances n’est pas la conséquence d’une campagne électorale. Nous verrons comment dans la pratique se traduit la volonté de Stéphane Troussel de travailler plus collectivement et nous en tiendrons compte.

 

Pour nous l’évolution du fonctionnement démocratique de la vie du Conseil général sera de donner plus de pouvoir aux citoyens et changer le rôle du conseiller général, nous comptons prendre toute notre part aux Etats généraux des collectivités locales et au projet de loi de Madame Lebranchu. C’est dans cet esprit, celui de réussir l’alternative à une politique qui a fait tant de dégâts, que nous soutiendrons la candidature de Stéphane Troussel.

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 11:58

Durement impacté par 10 ans de politique de droite, le Conseil général reste dans de grandes difficultés pour répondre aux besoins grandissants des Séquano-dyonisiens. L’élection du nouveau président du Conseil général a une nouvelle fois mis en lumière la necessité de rupture pour faire de notre collectivité un levier efficace pour faire reculer l’urgence sociale et construire un meilleur avenir.

 

En 2008, lors de son arrivée, Claude Bartolone disait vouloir faire entrer la Seine Saint Denis dans le XXIème siècle. Il a notamment déclaré se féliciter et assumer le recours aux partenariats public privé pour la construction ou reconstruction de 12 collèges. Pour nous, il ne s’agit pas de « tabous brisés », ni « d’en finir avec le conservatisme » mais bien de choix idéologiques. N’est-ce pas aller vers plus de libéralisme que de choisir un dispositif reposant sur des fonds de pension et ainsi alimentés par de l’argent public ? Ce choix, notre groupe continue de s’y opposer.

 

Là où Claude Bartolone a vanté « l’innovation » ou des « avancées » pour le département, il a parfois usé de réponses libérales comme dans le cas d’« Odyssée jeunes », mécénat conclu avec BNP PARIBAS et destiné à financer des voyages pour les collégiens. Quelle aubaine pour une banque privée de bénéficier d’avantages fiscaux en soutenant des opérations de services publics !

 

Nous avons été attentifs aux propos de Stéphane Troussel, nouveau Président du Conseil général. Pour gagner en recettes, la seule solidarité financière entre les départements d’Ile de France est injuste car elle reposerait uniquement sur le versement des impôts locaux de nos voisins. Il faut une véritable redistribution des richesses taxant suffisamment les marchés financiers et les entreprises les plus rentables pour une véritable contribution de l’Etat.

 

Nous sommes d’accord avec S. Troussel. Il faut une réforme fiscale pour des ressources maitrisées et pérennes, des allocations de solidarité nationale (RSA, APA, PCH) recevant un vrai soutien de l’Etat.  Un conseil général n’a pas vocation à devenir un guichet social. Nous participerons donc à l’élaboration d’un acte III de la décentralisation empreint de justice et refusant le désengagement de l’Etat. 

 

Cependant, le nouveau Président a également déclaré qu’il ne faudrait pas courir après le solde du passé mais attendre de l’Etat des garanties pour l’avenir. Est-ce à dire que nous abandonnons le remboursement de la facture de la décentralisation s’élevant, aujourd’hui à 1,3 milliard € ?

 

Plus que jamais, nous sommes persuadés que notre pays a besoin rapidement de ruptures fortes et d’une alternative antilibérale pour sortir du carcan que veut nous imposer le traité européen de stabilité.

 

Ce traité européen imposera l’austérité aux collectivités et aux services publics. Nous attendons une réponse claire du nouveau Président du Conseil général à la question : comment peut-on envisager une amélioration des finances locales quand les députés socialistes s’apprêtent à ratifier, sans consultation de la population, cette nouvelle donne européenne ?

Partager cet article
Repost0
1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 10:45

pendentif500-copie-1L’été comme tout le reste de l’année, le Département met à disposition un service de téléassistance pour renforcer la sécurité des personnes en situation de fragilité ou d’isolement.

Les bénéficiaires ont la possibilité, en cas de difficulté (malaise, urgence médicale ou autre) d’alerter facilement et rapidement, par simple pression sur un bouton, la centrale d’écoute " Téléassistance 93 " prête à recevoir ces appels jour et nuit, toute l’année.

Ces appels sont suivis, selon leur nature et les souhaits de l’abonné, de l’intervention la plus adaptée (médecin traitant, pompiers, SAMU, police…) ou plus simplement d’un proche (parent, voisin, ami…) désigné par avance lors de la souscription de l’abonnement.

Ce service est accessible à tous, sans conditions de ressources.

 

Renseignements au  0 810 811 600

Partager cet article
Repost0