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  • : Azzédine TAIBI
  • : Bienvenue sur mon blog. Il vous rendra compte de mon action et de mon engagement en tant qu'élu à la Mairie de Stains et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il vous informera de mes prises de position et des combats politiques que je mène au quotidien avec et pour les citoyens. Ce blog est aussi l'occasion de recueillir vos remarques et vos propositions pour construire une alternative politique. Alors sans plus tarder, bonne visite et à très bientôt !
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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 09:18

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 Même si le compte n'y était pas, voici dans les grandes lignes ce que notre action auprès des élus socialistes a permis d'obtenir pour les habitants de la Seine-Saint-Denis.

 

 - L’inscription, malgré l’opposition jusqu'au dernier moment du PS par crainte de recettes insincères, de 40 M€ en recettes supplémentaires au titre de la futur péréquation francilienne des DMTO ;

 -  le passage de 10 à 7,5 puis 6,7 puis 5,9% de l’augmentation de la taxe sur le foncier bâti

 -  L’inscription de 200 000€ en recettes afin d’éviter une hausse de 42 à 44 € du coût de la carte améthyste. Cependant, son coût reste trois fois plus élevé qu’ailleurs !

 -  Le maintien à 10€ par jour et par berceau de l’aide aux crèches associatives non lucratives,

 - Le passage de 10€ à 8,60€, par jour et par berceau, de l’aide aux crèches municipales alors que sa suppression était programmée sur 3 ans,

 -  Le retour sur 1,7 M€ de coupes qui étaient déjà programmées dans les premières maquettes budgétaires 2013 dans plusieurs secteurs : sport, culture, handicap, culture de paix,  aménagement, TIC ...

 

Nous avons par ailleurs obtenu, en séance budgétaire le 21 mars dernier, une réflexion sur l’attribution et le financement du Fonds solidarité logement ainsi que sur les conditions d’attribution du FODDAC, ainsi que le financement des projets de ville RSA.

 

Si nous avons salué ces avancées obtenues d'arrache-pied, nous n'avons pas été entendus sur de nombreux points, pourtant lourds de conséquence :

 

-  Le refus de toute augmentation de la taxe foncière, qui aurait pu être compensée par une partie des 40 millions € de recettes dont nous avons ontenu l’inscription dans le budget, 

 -  Le refus de coupes budgétaires nouvelles dont nous évaluons le montant  entre 20 à 25 millions €, aucun retour sur les coupes du passé (plus de 150 millions € depuis 2009),

 - 300 000€ pour abonder les secteurs de la prévention spécialisée et l’accueil d’urgence,

 - 164 000€ pour maintenir l’aide à la vaccination pour tous,

 -  2 M€ à inscrire sous l’intitulé « Dépenses imprévues » permettant de couvrir une baisse possible des recettes issues de la restauration dans les collèges, la possibilité d’abonder le FSL en cours d’année et / ou une aide substantielle aux associations.

 

Au total, ce que nous avons obtenu pèse peu au regard des besoins des séquano-dyonisiens, et dans le contexte actuel :

 

 -  A peine 10 Millions € pour maintenir des politiques et des services publics alors que 40 M€ de recettes supplémentaires ont été inscrites ;

 -  Si nous saluons une recette de 30 Millions € obtenus par S. Troussel,  elle demeure plus qu'insuffisante au regard de la dette de l'Etat envers le Conseil général, qui est d’ores et déjà annoncée à 1,950 Milliards € à la fin 2013.

 

Avec mes collègues élus du Front de gauche, je suis déterminé à poursuivre l'action et notre engagement pour mieux répondre aux attentes et aux besoins des habitants de Stains et de la Seine-Saint-Denis.

 

Azzédine TAIBI



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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 23:57

La préparation budgétaire du Département de la Seine-Saint-Denis en 2013 s’annonce à nouveau particulièrement difficile.

De très lourdes menaces pèsent sur les politiques publiques, notamment les politiques de la culture. De longue date, celles-ci ont dessiné en Seine Saint-Denis une vie artistique diverse, créative et partagée par le plus grand nombre, dans un territoire dont nous aimons la vitalité, l’inventivité et la jeunesse. Nous croyons en son avenir et sommes convaincus que c’est dans les politiques culturelles d’aujourd’hui que se fabrique la France de demain.

 

Réunis au sein du Collectif 93 pour une relance des politiques publiques de l’art et de la création, nous revendiquons qu’un moratoire sur l’ensemble du budget de la culture du Département intervienne en 2013. Il nous paraît en effet impossible dans le même temps de vouloir défendre la culture et de mettre en œuvre des décisions de gestion qui aboutiront de facto à sa fragilisation en Seine-Saint-Denis. Nous ne méconnaissons pas les difficultés budgétaires auxquelles ce département est confronté, du fait de la précarité et de la paupérisation qui touchent les couches populaires, majoritaires en Seine-Saint-Denis. Du fait aussi des transferts de charges sans leur compensation suffisante par l’Etat. 

 

Mais à l’heure du vote du budget 2013 nous ne pouvons nous résoudre à ce que la culture soit une variable d’ajustement comptable.

 

Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux, vous le savez, le budget de la culture ne représente qu'à peine 1% du budget global du Conseil général. Outre le peu d'effets sur ce budget, les économies réalisées sur la culture auraient un détestable effet symbolique, encore plus ici en Seine-Saint-Denis qu'ailleurs. Elles seraient préjudiciables pour la population et l’emploi.

Nous attendons de vous les moyens d'une ambition, d'un projet partagé, d'une politique que les habitants de ce département méritent. 


Bobigny, le 20 mars 2013

 

Collectif Quatre-Vingt-Treize pour une relance des politiques publiques de l’art et de la création :


FESTIVAL AFRICOLOR – ASSOCIATION DES BIBLIOTHÈQUES EN SEINE-SAINT-DENIS – BANLIEUES BLEUES – CAP ÉTOILE – CINÉMA L’ÉCRAN_SAINT-DENIS – CINÉMAS 93 – CITOYENNETÉ JEUNESSE – LA COMPAGNIE DU CENTRE DRAMATIQUE_LA COURNEUVE – FESTIVAL COTÉ COURT – ESPACE 1789_SAINT-OUEN – ESPACE KHIASMA – LE FORUM DE BLANC-MESNIL – LES INSTANTS CHAVIRÉS – MAINS D’ŒUVRES – MC93_BOBIGNY  LES MUSIQUES DE LA BOULANGÈRE – NOUVEAU THÉATRE DE MONTREUL-CDN – PÉRIPHÉRIE – LES RENCONTRES CHORÉGRAPHIQUES INTERNATIONALES DE SEINE-SAINT-DENIS – FESTIVAL DE SAINT-DENIS SALON DU LIVRE ET DE LA PRESSE JEUNESSE EN SEINE-SAINT-DENIS – STUDIO THÉATRE_STAINS –TGP-CDN DE SAINT-DENIS – THÉATRE L’ÉCHANGEUR_BAGNOLET – THÉATRE DE LA COMMUNE-CDN – THÉATRE LOUIS ARAGON_TREMBLAY-EN-FRANCE – FESTIVAL THÉÂTRES AU CINÉMA_BOBIGNY – ZEBROCK…

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 18:47

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Hier, des élus de notre groupe se sont rendus à l’espace Tête à Tête de Rosny sous Bois pour visiter la nouvelle exposition temporaire « Toxy clope, la vérité sans filtre » et rencontrer les professionnels sur place.

 

Cette exposition vise notamment à dénoncer la manipulation opérée par l’industrie du tabac et à favoriser la prise de conscience, des jeunes entre autres, que fumer peut à terme les priver de leur liberté.

 

L’espace Tête à tête, qu’est-ce que c’est ?

 

Le Tête à Tête est un espace d’information, d’écoute et de prévention pour les 13/25 ans. Ce lieu innovant et atypique dans le paysage actuel, intègre à Rosny 2, la galerie marchande de l’un des plus grands centres commerciaux d’Ile de France.

 

Le public peut trouver au sein de cet espace original, en accès libre et gratuit, des expositions temporaires et permanentes, des rendez-vous (débats, rencontres, projections, etc.), des outils multimédias et des supports pédagogiques, du matériel de prévention, de l’information, une écoute et une orientation en matière de prévention, de sexualité, de drogues, de mal-être, et de violences…

 

Animée par une équipe de professionnels en prévention des conduites à risques, le Tête à Tête assure une mission de service public et offre toute l’année, du lundi au samedi de 10 heures à 18 heures 30, un accueil libre, anonyme et sans condition.

En parallèle, l’équipe du Tête à Tête propose des actions collectives en direction des 13/25 ans, aux établissements scolaires (collèges, lycées, CFA) et aux structures hors scolaire (PJJ, SMJ, Mission Locale, IME, Associations, etc.) du département.

De nombreuses structures de notre ville se sont déjà rendus sur place, c'est le cas du service Jeunesse, du club de prévention, des collèges et de certaines associaitons...)

 

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Renseignements pratiques :

 

Ouverture : Du lundi au samedi de 10 h à 18 h 30

 

Adresse :

Centre commercial régional ROSNY 2

Avenue du général de Gaulle

Porte 2

BP 1101

93117 Rosny-sous-Bois

Tél : 01.48.12.01.01

 

Accès :

Voiture : Autoroute A3, sortie A86-Fontenay, puis sortie Centre commercial régional Rosny 2

RER : Ligne E, gare Rosny Bois Perrier

Bus : Ligne 221/143/121/116/145/118/102/346b

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 16:20

mod article64738627 50ee881e1c43a-copie-1Ce matin avec l'ensemble des conseillers généraux de la Seine-Saint-Denis, j'ai rencontré Marylise Lebranchu, Ministre de la Réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la Fonction Publique, au Conseil général. 

Au nom du groupe "Front de gauche", Gilles Garnier a prononcé le discours ci-dessous :

 

 

Madame La Ministre,

 

 

Votre présence parmi nous ce matin témoigne de l'attention que vous portez à la concertation avec les collectivités locales et singulièrement avec notre département.

Nous abordons cette rencontre dans un esprit constructif avec l'espoir que ce moment d'échange soit utile, sans plus attendre nous vous soumettons quelques avis et questionnements sur les grands sujets qui nous préoccupent en ce début d'année 2013.

Il s'agit de la réforme des collectivités territoriales et de l'élection des conseillers départementaux, des finances du département et de l'avenir de la Métropole parisienne.

 

La réforme des collectivités territoriales, si nous saluons le rejet du conseiller territorial voulu par le précédent gouvernement, le nouveau projet de loi visant à instaurer un nouveau mode de scrutin avec l'élection d'un binôme de candidats de sexes différents dans des cantons dont le périmètre serait doublé et le nombre divisé par deux pourrait amener à un rétrécissement du pluralisme.

Certes la parité entrerait dans le conseil départemental, mais les deux élus sur un nouveau territoire seraient de même sensibilité, alors que sur ce même périmètre, il peut, aujourd'hui, y avoir deux élus de sensibilités différentes.

Il y a un autre argument : quel type d’élu voulons nous ?

Il n’est pas raisonnable à moins de cantoner les conseillers départementaux dans des tâches uniquement administratives ou de simple gestion nous aurons encore plus de mal à exercer un travail de proximité.

Si nous voulons enrayer la crise démocratique que connaît notre pays, nous proposons d'étendre la proportionnelle à l'élection départementale, seul échelon qui n'en serait pas pourvu. C'est le seul mode électoral qui peut permettre le respect du pluralisme et la parité, deux principes essentiels permettant, entre autres, une lutte efficace contre cette fracture démocratique.

 

Nous sommes attachés au maintien de la clause de compétence générale, un des deux critères essentiels de la définition d'une collectivité territoriale permettant la cohérence d'une politique locale réellement adaptée aux besoins des populations.

 

 

Concernant les finances du département et la décentralisation, alors que nous connaissons de graves difficultés pour répondre aux besoins des populations, où l'heure serait à renforcer et étendre les services publics locaux, il est demandé aux collectivités et donc à la notre de réduire encore ses dépenses, or vous le savez les dépenses sociales explosent et les recettes diminuent.

De fait, il nous manque de 30 € à 40M d'€ pour boucler notre budget cette année et ce n'est pas affaire de mauvaise gestion ou d'erreur du passé. Même si la compétence générale ne nous est pas retirée, nous sommes contraints de nous focaliser sur nos compétences obligatoires et encore sans les moyens nécessaires puisqu'à l'automne dernier, nous avons voté une décision modificative au budget 2012 afin de lever un emprunt pour payer nos investissements et libérer ainsi des fonds pour régler le RSA.

 

Ce double phénomène de paupérisation de la population et de transfert de compétences non financé plonge notre département dans une situation gravissime.

C'est pourquoi, concernant l'acte III de la décentralisation, s'il devait y avoir de nouveaux transferts de compétences, il est exclu pour notre part qu'ils ne soient accompagnés de l’attribution des moyens nécessaires. Nous refusons de nouveaux désengagements. En 2004, le gouvernement Raffarin a transféré aux Conseils généraux l’ensemble des politiques sociales (RSA, APA, PCH), la prise en charge des personnels non enseignants des collèges, l’entretien des routes nationales et de fait l’accueil des mineurs isolés. Cela a eu pour conséquences de couper dans les dépenses utiles comme ce fut le cas pour remboursement à 50% de la carte Imagine R, l'aide à l'achat d’ordinateur pour les collégiens de sixième, soutien financier aux communes dans la construction d’équipements sportifs ou culturels... et sur lesquels il nous faudrait pourtant revenir.

 

Dans un département dont la population est particulièrement frappée par le chômage, la précarité, vous connaissez la facture que nous laissent les transferts de compétences de l'Etat vers le département depuis 8 ans. L'Etat doit plus d'1 milliard à la Seine Saint Denis, soulignons également les conséquences de la suppression de la taxe professionnelle avec le maintien du ticket modérateur, et les aléatoires rentrées des DMTO.

Nous soutenons une nouvelle décentralisation pour répondre au plus près aux besoins grandissants de la population mais avec obligation pour l’Etat de nous fournir les moyens correspondants car l’unique mutualisation des moyens des collectivités sera insuffisante.

 

De même, nous appelons de nos vœux une grande réforme de la fiscalité qui établisse la justice mettant à contribution le capital au même titre que le travail ainsi qu'un retour à une plus grande autonomie fiscale des collectivités permettant un équilibre sain entre dotations suffisantes de l'Etat aux collectivités et ressources propres. Il doit y avoir une relation fiscale pérenne entre l’entreprise et le territoire. Bien souvent, si les sièges sociaux s’installent en Seine Saint Denis c’est une bonne chose mais souvent leurs salariés ne viennent pas de notre département. Nous ne pouvons admettre d’avoir à mendier l’aide des fondations privées alors que c’est l’impôt qui doit être la source de la solidarité.

 

Le gouvernement entend il fournir les recettes nécessaires aux collectivités ?

De quelle façon ? Quels sont les grands traits de la nouvelle fiscalité locale que vous entendez mettre en place ?

 

Dans ce contexte général le gel de la DGF est un coup très dur pour les collectivités et pour l'intérêt général, c'est un très mauvais signe pour l'avenir.

 

La spirale de la baisse des dépenses publiques, et donc des investissements ne sera pas enrayée et engendrera immanquablement un approfondissement de la crise avec des réductions d'emplois et de services publics locaux. Cela nous mène tout droit à une sorte de balkanisation de la République. Ainsi, les inégalités de moyens se creusent entre collectivités aggravant les inégalités d'accès aux droits des citoyens.  

 

Ce serait Justice et une réelle marque de "changement à gauche", qu'avant tous nouveaux transferts et avant toute réforme de la fiscalité, l'Etat s'acquitte des moyens que nous avons assuré à sa place pour 2012, année qui a enfin vu arriver une nouvelle majorité. Cette somme s'élève à  304 M€ dont 200 M€ pour les seules allocations de solidarité nationale.

 

Pouvons- nous compter sur un premier geste à cette hauteur ?

 

Quelle serait votre approche sur cette proposition ?

 

En terme d''efficacité sociale et économique, nous appelons une réforme de la fiscalité des collectivités qui rétablisse un lien entre les collectivités et les entreprises.

 

Entendez- vous l'établir ?

 

L'amélioration du mécanisme de la péréquation horizontale est souvent évoquée, nous souhaiterions entendre votre projet sur la solidarité nationale.

 

Quel nouveau transfert envisagez- vous vers les départements et avec quelle compensation ? par exemple concernant l'AAH et les ESAT

 

 

La Métropole, Paris Métropole est un acteur incontournable et même s'il n'a pu produire de livre blanc, le débat doit se poursuivre.

Un passage en force dans la métropole francilienne serait immanquablement voué à l'échec. Les questions du périmètre, de la péréquation et des compétences restent en débat et l'expérience montre que ce débat peut avancer.

Pour nous, il s'agit d'un processus qui ne pourra s'ancrer que sur une libre adhésion des collectivités sans établir le préalable de la disparition des départements.

Nous avons la  vision d'une coopérative de projets à partir des besoins des populations et prenant en compte la diversité des territoires.

 

Nous sommes attachés à ce que le texte de loi prenne bien en compte le rôle de la commune, la nécessité de boucler l'intercommunalité en Ile de France et que celle-ci soit fondée sur des dynamiques de territoires et de construction comme une coopérative des villes.

Notre vision du pôle métropolitain repose sur les grandes agglomérations qui sont elles mêmes des coopératives. Ce pôle doit donc être la coopérative des coopératives. Un lieu de mutualisation, de cohérence métropolitaine, de définition d'objectifs communs en lien avec la région et les huit départements d'Ile de France qui en feraient partie.

 

Il faut continuer à débattre sur les compétences. Une définition des compétences à priori qui enlèverait aux uns pour donner aux autres serait vouée à l'échec. Nous proposons d'aller à des coopérations de compétences où dans chaque domaine serait aménagé des tours de table. Sans doute, cela rendrait le chemin plus long mais il garantirait les chances d'aboutir pour des prises de décisions correspondant aux attentes des populations.

 

Le scénario d'une gouvernance des 4 départements (75, 92, 93, 94 – soit 6,5 millions d'habitants) est rejeté par une majorité d'élus. La région serait écartée des débats et décisions en recréant une nouvelle centralité, un dedans et un dehors avec tout ce que cela entraine en terme d'exclusion.

 

Quelle est votre vision de la création de cette métropole ?

 

 

Comment l'Etat entend il dynamiser le débat nécessaire ?

 

 

Je vous remercie de votre attention.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 22:00

Je vous adresse à toutes et tous ainsi qu'à vos proches, mes meilleurs voeux pour 2013 !

 

Que cette nouvelle année vous apporte la santé, le bonheur et la réussite à vos projets.

 

Que cette nouvelle année soit aussi placée sous le signe de l'égalité, de la justice sociale et de la paix pour une société plus juste dans un monde meilleur !

 

C'est ensemble que nous parviendrons à atteindre ces objectifs !

 

« En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant ! » Nelson MANDELA.

 

 

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 15:50

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Ce mardi, en compagnie de Bally Bagayoko, Vice-Président du Conseil général en charge de la petite enfance, nous avons rencontré les équipes des 3 crèches départementales et des 3 centres de PMI de Stains, et visiter les lieux.

Nous avons avec grand plaisir échanger avec les professionnels dévoués et pleinement investis dans leur mission de service public auprès des enfants et des familles et mesuré, encore plus, l’ampleur du travail mené par ces équipes.

Ce fut aussi, l’occasion pour nous de rappeler l’importance de maintenir des services publics de qualité en particulier dans le domaine de la petite enfance dans lequel le Département de la Seine-Saint-Denis est novateur et en pointe depuis de nombreuses années.

Les compétences et les expériences menées enrichissent les professionnels de la petite enfance et permettent d’offrir un accueil et des projets originaux et innovants, comme par exemple, le projet intergénérationnel mené par la crèche Aristide Briand en partenariat avec les personnes âgées de la maison de retraite Saint-Vincent de Paul.

Ce fut un moment d’échange riche et important pour moi, vous le savez, je suis et reste toujours attaché aux liens avec les réalités du terrain et le quotidien de nos habitants et des professionnels qui œuvrent en leur direction.

Se rendre sur place à la rencontre des professionnels, est pour moi essentiel afin de continuer à défendre les services publics et leurs missions, essentielles pour nos habitants, en particulier les plus fragiles d’entre eux.

Ils sont un vecteur important d’égalité et les services comme la crèche et la PMI représentent des espaces de prévention, d’accompagnement et d’éducation primordiaux qu’il nous faut maintenir à ce niveau de qualité et d’exigence, car tous le méritent…

Avec mes collègues du groupe « Front de gauche » au Conseil général, je continuerai à œuvrer pour que les actions dans le domaine de la Petite Enfance reste une priorité du Département.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 21:53

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Cette année, c’est la ville d’Aubervilliers, partenaire de l’évènement qui accueillait le forum départemental et le Concours d’affiches « Agis pour tes Droits » du 4 au 8 décembre dernier. La cérémonie de remise des prix s’est tenue samedi 8 décembre à 15h au Centre nautique Marlène Peratou d’Aubervilliers.

 

Le concours d’affiches international « Agis pour tes Droits » initié par les Francas de la Seine-Saint-Denis en partenariat avec le Département, est une action spécifique menée autour de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).

Au travers des structures scolaires et de loisirs, le concours permet aux enfants de se construire une réflexion sur les droits de la personne humaine et des enfants. Les productions réalisées permettent de pointer les insuffisances de l’application de la CIDE et de contribuer au changement.

Depuis 2011, le concours d’affiches s’est enrichi d’un forum départemental, véritable espace de valorisation des projets menés tout au long de l’année dans les structures de l’enfance et de la jeunesse de la Seine-Saint-Denis.

 

 

L’affiche gagnante du concours départemental 2012 a été réalisée par l’Internat d’excellence de Bury à Aubervilliers, catégorie 8-11 ans.


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Cette cérémonie des prix à laquelle j'ai partcipé en tant que Vice-président du Conseil général s’est déroulée en présence de nombreux enfants, de Stéphane Troussel, Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Azzedine Taïbi, d’Evelyne Yonnet, 1er adjointe au Maire d’Aubervilliers, Djamila Khelaf, Maire-adjointe déléguée à l’enfance et de Magdalena Coquiard, Présidente de l’association des Francas de la Seine-Saint-Denis.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 10:12

Elu-e-s de la Seine-Saint-Denis, nous avons soutenu le président du Conseil général, Robert Clément lorsqu’il a crée sous l'impulsion de Catherine Puig , il y a plus de 10 ans, le premier Observatoire des violences envers les femmes, structure unique en France à l’échelle d’un département.

 

En posant cet acte, nous avons fait de la lutte contre les violences faites aux femmes une priorité de notre action. Convaincu-e-s qu’il ne s’agissait pas d’une question relevant de la sphère privée, mais d’un problème politique majeur, nous avons mis en lumière la réalité des phénomènes de violences, dans la diversité de leurs expressions. Nous avons imaginé des réponses innovantes et concrètes qui, par leur complémentarité, ont fini par constituer un véritable arsenal protecteur pour les femmes et leurs enfants. Nous avons contribué à une prise de conscience salutaire pour faire changer le regard de la société sur ce fléau. Nous avons ouvert une nouvelle voie pour l’émancipation des femmes, l’exercice de leur citoyenneté pleine et entière, la conquête d’une égalité réelle.

Notre combat n’a pas été vain : l'engagement du Département, des villes, de leurs élu-e-s, des habitant-e-s, la mobilisation des personnels des services publics départementaux et locaux, aux côtés des associations, a permis à des milliers de femmes de sortir du silence, de la douleur et de la culpabilité. Depuis 10 ans, grâce à cette synergie, des milliers de femmes ont été secourues et durablement aidées à reprendre leur vie en main, et à prendre un nouveau départ. 

Le téléphone portable d'alerte pour les femmes en très grand danger, le protocole départemental de mise en œuvre de l'ordonnance de protection, l’accompagnement des enfants victimes ou témoins de violences, l’expérimentation d'une éducation non sexuée dans les crèches, les représentations de Théâtre Forum pour libérer la parole dans les quartiers… Autant d’outils qui ont prouvé leur efficacité et sont désormais prêts à être mis en œuvre sur d’autres territoires.

Nous sommes lucides sur les moyens qu’il reste encore à mobiliser pour permettre aux services  publics et aux associations de faire reculer davantage les violences et améliorer la prise en charge des femmes en matière d’accueil, d’hébergement ou de mise en sécurité. C’est pourquoi nous souhaitons qu’une loi-cadre sur les violences faites aux femmes soit rapidement votée, pour compléter celle du 9 juillet 2010.  

 

Nous demandons la création de l'Observatoire National des violences faites aux femmes. Elle a été annoncée par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, le 22 novembre, ici même. Nous sommes étonnés que le Conseil interministériel du 30 novembre ne s'engage pas sur la création de cette structure.

 

La ministre ayant reconnu s’être inspirée de l’Observatoire du Conseil général, nous demandons la création de l’Observatoire National et nous lui proposons de l'installer en Seine Saint Denis. Ce serait une grande fierté d’accueillir cette structure tant attendue sur le territoire qui l’a vu naître.

 

Gilles Garnier, Conseiller Général délégué de Seine Saint Denis, en charge de l'Observatoire départemental des violences faites aux femmes,

Eliane Assassi, Sénatrice de la Seine SaintDenis,

François Asensi, Député, Maire de Tremblay en France,

Pascal Beaudet, Conseiller général de la Seine SaintDenis

Michel Beaumale, Maire de Stains,

Bally Bagayoko, Vice président du Conseil général de la Seine saint Denis

Belaide Bedredine,  Conseiller général de la Seine Saint Denis

Josiane Bernard, Vice Présidente du Conseil général de la Seine Saint Denis

Patrice Bessac Conseiller régional Ile De France

Hervé Bramy, Conseiller général de la Seine SaintDenis

Marie George Buffet, Députée de la Seinesaint Denis,

Florence Haye, Conseiller général de la Seine SaintDenis

Muguette Jacquaint, Députée honoraire,

Jean Jacques Karman, Conseiller général de la Seine Saint Denis

Carine Juste, Maire de Villetaneuse

Djeneba Keita, Conseillère régionale Ile De France 

Didier Mignot, Maire de Blanc Mesnil

Jean Charles Nègre, Vice président du Conseil général de la Seine saint Denis

Pierre Laporte, Vice président Conseil général de la Seine Saint Denis

Didier Paillard, Maire de Saint Denis

Gilles Poux, Maire de la Courneuve

Jacqueline Rouillon, Maire de Saint Ouen, Conseillère général  de la Seine Saint Denis

Abdel Saidi, Conseiller général de la Seine SaintDenis

Azzedine Taïbi, Vice président du Conseil général de la Seine Saint Denis

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 09:37

Jacqueline.jpgJe suis particulièrement heureux et fier d'apprendre que mon amie Jacqueline Rouillon, qui siège avec moi en tant que Conseillère générale "Front de gauche" du canton de Saint-Ouen, ait réçu la légion d’honneur.


Cécile Duflot a élevé Jacqueline Rouillon au grade de chevalière de l’ordre national. La ministre écologiste récompense ainsi la maire communiste de Saint-Ouen, commune de la «ceinture rouge » parisienne. Elle vient surtout couronner une démarche assez culottée de l’élue qui tente – et parvient- depuis six ans à contenir la spéculation immobilière en préemptant les logements mis en vente. Une pratique à la lisière de la légalité mais qui marche.

Depuis 2005, la mairie a mis en place deux dispositifs pour bloquer la montée des prix et la spéculation, une charte promoteur et la préemption. Avec la crise du logement à Paris, cette commune de Seine-Saint-Denis est l’objet d’une convoitise certaine des constructeurs. Située aux portes de Paris, elle dispose en effet de terrains en friches et de locaux industriels vides comme toute cette banlieue nord victime de la désindustrialisation. Au début des années 2000, les premières opérations s’annoncent et avec elles, l’envolée des prix liée à la crise du logement à Paris.

"Eviter que le marché s'emballe"

Jacqueline Rouillon, soucieuse de garder sa population de petits employés et fonctionnaires, réactive alors une vieille pratique des municipalités communistes : le rapport de forces avant la négociation, illustration d’une tactique éprouvée. Ainsi pour toute opération immobilière de logements neufs, la ville impose aux promoteurs la signature d’une charte qui les oblige à vendre à un prix inférieur de 10% par rapport à celui du marché, ainsi qu’une diminution supplémentaire du prix de vente de 10% pour les bénéficiaires des prêts à taux zéro. Et ça marche ! Une trentaine de promoteurs s’engagent et 50% des lots commercialisés ont fait l’objet d’un prix encadré. Comme sur la grosse opération d’aménagement des Docks, vaste éco-quartier en bordure de Seine, où 500 promesses de vente ont été réalisées avec un prix au mètre carré plafonné à 4500 euros.

L’autre dispositif, plus osé, concerne le logement ancien : là, la mairie utilise son droit de préemption pour obtenir des baisses de prix. Les propriétaires souhaitant vendre sont invités à ne pas dépasser un seuil évalué par le service de domaines, soit entre 3000 et 3500 euros le mètre carré. S’ils passent outre, la mairie annonce qu’elle préempte. La simple menace suffit souvent à les faire céder : « la plupart du temps, on utilise ce levier comme pouvoir de négociation », reconnaît l’entourage de la maire. « La préemption permet d’empêcher que les prix passent du simple au double à la revente et que le marché s’emballe », explique Mme Rouillon.  En 2011, sur les 800 ventes d’appartement réalisées, seule une cinquantaine ont été préemptés.

 

Justice saisie pour atteinte au droit de propriété

Là encore, la coercition a marché : sur la totalité des transactions, l’économie pour les acheteurs s’élève à 18 600 euros en moyenne.« Les propriétaires viennent nous voir pour savoir si le prix affiché est raisonnable », raconte Dominique ferré, directrice de la gestion urbaine. Non sans mal : les blogs contestataires ont été assaillis de propriétaires s’estimant spoliés. Et si certains ont fini par admettre le plafond fixé avant que la procédure n’aille à son terme, d’autres ont saisi la justice pour atteinte au droit de propriété. La justice a différemment apprécié les plaintes, condamnant la mairie à plusieurs reprises, la relaxant dans d’autres cas. Qu’importe, répond Jacqueline Rouillon, « le droit au logement est une question brûlante et il nous appartient de le garantir ».« Pour nous, même avec des pénalités entre 50 et 60 000 euros, on est largement bénéficiaire, car on a ralenti le prix du foncier pour le logement social et les équipements », insiste-t-elle. Il est vrai qu'au regard de l'envolée des prix du mètre carré dans les communes voisines, Saint-Ouen maîtrise son foncier.

Jacqueline Rouillon, ancienne communiste passée à la Fase (Fédération pour une alternative sociale et écologiste) n’est pas peu fière de se voir attribuer le célèbre ruban rouge. Sa persévérance aura été remarquée par Cécile Duflot qui a tenu à récompenser la «politique courageuse » d’une élue qui« s’est attaquée à la loi du marché qui régit l’immobilier », explique un membre de son cabinet. Le 18 décembre, la ministre de l’égalité du territoire et du logement lui remettra la distinction en mairie. Un pied de nez à l'un des droits les plus protégés, la propriété privée.

 

Sylvia Zappi, Le Monde

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 21:51

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Ce matin, je me suis rendu au 8ème rencontres " Femmes du monde en Seine-Saint-Denis ", à l'initiative de L’Observatoire départemental des violences envers les femmes  en partenariat avec les villes du département.

 

Plus de 900 professionnels, responsables associatifs, militants engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes, ont répondu à l'invitation, avec la présence de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes, de Stéphane Troussel, Président du Conseil général et de mes collègues élus, Gilles Garnier, conseiller général délégué à l'observatoire départemental des violences envers les femmes et d'Abdel Sadi, conseiller général et 1er Adjoint au Maire de Bobigny.

 

le Président du Conseil général s'est réjouit des annonces faites par la ministre, qui attestent que l’action conduite par le Département, et son Observatoire des violences envers les femmes, a profondément inspiré les projets du gouvernement en matière d’égalité femmes-hommes.

La ministre a aussi confirmé que le téléphone portable d’alerte pour les femmes en très grand danger, expérimenté avec succès en Seine-Saint-Denis depuis 3 ans et adopté ensuite par d’autres collectivités, sera prochainement généralisé à l’ensemble du territoire français.

Le réseau de professionnels que fédère l’Observatoire départemental en Seine-Saint-Denis a aussi contribué à la création d’un « annuaire des associations » constitué à l’initiative du ministère des droits des Femmes, qui sera diffusé dès demain. Beaucoup d’entre eux ont bénéficié des formations dispensées par l’Observatoire, qui concernent plus de 4000 personnes par an.

La ministre des Droits des Femmes a aussi annoncé la création, dès fin 2012, d’un Observatoire national des violences faites aux femmes, sur le modèle de notre Observatoire départemental et des dispositifs innovants qu’il a initiés.

Nous pouvons nous féliciter que le combat engagé par notre département, par les associations, par les militantes et militants, par les professionnels, pour la défense des droits des femmes et la promotion d’une véritable égalité entre les femmes et les hommes, depuis plus de 10 ans, trouve aujourd’hui un prolongement direct dans l’action gouvernementale.

 

Autre moment important a été la signature du protocole de partenariat « Jeunes contre le sexisme »

Au cours de cette journée d’échanges et de débats, l’Observatoire départemental a présenté les projets qu’il met en œuvre en direction de la jeunesse : accompagnement des jeunes filles exposées au risque de mariage forcé, aide au dialogue entre les jeunes et leur mère victime de violences, sensibilisation des adolescents à la lutte contre le sexisme et à la promotion du respect mutuel entre les filles et les garçons.

Chaque année, 1500 jeunes participent au dispositif « Jeunes contre le sexisme », organisés dans les collèges de Seine-Saint-Denis, pour prévenir les violences et promouvoir l’égalité femmes-hommes.
Après cinq années d’expérimentation réussie, le Président du Conseil général, a signé le protocole de partenariat pérennisant cette action, avec la Direction départementale des services de l’Education nationale et le Mouvement français pour le planning familial de la Seine-Saint-Denis.

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