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  • : Azzédine TAIBI
  • : Bienvenue sur mon blog. Il vous rendra compte de mon action et de mon engagement en tant qu'élu à la Mairie de Stains et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il vous informera de mes prises de position et des combats politiques que je mène au quotidien avec et pour les citoyens. Ce blog est aussi l'occasion de recueillir vos remarques et vos propositions pour construire une alternative politique. Alors sans plus tarder, bonne visite et à très bientôt !
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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 23:57

Dezonage-pass-navigo.jpgBonjour,


Grâce aux élu-e-s du Front de gauche du Conseil régional d’Île-de-France et du STIF les titulaires des forfaits "Navigo" mensuels ou annuels pourront voyager dans toute l’Île-de-France, à partir du 1er septembre, les week-ends et les jours fériés.

 

C’est une étape importante vers la zone unique au tarif de la zone 1 et 2. A présent, il faut que cesse cette discrimination qui fait que plus on habite loin de Paris plus on paie cher.

 

Les entreprises doivent être mises à contribution par l’augmentation de leur versement transpo

 

Les parlementaires Front de gauche ont déposé une proposition de loi pour augmenter la contribution des entreprises, le versement transport, qui permettrait de financer cette zone unique. Nous appelons l’ensemble de la majorité de gauche à la soutenir !

 

Les élu-e-s Front de gauche continuent à se mobiliser, avec les usagers et les salarié (es), pour de nouveaux financements pour les transports publics : c’est une nécessité pour les usagers, une exigence sociale et écologique, un atout pour le développement de notre région.


Bien cordialement,

 

Azzédine TAIBI

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 23:30

Bonjour, voici le communiqué de mon groupe avant la séance extraordinaire du Conseil général du 4 septembre qui éira le nouveau Président du Conseil Général et le voeu que nous soumettrons aux Conseillers généraux concernant PSA Aulnay.

Bonne lecture,


Azzédine TAIBI

 

Le 4 septembre, une séance départementale se tiendra afin d’élire le nouveau président du Conseil général suite à l’élection de Claude Bartolone à la présidence de l’Assemblée nationale.

 

A cette occasion, notre groupe souhaite rappeler quelles sont ses revendications pour la Seine Saint Denis et demander au groupe PS et à son candidat de s’engager à les prendre en considération.

 

Nous refusons que l’austérité continue de guider nos choix budgétaires en privant toujours plus la population de mesures utiles. Nous souhaitons des actes forts et justes pour les Séquano-dionysiens.

 

Si le président Claude Bartolone n'était pas responsable de la politique menée par l’ancien gouvernement qui a fortement porté atteinte à l’action publique départementale, il est en tous cas responsable de la posture qu’il lui a opposée et nous déplorons que ses discours n’aient pas été suivis de faits.

 

En effet, dans plusieurs déclarations au cours de sa mandature, Claude Bartolone dénonçait l’attitude inadmissible de l’Etat vis-à-vis de notre collectivité (perte d’autonomie fiscale, suppression de la taxe professionnelle et refus de l’Etat de compenser ses transferts de compétences dans le domaine social). Il insistait sur la nécessité de combattre et prônait une large mobilisation pour obtenir le remboursement de la dette (1 milliard € aujourd’hui !) et les moyens d’une décentralisation réelle. Or, sourd à nos propositions pour mener réellement bataille, il a présenté en mars 2012 un budget empreint de renoncement : coupes drastiques dans les domaines de la culture, du sport, de la prévention spécialisée, de l’aide aux personnes plus fragiles et aux personnes âgées, moratoire de 3 ans sur les investissements imposé aux villes.

 

Avec l'arrivée du nouveau président de la République, d'une nouvelle majorité au parlement dont Claude Bartolone est le président, quatrième personnage de l'Etat, une politique nouvelle en direction des collectivités est attendue fortement. C'est pourquoi, notre groupe refuse de s’accommoder d’une telle situation et va renouveler solennellement ses revendications pour le département.

 

Afin que le Conseil général puisse assumer ses priorités, l’Etat doit  lui en donner les moyens. Il faut donc exiger :

 

- La compensation intégrale des transferts de charge instaurés par la droite en 2004 (transfert du RMI/RSA, PCH, la création des Maisons Handicap, l’allocation départementale pour l’autonomie, la prise en charge des personnels non enseignants des collèges, l’entretien des routes nationales)

- L’arrêt du versement du ticket modérateur (36 M€) relié à la taxe professionnelle qui a été supprimée.

-  Le dégel de la DGF (bloqué depuis 3 ans à 291 M€

- La mise en place d’une péréquation prenant en compte les dépenses sociales du département.

 

 

 

Nous voulons que les aides sociales qui ont été supprimées soient rétablies :

 

- Remboursement de la carte Imagin’R à tous les collégiens

- Achat d’un ordinateur pour les enfants entrant en 6ème

- Baisse du tarif de la carte Améthyste

- Rétablissement des subventions aux associations culturelles et sportives

- Rétablissement des crédits pour l’éveil à la culture de la petite enfance

 

Nous voulons le redéploiement de l’emploi départemental afin d’assurer un service public départemental de qualité. Pour cela, il faut que cesse le gel des postes (notamment les postes d’éducateurs spécialisés) et une véritable concertation avec les syndicats concernant l’organisation du travail.

 

Nous voulons le retour aux investissements pour les équipements publics :

 

- Suppression des critères restrictifs pour le versement aux investissements des équipements sportifs et levée du versement étalé sur 10 ans.

- Annulation du moratoire de 3 ans sur les investissements nouveaux dans les communes.

 

Notre groupe portera ces revendications devant l’assemblée départementale dès le 4 septembre prochain.

 

Avec mes collègues de mon groupe j'appelle les associations, les syndicats et l’ensemble des Stanois (es) à se mobiliser pour qu’enfin, le changement survienne. Plutôt que d’accompagner ce système absurde dont les conséquences sont désastreuses pour la population, nous devons construire une réelle alternative.

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 11:19

Suite aux annonces de PSA de supprimer 8000 emplois et de fermer le site d'Aulnay sous Bois,  avec mes collègues élus du groupe communiste, citoyen, Front de gauche du Conseil général de Seine Saint Denis, je demande solennellement au Président du Conseil général la tenue d'une séance extraordinaire de l'Assemblée départementale.

 

Cette décision est effectivement "inacceptable" comme l'a relevé le Président de la République lors de son interview, le 14 juillet. Il reconnait que les dirigeants de Peugeot ont menti car la décision de fermeture a été prise depuis des années montrant que cette décision n'a rien à voir avec la soi disant baisses de vente de PSA pour le premier semestre 2012.

 

Après l'émotion et la colère, le temps est venu d'aller à la mobilisation de toutes les forces vives de la Seine Saint Denis pour empêcher la catastrophe humaine, sociale et industrielle qui est annoncée.

 

Les salariés organisent leur riposte et notre groupe d'élu(es) est à leur côté.

 

Le Conseil général doit peser de tout son poids et affirmer fortement sont refus d'accepter la fermeture du site, la disparition des 3 300 d'emplois et des 7000 emplois induits dans la sous traitance et la maintenance automobile.

 

Aussi, notre groupe demande, ce jour, au Président du Conseil général la tenue d'une réunion urgente de l'assemblée départementale. 

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 22:33

PSAL’annonce de la Direction de PSA concernant le site d’Aulnay est un vrai choc. C’est 3300 salariés et autant de familles qui se retrouvent sur le carreau, licenciés par un groupe multimilliardaire qui a bénéficié de 4 milliards d’aide publique ces dernières années ! Face à cette catastrophe sociale, la vraie bataille, ce n’est pas de tirer des plans sur la comète pour une possible reconversion du site. La vraie bataille, c’est de résister et de sauvegarder l’activité automobile et les emplois !!!

 

Messieurs Sapin et Montebourg ont multiplié ces jours-ci des petites phrases telles que : « Nicolas Sarkozy a retardé volontairement les plans de licenciements », « la fermeture de PSA serait un choc pour la nation »… Assez de mots, maintenant nous voulons des actes !

 

Le gouvernement attend des garanties de PSA sur une réindustrialisation du site… mais quelle confiance accorder à une entreprise qui multiplie les licenciements boursiers afin d’accentuer ses profits, se drapant dans la morosité du marché automobile et avançant des arguments invérifiables pour se justifier ?

 

Ce n’est pas le moment de baisser les bras et de tourner la page! Des solutions existent : la construction d’un nouveau modèle à Aulnay, un vrai plan gouvernemental de redressement de la filière automobile.

 

Des priorités doivent également être établies comme l’interdiction des licenciements boursiers. Rappelons que PSA vend depuis 2010 plus de 3 500 000 véhicules à l’année, a fait 588 millions d’€ de bénéfices, un chiffre d’affaire record à 59,9 milliards d’euros (+7%) en 2011 et versé 457 millions € en dividendes aux actionnaires !  

 

Devant cette situation inacceptable, avec mes collègues du groupe du Front de gauche du Conseil général, nous renouvelons notre total soutien aux salariés en lutte et nous demandons solennellement au gouvernement des actes courageux et ambitieux pour préserver l’emploi et l’industrie.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 23:40

Avoir battu Sarkozy a des conséquences directes sur l’avenir du Conseil général. Depuis 2004, les gouvernements de droite ont transféré sur les Séquano-dyonisiens plus d’un milliard € de dépenses liées au RSA, à l’Allocation personnalisée d’autonomie, à la prestation de compensation du handicap, à la prise en charge des personnels non enseignants dans les collèges, à l’entretien des routes départementales…

 

Nous n’avons jamais cessé de dénoncer ce désengagement. Nous espérons que l’arrivée d’un Président de la République de gauche et d’un gouvernement à majorité socialiste mette fin à cette injustice!

 

François Hollande a promis de revenir en profondeur sur la réforme des collectivités initiée par l’ancien gouvernement. Il a promis qu’un pacte de confiance et de solidarité entre l’Etat et les territoires serait défini et qu’une réforme de la fiscalité locale serait engagée afin de rétablir la justice entre les contribuables et entre les départements. Nous disons « Chiche ! »

 

Nous sommes prêts à accorder toutes les confiances si elles sont précédées d’actes forts et justes pour les Séquano-dionysiens car nous en avons assez de ces budgets placées sous le signe de l’austérité, qui année après année, privent la population de mesures utiles assurées précédemment par le Conseil général de la Seine Saint Denis (fin du remboursement à 50% de la carte Imagine – R pour tous ces titulaires, suppression de l’aide à l’achat d’ordinateur pour les entrants en 6èmes…) ou les communes avec le gel jusqu’en 2015 des investissements nouveaux dans les villes pour les équipements sportifs, culturels ou pour le logement.

 

Nous souhaitons que l’Etat rembourse sa dette au département, que les dispositifs sociaux relèvent de la solidarité nationale et qu’une fiscalité locale juste soit instaurée.

 

Or, Jean-Marc Ayrault vient d’annoncer le gel des dotations aux collectivités. Cette mesure d’austérité aura des conséquences sur la population car elle impactera forcément la qualité du service public de proximité et les actions menées par les régions, les départements et les villes.

Nous considérons que c’est un très mauvais signe qui ne correspond évidemment pas à nos attentes. Nous n’allons pas admettre maintenant ce que nous refusions hier !

 

Hier, Sarkozy a trompé avec son « Ensemble, tout devient possible ». Aujourd’hui, nous attendons que s’accomplisse la promesse: « Le changement, c’est maintenant » !

 

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 10:54

SMIC-copie-1.jpg

 

Pour enfin en finir avec la France des très bas salaires, les salariés avaient le droit d’espérer une augmentation significative du Smic avec l’arrivée de la gauche au pouvoir.

 

Mais la nouvelle est tombée : le Smic ne sera augmenté que de 2% pour ne pas obérer la compétitivité des entreprises, crise oblige ! Le changement, ce n’est donc  pas pour maintenant !  Le discours tenu a les mêmes accents d’austérité que celui des prédécesseurs et ce qui est lâché aux salariés tient du saupoudrage. Pourtant, ce qui fragilise les entreprises, c'est la faible consommation des familles modestes, la faiblesse des carnets de commandes et le refus des banques de leur accorder des liquidités à des taux incitatifs. Maintenir des salaires au plus bas n’arrangera rien.

 

On nous parle d’une augmentation « raisonnable ». Etre raisonnable, pour le gouvernement, c’est donc ne surtout rien changer. Après la rigueur, ce sera encore la rigueur, règle d’or oblige ! Avant même d’avoir combattu, le gouvernement baisse les armes et n’utilise pas, comme on aurait été en droit de s’y attendre, tous les pouvoirs institutionnels à sa disposition pour affronter le mur de l’argent. Les salariés devront donc être raisonnables, eux aussi, c'est-à-dire accepter de baisser la tête, ramasser les 20 euros mensuels que le gouvernement daigne lâcher, dire si possible merci, et repartir travailler en silence bien gentiment. 

 

Pour nous, élus du Front de gauche, ce soi-disant coup de pouce est inacceptable et nous ne serons pas partisans du « mieux que rien » ! Nous n’avons pas la même notion de ce qui est « raisonnable ». Car, au lieu de toujours se demander comment vont faire les entreprises pour augmenter les salaires, il faudrait plutôt se demander comment vont faire les millions d’hommes et de femmes pour continuer de vivre décemment avec les salaires qui sont les leurs aujourd’hui. Le Smic à 1700 euros que nous proposons est pourtant possible, par une taxation des 6000 milliards € d’actifs financiers des entreprises françaises. Nos députés à l’Assemblée nationale en avaient demandé une contribution de 0,5%.  En rehaussant nettement le SMIC comme nous le demandons, l'activité pourra redémarrer. En créant un pôle public bancaire, les entreprises seront soutenues. La France est plus riche que jamais, et c’est en partageant mieux cette richesse, en renversant enfin ces logiques absurdes de rigueur dictées par les marchés financiers que nous pourrons permettre à chacun d’accéder à une vie digne. Voilà ce qui est raisonnable !

 

Le choix de la résistance et du combat est le seul choix pour qu’advienne le changement qu’attendent nos concitoyens !

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 20:50

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Lors de la séance départementale du 21 juin, le schéma départemental d’accueil des gens du voyage pour la période 2012-2018 a été soumis au vote de l’assemblée. Il s’agissait de valider la participation du Conseil général aux dépenses d’investissement des aires d’accueil des gens du voyage et des terrains familiaux.

 

Lors de la discussion, nous avons été extrêmement choqués des propos tenus par Raymond Coënne (groupe UMP), conseiller général de Montfermeil, qui, de manière tout à fait insidieuse, a tenté de démontrer à quel point ces populations se comportaient en véritables parasites et ne méritaient donc pas notre soutien, la priorité aux français devant être préservée…

 

Notre groupe a aussitôt réagi, par la voix d’Hervé Bramy et de Gilles Garnier. Le rapprochement idéologique presque fusionnel de la droite traditionnelle avec l’extrême droite auquel nous avons assisté pendant 5 ans et qui s’est affiché de façon encore plus éclatante entre les deux tours de l’élection présidentielle semble bien s’inscrire désormais comme la norme chez certains partisans de l’UMP. Cette dérive est non seulement inadmissible au vu des principes qui fondent notre constitution mais fort inquiétante pour l’avenir. Nous ne cesserons de la combattre avec la plus grande énergie !

 

Les Gens du voyage sont avant tout des hommes et des femmes et ce sont des citoyens français, que leur mode de vie soit sédentaire ou nomade ! Notre devoir est donc de les accueillir dans les meilleures conditions, sans jugement de valeur ni comportement discriminatoire à leur égard. L’attribution d’aires correctes et d’équipement adaptés est une nécessité car elle favorise leur accès aux droits (santé, éducation, accompagnement social). Nous ajoutons que dans un souci de justice et d’équité,  les objectifs d’accueil doivent être mieux répartis sur les départements de la petite couronne (on demande en effet aujourd’hui à la Seine Saint Denis de prévoir 600 places tandis qu’on en demande 300 au département des Hauts de Seine et  450 au Val de Marne). Une action coordonnée et solidaire entre toutes les collectivités territoriales de la Région et avec l’aide de l’Etat permettrait une politique d’accueil des Gens du voyage en rupture avec les pratiques de relégation et respectueuse du souci de mixité sociale.

 

Face aux dérives lepénistes de la droite traditionnelle, il est urgent de rappeler haut et fort nos valeurs républicaines d’égalité des droits et de solidarité. Celles-ci ne pourront vivre que par la conjonction des efforts de tous.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 11:49

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Non au recul ou à l’abandon de l’éveil à la culture et à la lecture dans les crèches et les PMI de Seine-Saint Denis !

 

Alertés par plusieurs catégories de personnel, nous regrettons les choix budgétaires du Président du Conseil général vis-à-vis des actions concernant l’album Petite enfance dans les crèches et les PMI ainsi que l’éveil culturel dans les crèches.

 

En séance le 22 mars dernier, lors du vote du budget du Conseil général, nous dénoncions  déjà la suppression de 95 000 € des crédits alloués à ces dispositifs (60 000 € pour l’album Petite Enfance et 35 000 € pour l’éveil culturel dans les crèches). Nous avions eu pour seule réponse qu’abonder ces crédits entrainerait une augmentation du budget de la culture.

 

Sachant le rôle éminent, dès le plus jeune âge, que joue la familiarisation avec le livre et la lecture pour le développement de la personnalité, nous sommes attachés à la promotion de cette action. Les enfants de Seine Saint Denis, souvent issues de familles très modestes et peu familières avec la langue ont besoin d'être épaulés par l'intervention publique pour accéder à l'envie de lire. Nous assistons là, à l’abandon d’actions éducatives permettant un accès égal à la découverte de textes et d'images pour les enfants des 210 crèches et centres de protection maternelle et infantile de Seine-Saint Denis. De plus, les créations originales de livres pour enfants se trouvent de fait également censurées par l'extinction de ce beau projet.

 

Quid du nouveau livre inédit créé pour les enfants de 0 à 3 ans et offert à 10 000 d’entre eux depuis 20 ans, né d’une initiative propre à la Seine-Saint Denis ? Quid de la pérennité et du renouvellement des bibliothèques pour bébés ? Quid de l’épanouissement et des bénéfices provoqués par les sons, les images, la musique, les contes, la lecture ?

 

Nous n’ignorons pas les contraintes budgétaires du Conseil général, conséquence de l’assèchement des finances publiques provoquées par 10 ans de politique nationale de droite optant pour la casse des services publics. Mais nous considérons que d’autres choix étaient possibles. Comme d’aller piocher dans les 800 000 € versés en subventions d’équipements en faveur des entreprises présentes dans les pôles de compétitivité du département. Des entreprises déjà bien favorisées par la suppression de la taxe professionnelle et les allègements massifs de charges sociales !!!

 

Nous regrettons amèrement que ce soient nos plus petits qui fassent les frais de telles orientations budgétaires.

 

Auprès des salariés et parents, nous demandons au Président du Conseil général de prendre immédiatement les mesures nécessaires afin d’assurer le maintien de ces actions reconnues nationalement.    

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 09:15

Veolia.jpg

 

Depuis le 18 juin, les salariés du site VEOLIA de Noisy le Grand – Neuilly sur Marne sont en grève, tout comme leurs collègues des autres sites en France. Avec les syndicats CGT, CFDT et FO, ils réclament une augmentation générale des salaires et, plus largement, la garantie du droit d’accès à l’eau et l’assainissement pour tous avec un service public national de l’eau et un statut unique pour tous les salariés de ce secteur d’activité.

 

280 millions d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires pour la seule année 2011. Dans le même temps, la direction de VEOLIA demande à ses salariés d’accroître encore leur gain de productivité tout en réduisant les effectifs de personnel et elle ose refuser l’augmentation de salaires revendiquée ! Les salariés de VEOLIA ont raison de s’indigner de ces pratiques injustes.

 

Nous sommes solidaires de ces hommes et de ces femmes et, avec le Front de gauche, nous dénonçons  une fois de plus cette logique absurde et indigne qui consiste à verser dans la poche de quelques-uns le fruit du travail du plus grand nombre.

 

Avec nos députés à l’Assemblée nationale, nous continuerons de lutter pour que soit brisé le règne impitoyable de la finance sur les entreprises et que se construisent de nouveaux rapports de force favorables aux travailleurs.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 11:13

Nous soutenons les syndicats et toutes les personnes rassemblés aujourd’hui à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis pour dénoncer les restrictions budgétaires décrétées par l’Agence Régionale de Santé et la suppression de 40 postes au sein de cet établissement.  

 

Dans la logique voulue par le MEDEF avec la Loi Hôpital Patients Santé Territoires, les hôpitaux sont de plus en plus asphyxiés. 10 000 suppressions de postes ont été prévues dans l’hôpital public de 2007 à 2012 avec pour résultat la fermeture de services pour les patients qui doivent aller plus loin et attendre plus longtemps pour être soignés.

 

Au nom de la réduction de la dépense publique, on néglige la santé des populations et on contraint les professionnels à exercer leurs métiers dans des conditions de plus en plus difficiles.

 

Mais la santé n’est pas une marchandise et les hôpitaux ne doivent donc pas être soumis à des logiques de profit.

 

Nous devons rendre à l’hôpital ses missions publiques. La santé est notre bien commun. Elle doit par conséquent être accessible à tous et en tous lieux du territoire.  

 

C’est en faveur d’une telle politique fondée sur la solidarité que nous, élus du Front de gauche, militons chaque jour.

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