Bonjour, voici le communiqué de mon groupe avant la séance extraordinaire du Conseil général du 4 septembre qui éira le nouveau Président du Conseil
Général et le voeu que nous soumettrons aux Conseillers généraux concernant PSA Aulnay.
Bonne lecture,
Azzédine TAIBI
Le 4 septembre, une séance départementale se tiendra afin d’élire le nouveau président du Conseil général suite à l’élection de Claude Bartolone à la présidence de
l’Assemblée nationale.
A cette occasion, notre groupe souhaite rappeler quelles sont ses revendications pour la Seine Saint Denis et demander au groupe PS et à son candidat de s’engager à
les prendre en considération.
Nous refusons que l’austérité continue de guider nos choix budgétaires en privant toujours plus la population de mesures utiles. Nous souhaitons des actes forts et
justes pour les Séquano-dionysiens.
Si le président Claude Bartolone n'était pas responsable de la politique menée par l’ancien gouvernement qui a fortement porté atteinte à l’action publique
départementale, il est en tous cas responsable de la posture qu’il lui a opposée et nous déplorons que ses discours n’aient pas été suivis de faits.
En effet, dans plusieurs déclarations au cours de sa mandature, Claude Bartolone dénonçait l’attitude inadmissible de l’Etat
vis-à-vis de notre collectivité (perte d’autonomie fiscale, suppression de la taxe professionnelle et refus de l’Etat de compenser ses transferts de compétences dans le domaine
social). Il insistait sur la nécessité de combattre et prônait une large mobilisation pour obtenir le remboursement de la dette (1 milliard € aujourd’hui !) et les moyens d’une
décentralisation réelle. Or, sourd à nos propositions pour mener réellement bataille, il a présenté en mars 2012 un budget empreint de renoncement : coupes drastiques dans les domaines de la
culture, du sport, de la prévention spécialisée, de l’aide aux personnes plus fragiles et aux personnes âgées, moratoire de 3 ans sur les investissements imposé aux villes.
Avec l'arrivée du nouveau président de la République, d'une nouvelle majorité au parlement dont Claude Bartolone est le président, quatrième personnage de l'Etat,
une politique nouvelle en direction des collectivités est attendue fortement. C'est pourquoi, notre groupe refuse de s’accommoder d’une telle situation et va renouveler solennellement ses
revendications pour le département.
Afin que le Conseil général puisse assumer ses priorités, l’Etat doit lui en donner les moyens. Il faut donc exiger :
- La compensation intégrale des transferts de charge instaurés par la droite en 2004 (transfert du RMI/RSA, PCH, la création des Maisons Handicap, l’allocation
départementale pour l’autonomie, la prise en charge des personnels non enseignants des collèges, l’entretien des routes nationales)
- L’arrêt du versement du ticket modérateur (36 M€) relié à la taxe professionnelle qui a été supprimée.
- Le dégel de la DGF (bloqué depuis 3 ans à 291 M€
- La mise en place d’une péréquation prenant en compte les dépenses sociales du département.
Nous voulons que les aides sociales qui ont été supprimées soient rétablies :
- Remboursement de la carte Imagin’R à tous les collégiens
- Achat d’un ordinateur pour les enfants entrant en 6ème
- Baisse du tarif de la carte Améthyste
- Rétablissement des subventions aux associations culturelles et sportives
- Rétablissement des crédits pour l’éveil à la culture de la petite enfance
Nous voulons le redéploiement de l’emploi départemental afin d’assurer un service public départemental de
qualité. Pour cela, il faut que cesse le gel des postes (notamment les postes d’éducateurs spécialisés) et une véritable concertation avec les syndicats concernant l’organisation
du travail.
Nous voulons le retour aux investissements pour les équipements publics :
- Suppression des critères restrictifs pour le versement aux investissements des équipements sportifs et levée du versement étalé sur 10 ans.
- Annulation du moratoire de 3 ans sur les investissements nouveaux dans les communes.
Notre groupe portera ces revendications devant l’assemblée départementale dès le 4 septembre prochain.
Avec mes collègues de mon groupe j'appelle les associations, les syndicats et
l’ensemble des Stanois (es) à se mobiliser pour qu’enfin, le changement survienne. Plutôt que d’accompagner ce système absurde dont les conséquences sont désastreuses pour la population, nous
devons construire une réelle alternative.