Construire en ensemble notre futur
Même en pleine crise, la droite départementale ose demander de faire des économies sur le dos des habitants. Hélas la rigueur budgétaire qu'ils exigent pour notre collectivité, ils ne l'ont pas à
l'égard des banques.
Du contrat particulier entre la Région et le Département au budget 2009, en passant par le Grand Paris, tous nos efforts doivent être mis au service du territoire de la Seine- Saint-Denis et de
ses habitants.
Les changements nécessaires sont gigantesques et en contradiction totale avec les projets du gouvernement. L'asphyxie fiscale organisée depuis des années et la disparition des départements ne
seront pas sans conséquences sur le quotidien !
Le Département ne sera bientôt plus qu'une boîte aux lettres pour la mise en place des politiques gouvernementales. L'avenir de la Seine-Saint-Denis ne peut passer par une gestion
administrative.
Augmenter l'impôt ou réduire les services à la population, voilà le dilemme dans lequel la droite veut nous enfermer. Nous n'avons pas attendu l'effondrement du système américain pour connaître
les difficultés.
Elles sont depuis longtemps sociales, économiques et par voie de conséquence territoriales : entre petite et grande couronne de la banlieue parisienne, entre villes riches et pauvres, entre pôles
d'activités et zones laissées à l'abandon.
Elles sont également financières, puisque l'État nous doit encore aujourd'hui plus de 400 millions d'euros ! C'est l'égalité républicaine qui est en jeu !
Le contexte actuel exige des mesures spécifiques à la hauteur des besoins de la population. C'est à cette condition que notre futur pourra être solidaire.
Les mesures pour le faire sont identifiables.
Aider au maintien du pouvoir d'achat des ménages par des mesures de solidarité en amplifiant les politiques
tarifaires de transports en allant vers le remboursement à 75 % de la carte Imagine R.
Aider à la relance de l'économie par l'investissement dans la voirie, les collèges et accorder les aides spécifiques pour les communes les plus en difficulté.
Et ne pas cesser, surtout en période de crise, d'investir sur l'intelligence en ne touchant donc ni à l'éducation, ni à la culture, ni au sport...
Pour construire ensemble ce projet pour la Seine Saint-Denis et le décliner, ensuite, sous forme de budget, une concertation aurait dû être le préalable pour rendre l'action des collectivités
locales plus cohérente : maires, conseillers généraux et régionaux devraient être consultés désormais pour chaque politique publique engagée par et pour le Département.
Nous ne pourrons agir seuls ! C'est d'ailleurs l'esprit qui devrait selon nous animer l'Agenda 21 entrepris par le Conseil général.
L'exercice démocratique doit demeurer l'outil majeur de l'action publique, encore plus en cette période de crise : les habitants et leurs élus ont aujourd'hui plus encore qu'hier leur place
autour de la table pour construire ensemble