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22 janvier 2010
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10:57
Après l’hommage public qui lui a été consacré en septembre dernier, le premier Président communiste du Conseil général de la Seine-Saint-Denis Georges Valbon a
donné son nom au poumon vert de notre territoire, le parc Départemental à la Courneuve, lors d'une cérémonie inaugurale le 9 janvier 2010.
Plus qu'un hommage, c'est un devoir de mémoire sur le projet politique et la personnalité combative de ce résistant, de son engagement politique à la tête du Conseil général de 1968 à 1993.
Ils n’avaient pas manqué de saluer sa créativité, son audace et sa bienveillance dans le renforcement du service public départemental. Cette grande figure humaniste était très attachée à la lutte contre la sanctuarisation de notre département. Son combat : résister et agir. Il est aussi un avant-gardiste en matière d’écologie urbaine puisqu’il a eu l’intelligence de préserver les 400 hectares du Parc départemental de La Courneuve. Il est parvenu a multiplié par 12 le mètre² d’espace vert par habitant. Georges Valbon aura marqué, par son engagement politique l’histoire, le patrimoine et l’identité de la Seine-Saint-Denis. Il en fait désormais partie.
La vie de Georges Valbon témoigne d’un attachement profond aux valeurs de liberté, de justice et de progrès social. Fils d’immigré italien antifasciste, il acquiert la nationalité française en 1936 grâce aux lois du Front Populaire. À la Libération, il participe aux premières prises de mairies en banlieue parisienne : Les Lilas, Montreuil, Bagnolet… Il refuse de participer à la guerre coloniale en Indochine et quitte l’armée en avril 1946.
Maire-adjoint à Bagnolet, puis à Bobigny (logement et urbanisme), conseiller général de la Seine, il est élu maire de Bobigny en 1965, puis – après le découpage de l’ancien département de la Seine en 1968 – premier président du Conseil général de Seine Saint-Denis.
Sous son impulsion dynamique et inébranlable, la Seine Saint-Denis devient un département pilote en matière sanitaire et sociale, dans les transports, l’environnement, l’éducation, le sport, la culture… Un département à la pointe des services publics.
La maison de la Culture (MC 93), c'est lui. La création de la 1ere ligne de tramway en Ile de France qui va de Bobigny à Saint-Denis, c'est lui. La création des centres de santé, des crêches, des PMI, c'est lui avec Colette Coulon qui fût notre Conseillère générale à Stains.
De grands chantiers d’aménagement urbain sont engagés ; dès 1969, le parc départemental de La Courneuve est créé de toutes pièces. Sous le gouvernement d’union de la gauche en 1982, Georges Valbon est nommé président des Charbonnages de France. Refusant la fermeture des houillères et les plans de licenciements, il démissionne fin 1983.
Le 24 juillet 2009, selon sa volonté, ses cendres ont été dispersées dans le parc.
Georges Valbon a tranformé considérablement notre quotidien et l'hommage que nous lui rendons est à la hauteur de son engagement au service de tous les habitants de la Seine-Saint-Denis.
En tant que Conseiller général, Vice Président, je suis fier et déterminé à poursuivre l'action et le combat qu'il a ingénueusement mené.
Plus qu'un hommage, c'est un devoir de mémoire sur le projet politique et la personnalité combative de ce résistant, de son engagement politique à la tête du Conseil général de 1968 à 1993.
Ils n’avaient pas manqué de saluer sa créativité, son audace et sa bienveillance dans le renforcement du service public départemental. Cette grande figure humaniste était très attachée à la lutte contre la sanctuarisation de notre département. Son combat : résister et agir. Il est aussi un avant-gardiste en matière d’écologie urbaine puisqu’il a eu l’intelligence de préserver les 400 hectares du Parc départemental de La Courneuve. Il est parvenu a multiplié par 12 le mètre² d’espace vert par habitant. Georges Valbon aura marqué, par son engagement politique l’histoire, le patrimoine et l’identité de la Seine-Saint-Denis. Il en fait désormais partie.
La vie de Georges Valbon témoigne d’un attachement profond aux valeurs de liberté, de justice et de progrès social. Fils d’immigré italien antifasciste, il acquiert la nationalité française en 1936 grâce aux lois du Front Populaire. À la Libération, il participe aux premières prises de mairies en banlieue parisienne : Les Lilas, Montreuil, Bagnolet… Il refuse de participer à la guerre coloniale en Indochine et quitte l’armée en avril 1946.
Maire-adjoint à Bagnolet, puis à Bobigny (logement et urbanisme), conseiller général de la Seine, il est élu maire de Bobigny en 1965, puis – après le découpage de l’ancien département de la Seine en 1968 – premier président du Conseil général de Seine Saint-Denis.
Sous son impulsion dynamique et inébranlable, la Seine Saint-Denis devient un département pilote en matière sanitaire et sociale, dans les transports, l’environnement, l’éducation, le sport, la culture… Un département à la pointe des services publics.
La maison de la Culture (MC 93), c'est lui. La création de la 1ere ligne de tramway en Ile de France qui va de Bobigny à Saint-Denis, c'est lui. La création des centres de santé, des crêches, des PMI, c'est lui avec Colette Coulon qui fût notre Conseillère générale à Stains.
De grands chantiers d’aménagement urbain sont engagés ; dès 1969, le parc départemental de La Courneuve est créé de toutes pièces. Sous le gouvernement d’union de la gauche en 1982, Georges Valbon est nommé président des Charbonnages de France. Refusant la fermeture des houillères et les plans de licenciements, il démissionne fin 1983.
Le 24 juillet 2009, selon sa volonté, ses cendres ont été dispersées dans le parc.
Georges Valbon a tranformé considérablement notre quotidien et l'hommage que nous lui rendons est à la hauteur de son engagement au service de tous les habitants de la Seine-Saint-Denis.
En tant que Conseiller général, Vice Président, je suis fier et déterminé à poursuivre l'action et le combat qu'il a ingénueusement mené.
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