Extrait du discours de Mélenchon à Marseille.
« Les pays du Maghreb sont nos frères et nos sœurs », déclare alors Jean-Luc Mélenchon.
S'adressant à l'autre rive de la Méditerranée, le candidat du Front de gauche lance : « Vous avez ici ce peuple français bigarré [...] qui vous ouvre ses bras et vous dit la guerre est finie.
De la Méditerranée nous voulons faire une zone de paix », ajoute-t-il, s'en prenant à « l'armada » de navires américains présents en Méditerranée.
« Notre chance c’est le métissage », poursuit l'eurodéputé, sous les « youyous », avant de saluer « Arabes et Berbères » par qui sont venus en Europe « la science, les mathématiques ou la médecine » au temps où « l'obscurantisme jetait à terre l'esprit humain ». Refusant « l'idée morbide et paranoïaque du choc des civilisations », il a remercié les Maghrébins « qui ont libéré le sol de la patrie des nazis ». « Les peuples du Maghreb sont nos frères et nos sœurs » et il n'y a « pas d'avenir pour la France sans » eux.
Après cette ode à la Méditerranée, Jean-Luc Mélenchon est revenu à ses premières amours. Il a ainsi taclé les deux principaux candidats à la présidentielle et les médias.
Il s’est notamment moqué des deux meetings de Nicolas Sarkozy à la Concorde et de François Hollande à Vincennes, « dans les bois ». Il s’en est ensuite pris au magazine l’Express, « le plus extrémiste » des hebdomadaires selon lui.
Avant d’évoquer les journalistes « surexploités » et d’appeler à la « révolution dans les médias ».
Lors de son dernier grand meeting en plein air, le candidat du Font de gauche a également critiqué l’attitude du candidat sortant qui, lors de ses visites à Marseille, « parle exclusivement de la sécurité qu'il n'est pas capable d'assurer », et aux « partis extrémistes de la haine qui montrent du doigt au nom de sa religion. »
« Dans ce pays les seuls assistés sont les riches »
Jean-Luc Mélenchon a ensuite estimé que « dans ce pays les seuls assistés sont les riches » avant d’ajouter « nous avons assez d'entendre dire que ceux qui bénéficient de la solidarité sont des assistés. »
Enfin, le candidat de gauche n’a pu s’empêcher de s’en prendre à l’extrême droite. Il a ainsi prédit que « le rouge des drapeaux sera loin devant le blanc », lors des résultats du 1er tour.